Peter Heller, la poésie de l’extrême
Confessons-le d’emblée : on n’a pas la passion du kayak, à peine davantage celle des grands espaces ; on regarde de loin les amitiés d’homme à homme ; les polars ne nous électrisent pas particulièrement. Les aventures, on les préfère amoureuses. C’est peu de dire qu’on n’était pas censée se faire emporter dans le courant de de Peter Heller. On a ouvert ce livre parce qu’on avait envie d’un interlude poétique après la lecture d’un roman français de petite tenue et qu’on savait depuis son entrée météoritique dans l’atmosphère avec que Peter Heller était un esthète de l’échappée belle naturaliste. Histoire de prendre un grand bol d’air, pensait-on, juste ça, le temps d’un chapitre ou deux. Une prescription paramédicale,
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits