Ce superflic a démasqué les plus grands réseaux criminels. Il raconte tout dans un livre dont Paris Match révèle des extraits
Djamal :
« Chacun des joailliers avait une mallette pleine de bijoux reliée à son poignet par une menotte. L’un a déverrouillé la sienne. L’affaire était dans le sac ! »
EN PRISON
Accusé de corruption et de proxénétisme par des prostituées dont il avait fait arrêter les souteneurs, le commissaire Jobic, 30 ans, est placé en détention provisoire.
22 juin 1988. Lorsque je franchis le porche de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, construite huit ans plus tôt dans les Yvelines, il est 3 heures du matin et la nuit est tombée depuis longtemps. J’ignore que je vais y séjourner dix-sept jours durant au milieu de 1 500 détenus.
Au greffe, trois surveillants qui se montrent très corrects à mon égard relèvent les empreintes de mes dix doigts et me fouillent, nu comme un ver. Puis me photographient avec un écriteau et confisquent mes effets personnels : 2 500 francs (l’équivalent