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Les Orphelins de l'Avent
Les Orphelins de l'Avent
Les Orphelins de l'Avent
Livre électronique99 pages1 heure

Les Orphelins de l'Avent

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À propos de ce livre électronique

Et si vous profitiez de ce temps des fêtes pour renouer avec la tradition des veillées ? Vous savez, celles où il faisait bon lire et partager de belles histoires au coin d'un réconfortant feu de cheminée, un bol de délicieux chocolat chaud à la main… 

Pile et Face sont deux orphelins, frère et sœurs et faux jumeaux de surcroit, qui ont été confiés à l'orphelinat Saint-Nicolas alors qu'ils n'avaient que trois mois. 

Alors qu'ils entrent à peine dans leur douzième année et que la grande guerre de 14-18 vient tout juste de prendre fin, un rêve récurrent les conduits dans une aventure au-delà du monde réel et de ses frontières. 

Leur destinée extraordinaire les entraîne dans l'univers du Chroniqueur où une course contre la montre les attends et où ils vont trouver que le temps qui leur est imparti est bien trop court. 

S'ils ne sortent pas du piège où ils ont été attirés avant que minuit sonne le vingt-quatrième jour de décembre, ils y resteront coincés pour toujours. 

Découvrez ce conte de Noël à multiples tiroirs et rebondissements à partager en famille !

LangueFrançais
Date de sortie1 déc. 2019
ISBN9781393148470
Les Orphelins de l'Avent
Auteur

Virginia Besson Robilliard

Virginia est née à La Rochelle d’un père français et d’une mère indo-mauricienne et a toujours été très fière de son métissage.  Elle a beaucoup voyagé, vécu au Canada, à L’île Maurice et en Inde et coule une vie heureuse avec son mari et leurs deux chartreux Smith&Wilson (dont vous trouverez plusieurs photos sur son compte instagram), leurs enfants ayant tous commencé leurs vies d’adultes.  Virginia écrit depuis très jeune, c’est l’été de ses 14 ans qu'elle a écrit et terminé son premier livre (sans l’avoir jamais montré à qui que ce soit). Elle adore faire des recherches et partager avec ses lecteurs le fruit de celles-ci qu'elle va par la suite se charger de transformer en romans. Si vous avez envie de discuter, d'en savoir plus sur les séries à venir ou de simplement dire bonjour, vous pouvez joindre Virginia via son SITE (www.virginiabrobilliardbooks.com) et ses autres réseaux sociaux.

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    Aperçu du livre

    Les Orphelins de l'Avent - Virginia Besson Robilliard

    Chapitre Un

    Salut à toi, l’ami ! Tu as choisi de t’aventurer dans ces pages, c’est donc à moi de te souhaiter la bienvenue. Qui je suis ? Ah... J’ai oublié quel était mon nom à l’origine, vois-tu, mais... depuis aussi longtemps que je me souvienne, on m’appelle Le Chroniqueur.

    Ma fonction est celle de vivre, de compiler puis de raconter les histoires qui croisent mon chemin. Je ne me manifeste qu’une fois l’an, et ce, pendant une courte période de temps. Ce n’est pas mon choix, c’est ma mission, celle de faire voyager les lecteurs du monde entier pendant cette période où je sors de mon hibernation involontaire. Ainsi, peut-être qu’à la fin des temps, lorsque toutes les histoires oubliées auront été racontées, la mauvaise fée qui m’a jeté ce sort prendra-t-elle pitié de moi et lèvera-t-elle ma malédiction... Mais assez parlé de moi. Puisque tu es là, mon ami, ne perdons plus de temps et entrons dans le vif du sujet, veux-tu ?

    L’histoire que je vais te raconter aujourd’hui se déroule juste après la guerre qui a pris place entre 1914 et 1918 dans le monde des hommes. Ce conflit a fait tant de victimes qu’il a été appelé la grande guerre. Cette époque a vu le lot quotidien des malheurs des peuples croître chaque jour un peu plus et les héros dont je vais te raconter les aventures en avaient vu déjà beaucoup malgré leur jeune âge.

    Pile et Face étaient frère et sœur, faux jumeaux et orphelins de surcroit. Ils avaient été déposés devant les portes de l’orphelinat Saint-Nicolas trois mois après leur naissance, avec pour seuls effets le panier où ils avaient été transportés, les vêtements et couvertures qu’ils portaient et une simple lettre. Une note qui, d’après le directeur de l’orphelinat, mentionnait leur date de naissance, leurs prénoms respectifs et rien d’autre. Nés un 31 octobre, Pile et Face s’étaient si bien habitués à leurs surnoms qu’ils en avaient oublié leurs véritables prénoms. De toute façon, personne ne les appelait ainsi, « alors à quoi bon se souvenir ? » se disaient-ils.

