Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse : Miracle n°2: Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, #2
Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse : Miracle n°2: Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, #2
Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse : Miracle n°2: Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, #2
Livre électronique127 pages1 heure

Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse : Miracle n°2: Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, #2

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

La suite des aventures de Devan et Tan, à la frontière entre Donjons & Dragons et Good Omens.

Qu'est censé faire Devan lorsqu'il se retrouve grièvement blessé ? Appeler Tan à l'aide, bien entendu.

Qu'est censé faire Tan à la créature qui a osé porter la main sur son chevalier ? L'anéantir, sans ambages.

Un nécromancien, huit squelettes trop chou, une sorcière noire et un chevalier horripilé ne sont pourtant pas aussi utiles comme renforts qu'on aurait pu le croire.

LangueFrançais
Date de sortie20 juil. 2023
ISBN9798223669661
Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse : Miracle n°2: Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, #2

Auteurs associés

Lié à Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse

Titres dans cette série (3)

Voir plus

Livres électroniques liés

Fantasy pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Traité d'un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse - AJ Sherwood

    AJ Sherwood

    Miracle n°2

    Traité d’un Mage maléfique pour séduire le preux chevalier de la princesse, 2

    Traduit de l’anglais (États-Unis)

    par Terry Milien

    Mnemosyne Lit.

    Titre original : How I Stole the Princess’s White Knight and Turned Him to Villainy, Miracle 2

    Première édition

    © 2022, A.J. Sherwood, pour le texte

    © 2022, Katie Griffin, pour la couverture

    © 2023, Terry Milien, pour la traduction

    Corrections : Jean Ducerf

    ISBN num : 9798223669661

    Tous droits réservés. Cette œuvre ne peut être reproduite, de quelque manière que ce soit, partiellement ou dans sa totalité, sans l’accord écrit de la maison d’édition, à l’exception d’extraits et citations dans le cadre d’articles de critique.

    Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages, lieux et évènements décrits dans ce récit proviennent de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés fictivement. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux ou des évènements existants ou ayant existé est entièrement fortuite. L’auteure reconnaît toutefois que les marques déposées éventuellement mentionnées dans la présente œuvre de fiction appartiennent à leurs propriétaires respectifs.

    Avertissement sur le contenu : cette œuvre pourrait dépeindre des scènes d’intimité entre deux ou plusieurs personnes de même sexe et un langage adulte. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs. L’éditeur décline toute responsabilité pour le cas où vos fichiers seraient lus par un public trop jeune.

    Lexique moyenâgeux

    Afin de respecter au mieux la licence artistique de l’autrice et la langue française, le traducteur a pris le parti de faire un mélange entre l’ancien français parlé au Moyen Âge et le langage un peu plus moderne que l’autrice a utilisé dans la version originale.

    Bagasse : fille de bas étage

    Battre le velours : faire l’amour

    Boursemolle : impuissant

    Braies : pantalon, culotte

    Bran : merde

    Chiabrena : chiure de merde

    Coquard : nigaud, sot

    Coquardeau : coquard, agrémenté d’une notion de « vaniteux »

    Cornebouc ou corne de bouc : interjection similaire à « merde », etc.

    Foutredieu* : interjection similaire à « nom de Dieu », « putain », etc.

    Gouge : putain

    Mordieu* : interjection similaire à « nom de Dieu », « putain », etc.

    Paillarder : faire l’amour

    Peau de zébie : rien du tout

    Saperlotte : ancêtre de saperlipopette, une manière de jurer sans blasphémer

    Sottard : couillon, imbécile

    Tudieu* : interjection similaire à « nom de Dieu », « putain », etc.

    Ventredieu* : interjection similaire à « nom de Dieu », « putain », etc.

    * Comme il ne s’agit pas d’un monde monothéiste, les expressions avec « dieu » ont été mises au pluriel là où la logique le dictait.

    Chapitre premier

    Devan

    Devan pénétra dans les Bois du Chasseur son glaive dans une main et les rênes dans l’autre. Dire que ses nerfs étaient tendus serait un grave euphémisme. Ses doigts lui faisaient mal à force d’agripper la poignée de son épée, sans qu’il arrivât à relâcher sa prise. Son estomac remuait tellement qu’il en avait la nausée, signe non négligeable de trac avant toute bataille. Devan détestait foncer dans l’inconnu, ce qui était le fort de cette situation. À peine eût-il franchi la lisière qu’il repérait déjà les traces des choses terribles qui s’y tramaient.

    Des choses terriblement meurtrières.

    Le premier auspice se présenta sous la forme d’une charrette et de son chargement de bûches abandonnés, les chevaux nulle part en vue. Les deux bûcherons étaient allongés sur le dos à même la terre, les yeux vitreux, la gorge en lambeaux. Cette vision lui fit inconsciemment vérifier la protection en métal autour de son propre cou. Malgré l’inconfort que lui aurait provoqué une armure complète, le chevalier regrettait désormais de ne pas avoir portée la sienne au lieu de cette cotte de mailles plus légère.

