Drockhead épisode 7 - Le Fléau d'Horus: Drockhead, #7

Par Virginia Besson Robilliard

Voilà bientôt deux ans que Dimitri a accepté la proposition de Lazare et repris les rennes du Passage pour en confier la gestion journalière à Alice. Maintenant équipiers confirmés, ils ont vendu leurs appartements respectifs pour s'installer au Manoir et s'imposer comme les nouveaux colocataires de Zeph.

Ce qu'il s'est passé en Irlande ressemble presque à un mauvais souvenir, mais il y a une chose dont personne ne se doute encore et qui continue de croître dans l'ombre, car tout ne s'est pas terminé avec la disparition de Pytki et de son acolyte.

Le parjure et l'élémental n'étaient que la partie visible de l'iceberg et un sombre groupuscule continue de tisser sa toile autour du fils de Lazare, fomentant sa capture pour enfin assurer leur victoire sur Outremonde. 

L'ennemi ne sait toutefois pas encore à quel point il fait fausse route en sous-estimant les parents de l'enfant, un valet incurablement affecté par le complexe du « protecteur », une tante auto-proclamée et celui qui est depuis devenu à part entière… un maître Drockhead !

• Langue: Français
• Éditeur: Virginia Besson Robilliard
• Date de sortie: 13 janv. 2020
• ISBN: 9781393371090

Virginia Besson Robilliard

Virginia est née à La Rochelle d’un père français et d’une mère indo-mauricienne et a toujours été très fière de son métissage.  Elle a beaucoup voyagé, vécu au Canada, à L’île Maurice et en Inde et coule une vie heureuse avec son mari et leurs deux chartreux Smith&Wilson (dont vous trouverez plusieurs photos sur son compte instagram), leurs enfants ayant tous commencé leurs vies d’adultes.  Virginia écrit depuis très jeune, c’est l’été de ses 14 ans qu'elle a écrit et terminé son premier livre (sans l’avoir jamais montré à qui que ce soit). Elle adore faire des recherches et partager avec ses lecteurs le fruit de celles-ci qu'elle va par la suite se charger de transformer en romans. Si vous avez envie de discuter, d'en savoir plus sur les séries à venir ou de simplement dire bonjour, vous pouvez joindre Virginia via son SITE (www.virginiabrobilliardbooks.com) et ses autres réseaux sociaux.

Aperçu du livre

Chapitre Un

Nous étions à peine revenus de notre escapade grecque et délivrés du sort de transport utilisé par Félicie que Lazare se précipita à notre rencontre.

— Enfin vous voilà, entama-t-il sans autre préambule, Félicie vous a dit ce qu’il s’est passé ici pendant votre séjour express à Rhodes ?

— Nous sommes au courant, répondit Alice, en acceptant la main que je lui tendais pour se relever.

Les voyages avec Félicie, au demeurant efficaces et pratiques, n’en restaient pas moins des plus chaotiques. S’en sortir, comme Félicie, sans avoir récolté un ou deux bleus au passage, relevait de capacités physiques que nous, simples humains, ne possédions à l’évidence pas encore.

Je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil à l’espace désormais vide qu’occupaient les éléments du Fléau d’Horus, que nous avions réussi à rassembler au fil des derniers mois.

— Aussi vide que le premier jour où nous avons découvert l’existence de cette chambre dans le journal de Léonidas, remarquai-je tandis que les coins de ma bouche esquissaient un rictus amer.

— Le temps n’est pas aux lamentations, mon cher, trancha Lazare.

— C’est clair que non, concédai-je face à ce soudain rappel à l’ordre.

— À propos, intervint Alice, le vol a eu lieu avant le retour de Zeph avec l’élixir ou après ?

— Quelques minutes avant, je dirais, répondit Lazare.

— En effet, renchérit Félicie, les servants de Nekhbet ont à présent la grande majorité des pièces du Fléau, mais il leur manque deux pièces essentielles : l'élixir que vous avez réussi à obtenir et le scarabée d’Anubis que vous portez au cou, Dimitri.

— M’est avis que les scavengers ne vont pas tarder à trouver que quelque chose cloche. Cela nous laisse peut-être quelques heures, au mieux, pour organiser notre offensive, repris-je, tandis qu’un pli de contrariété s’installait sur mon front avec, sans l’ombre d’un doute, l’intention d’y rester pendant un moment.

— Quelqu’un ici a une idée pour organiser cette opération de la façon la plus efficace possible ? releva Alice qui, décidément, semblait plus que déterminée à en découdre avec l’ennemi.

— Je contacte Roger, répondis-je en fouillant mes poches pour trouver mon téléphone. Félicie, je suppose que nous allons devoir compter à nouveau sur vous pour nous transporter sur le territoire ennemi, continuai-je en composant le raccourci vers le numéro de mon ami.

— J’ai bien peur que cela ne soit pas aussi simple, contra Félicie.

— Un problème ? m'enquis-je en levant un sourcil interrogateur.

— Pas tout à fait, non, mais si vous souhaitez que j’utilise mon sort