    Notre histoire commence à peine un mois après que nos deux jeunes héros aient fêté leur douzième anniversaire. Enfin, « fêté » est peut-être un bien grand mot, Saint-Nicolas n’était pas un établissement bien riche et la guerre n’avait pas arrangé cette situation. Toujours est-il que, depuis leur anniversaire, le même rêve venait hanter les jumeaux toutes les nuits. Plus curieux et un peu effrayés aussi – plus qu’ils ne voulaient bien l’admettre –, ils avaient décidé qu’aujourd’hui, ils en auraient le cœur net une bonne fois pour toutes... et advienne que pourra !

    C’est pour cette raison qu’ils se retrouvèrent ce soir glacial du 30 novembre 1918, quelques jours seulement après la fin de la guerre, dans le vieux grenier de l’orphelinat. Le directeur, Monsieur Briand, était un homme bon et juste qui aimait que l’on respecte les règles. Une de ces règles concernait le grenier et aucun des enfants n’avait le droit d’y pénétrer. D’ordinaire, les jumeaux n’auraient pas songé à transgresser cet interdit, mais voilà, le rêve qui les hantait ne cessait de les conduire à ce fichu grenier.

    Aussi discrets que des fantômes, Pile et Face entamèrent leur ascension jusqu’aux combles. Là, ils trouvèrent un fatras propre à ce que l’on pouvait s’attendre à trouver dans pareil endroit. Toiles d’araignées et épaisses couches de poussière se disputaient la place avec toutes sortes de meubles plus ou moins ébréchés et autres pièces de mobilier. Les jumeaux avancèrent sur le plancher grinçant avec précaution, il s’agissait de ne pas réveiller tout l’orphelinat ! Soudain, ils trouvèrent ce qui les avait attirés jusqu’ici : un vieux cabinet à tiroirs recouvert de poussière. C’était une jolie pièce de menuiserie qui possédait 24 tiroirs en tout, chacun représenté par une petite porte peinte et ouvragée, toutes différentes de leurs voisines.

    Pile et Face commencèrent par épousseter le meuble pour le voir de plus près, mais la poussière revint se poser à l’endroit exact d’où elle avait été chassée quelques secondes plus tôt. Le frère et la sœur se regardèrent, surpris et excités à la fois. Il y avait de la magie là-dessous, à n’en pas douter ! Ils n’eurent toutefois pas le loisir de vérifier plus avant, car ils se retrouvèrent soudainement happés à l’intérieur du tiroir qu’ils ouvrirent en premier.

    Chapitre Deux

    Les jumeaux toussèrent à qui mieux mieux, enrobés qu’ils étaient dans le gros de nuage de poussière qui les avait transportés à l’intérieur du tiroir. Ce dernier finit par se dissiper et une fois leur toux calmée, Pile et Face se prirent la main, apeurés et sur leurs gardes, mais bien décidés à explorer ce nouvel endroit. Ils n’avaient pas fait trois pas qu’une voix grave les interpella, les faisant sursauter de quelques centimètres.

    — Vous voilà donc entrés dans le Calendrier, hélas. Pourquoi êtes-vous venus ?

    Un homme de petite taille, en redingote à queue-de-pie vert émeraude bordée de fils d’or, un haut-de-forme rouge et noir vissé sur la tête et une canne torsadée pendue à son poignet, descendit de l’arbre où il se trouvait pour venir à la rencontre des enfants.

    — On n’a pas vraiment fait exprès, se rebiffa le garçonnet. On a ouvert un tiroir et on s’est retrouvés là, c’est tout.

    Le petit homme les observa tour à tour avec une moue dubitative.

    — Hum... Vous n’étiez pas obligés de l’ouvrir, ce tiroir, n’est-ce pas ? Vous êtes conscients que vous vous êtes faits piégés ?

    — Qu’est-ce que vous voulez dire ? demanda cette fois la fillette.

    — Je veux dire que le Calendrier avait un autre locataire avant votre arrivée. Cela fait tellement longtemps qu’il y était enfermé qu’il a développé certains pouvoirs. Ceux-ci lui ont permis, entre autres, de vous attirer jusqu’à la porte qui vous a conduits ici.

    La panique gagna les bambins.

    — Vous voulez dire qu’on ne pourra plus jamais sortir d’ici ? demanda encore la fillette.

    L’énigmatique petit homme soupira.

    — Ce n’est pas tout à fait exact, il n’existe maintenant qu’un seul moyen pour vous de sortir, et il va falloir vous montrer un peu plus disciplinés que ce que vous avez montré jusque-là.

    — On sera sages, assura la fillette, que faut-il faire ?

    — Pour sortir, repris l’homme en vert, vous allez devoir commencer par rester enfermés dans ce monde pendant les 24 prochains jours. Ensuite, si vous suivez mes instructions à la lettre, que vous faites ce que je vous demande de faire, au moment où je vous demande de le faire et de la façon que cela doit être fait, vous sortirez indemnes de ce monde le 25e jour à l’heure des fées. Je dois toutefois vous avertir que si vous ne respectez pas les règles que je viens de vous donner, vous remplacerez l’ancien locataire de ce lieu à l’aube du 25e jour et resterez ici

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