    Il examina la scène d’un œil purement analytique. Ces hommes étaient morts depuis plusieurs jours, l’odeur suffisait à en attester. Le positionnement des dépouilles suggérait que leur bourreau les avait fait tomber tandis que les saillies sous leurs talons indiquaient qu’ils avaient vaillamment lutté jusqu’à leur trépas – ce qui signifiait que la bête qui les avait attaqués était assez puissante pour les maintenir en place. Un bûcheron, par nature, avait beaucoup de force – leur profession le garantissait ; cela en disait long si leurs muscles à eux seuls n’avait pas suffi à repousser leur agresseur. Curieux, également, que l’un d’entre eux n’ait pas réussi à s’échapper. À quelle vitesse se déplaçait cette monstruosité si elle était capable de les achever tous deux si promptement ?

    Étonnant aussi : il semblait que tout leur sang eût été drainé avant la mort puisqu’il n’y avait presque pas de taches autour des blessures ouvertes ni de signes d’ecchymoses. Aucun des deux défunts n’arborait la moindre blessure de parade non plus. Quelle que fût la créature qui les avait frappés, elle les avait pris au dépourvu total, sans même leur laisser la moindre chance de se défendre. Ils avaient lutté, certes, mais ils n’étaient point en mesure de riposter.

    Devan se sentait très mal de devoir les laisser là, toutefois son but premier était de retrouver ce qui les avait tués. Peut-être pourrait-il revenir plus tard, une fois ce fléau anéanti, et récupérer les corps pour les familles. Qu’ils aient droit à un enterrement digne de ce nom.

    Avec une sévère appréhension, il poussa Dan à reprendre au pas et s’enfonça plus avant sous les frondaisons.

    Oui, bonne question ! Ses instincts de survie lui envoyaient bel et bien tous les signaux d’alarme imaginables, merci d’avoir demandé. Devan avait (malheureusement) l’habitude d’aller à l’encontre de son meilleur jugement.

    Après une heure de chevauchée, Devan rencontra un groupe de brigands tombés au combat, leur équipement et leurs tenues réduits en guenilles. La puanteur du lieu était encore plus répugnante que près des bûcherons, les mouches se faisant un véritable festin des cadavres abandonnés. Les bandits s’étaient battus, eux, quoiqu’il en ressortît quand même cinq morts égorgés qui semblaient tout aussi exsangues que les autres. Le chien attaché à leur campement semblait pétrifié mais parfaitement indemne. Pris de pitié, Devan dénoua la laisse autour de son collet ; l’animal déguerpit sans perdre de temps.

    C’était bien triste à dire, néanmoins Devan était certain que ce chien avait plus de bon sens que lui.

    La matinée était bien avancée à présent, l’heure du déjeuner devait approcher, même si c’était difficile à confirmer. Les Bois du Chasseur étaient une forêt vierge, à peine touchée par les compagnies forestières. Les arbres y étaient épais et denses, les branches en canopée se chevauchant tant que très peu de lumière parvenait à toucher le sol. Autant la végétation que les arbustes étaient rares, exception faite de l’ombrure, la seule plante capable de survivre avec si peu de soleil. L’air frais et légèrement humide provoquait des frissons sur la peau exposée du chevalier.

    En réalité, c’était l’étrangeté des lieux qui lui donnait la chair de poule. Entre la faible luminosité qui réduisait son champ de vision et le prédateur tapi quelque part à l’abri des regards, ces bois donnaient l’impression d’être hantés.

    Le chant des oiseaux et le bourdonnement des insectes résonnaient tout autour, aussi quelle que fût la nature de la bête, elle ne représentait clairement aucun danger pour eux. Du coin de l’œil, Devan aperçut un renard s’élancer de la base d’un arbre couché et filer dans les herbes. Le pauvre avait plus peur de lui que de n’importe quel autre monstre embusqué dans les parages.

    — Qu’en penses-tu, Dan ?

    Les oreilles de l’interpellé vibrionnèrent vers l’arrière, lui assurant que l’étalon l’écoutait.

    — C’est une curieuse créature qui n’attaque que les humains adultes. Je n’ai repéré les traces que d’une unique agresseuse à chaque fois, aussi supposé-je qu’elle œuvre toute seule, mais pourrais-je là me fourvoyer ? Cela n’en reste pas moins déconcertant, quoi qu’il en soit. Quel genre de monstre attaque les adultes sans vergogne alors qu’elle laisse les petites filles fuir et ignore les cabots ? Les animaux de la forêt agissent comme s’il n’y avait aucun prédateur parmi eux. Je peux nommer quelques créatures correspondant à la description donnée qui n’attaquent que les humains adultes et s’en nourrissent exclusivement, cependant je n’en connais guère qui soit indigène à cette région.

    Devan sentait ses chances de survie diminuer à chaque nouveau pas qu’ils faisaient dans cette forêt. Il était adulte et armé, ce qui était apparemment le met favori de cette créature. Enfers et damnation.

    Il se tourna un tantinet sur la selle, le cuir grinçant en réponse. Pas l’ombre d’un signe d’une quelconque présence. Ses instincts de survie lui dictaient le contraire.

    Qu’est-ce qui avait bien pu élire domicile là-dedans ?

    C’était à Devan qu’il incombait de le découvrir.

    Alors même qu’il n’avait, de fait, aucune envie de le savoir.

    — Devenir adulte a été l’une des pires décisions que j’ai jamais prises, grommela-t-il sous

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1