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Les Délices du mal
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Les Délices du mal
Livre électronique173 pages2 heures

Les Délices du mal

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À propos de ce livre électronique

Une organisation oubliée, un moine capturé par les Aztèques, l'or recherché par les conquistadors, une malédiction, un secret. Trois amis déchiffrent un code qui les conduit à un journal perdu de l'abbé Matias. Une carte qui décrit la localisation d'une cité perdue. Une aventure pleine d'action.

Alicia, Eduardo et Román, déchiffrent un code trouvé par eux dans le Manuscrit Voynich. Ce code les conduit jusqu'au journal d'un moine de l'ordre des Cisterciens, emprisonné par les Aztèques lors de la colonisation de l'Amérique. Maintenant, ils doivent découvrir ce que sont les "DÉLICES DU MAL".

Convaincus qu'il s'agit d'une cité perdue, remplie d'or et de richesses, les trois amis entament un dangereux voyage à travers l'Amérique du Sud et pénètrent dans l'inconnu… dans la zone la plus dangereuse de la forêt tropicale. Et ils sont poursuivis.

LangueFrançais
Date de sortie7 févr. 2018
ISBN9781547516889
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    Aperçu du livre

    Les Délices du mal - Alexander Copperwhite

    LES DÉLICES DU MAL

    Alexander Copperwhite

    À mon père

    Titre : Les Délices du mal

    Idée originale : Alexander Copperwhite

    Première de couverture : Alejandro A. Blanco

    © Tous droits réservés

    Sommaire

    PRÓLOGO

    I – EL NEGRO ESPESO

    II – ORO

    III – DESCUBRIMIENTOS

    IV – SOMBRA Y SABER

    V – PUERTO CABELLO

    VI - ¡BÉSAME Y CORRE!

    VII – PISA A FONDO

    VIII – FUEGO EN EL GALLO VERDE

    IX – PLAN B

    X – ALICIA

    XI – PRESA

    XII – CUENTOS QUE SOBREVUELAN EL VERDE PROFUNDO

    XIII – LA CIUDAD ESCONDIDA

    XIV – EL RETORNO

    XV – MUCHA PESTE Y POCAS NUECES

    XVI – NO HAY TIEMPO QUE PERDER

    XVII – UN VIAJE POR LAS SOMBRAS

    XVIII – DESVÍO OBLIGATORIO

    XIX – A PIE

    XX – LA CUEVA DE LA VIUDA

    XXI – HUEVOS

    XXII – ATACADOS

    XXIII – CENA SECRETA

    XXIV – VAMPIROS

    XXV – RECUERDOS DE SANGRE

    XXVI – DE LO OCULTO Y LA CIENCIA

    XXVII – LA TUMBA DEL HERMANO MATÍAS

    LA RECHERCHE DU BONHEUR PEUT, PARFOIS, ÊTRE DANGEREUSE

    CAR ON RISQUE DE LE PERDRE EN CHEMIN

    Ceci n'est pas une histoire vraie.

    Elle est fondée sur des mythes et des légendes mais celles-ci n'ont aucune base scientifique.

    L'histoire se déroule en Espagne, au Venezuela, en Colombie et dans la forêt amazonienne. Toute ressemblance avec les personnages est pure coïncidence.

    PRÉFACE

    Mes débuts dans la littérature de fiction furent en tant qu’écrivaine indépendante, terme qui s’applique à la personne qui écrit un livre, le corrige, le maquette et le publie en numérique sur quelques plateformes préparées à cet effet, comme Amazon.

    Durant ces premiers pas, j’ai recherché la compagnie de beaucoup d’autres qui, comme moi, se déclaraient indépendants et avec lesquels je partageais toutes les nouveautés qui pouvaient apporter un plus à l’œuvre que l’on essayait de promouvoir, afin de la rendre plus visible. Cette visibilité qui permettait aux lecteurs de s’intéresser à mon livre et de le choisir entre cinquante mille, ou plus, qui peuplaient l’univers d’Amazon.

    Un des écrivains que j’ai rencontrés alors fut Alexander Copperwhite, écrivain prolifique, qui domine particulièrement l’art de créer des books trailers, communicateur naturel, ami fidèle toujours prêt à aider à ne pas sombrer dans l’enfer que représente le monde numérique.

    Alex est devenu un grand ami virtuel et, fruit de cette amitié, il m’a proposé de faire la préface de son dernier roman : Les Délices du mal, ce dont je le remercie énormément pour tout ce que cela représente pour moi.

    Dans Les Délices du mal, on se trouve dans un roman d'action, d'aventure, au sens le plus classique du terme. Comme nous le savons tous, les ingrédients de base de ce genre littéraire sont les voyages, le mystère et le risque introduits dans un mixeur où le mélange de l'action et des décors singuliers ainsi que des acteurs pleins de curiosité, infatigables et courageux nous mènent par la main vers cette aventure de laquelle nous finissons par faire partie, risquant même notre propre vie de lecteur car nous ne pouvons pas arrêter de lire.

    Le roman de Alexander Copperwhite suit respectueusement ce qui a été expliqué. Au début, il nous raconte un fait arrivé il y a longtemps dans la forêt amazonienne et nous donne un avertissement qui nous guidera au long de l'œuvre : « Attention aux délices du mal ».

    À partir de ce point, et à l'époque actuelle, nous vivrons avec ses personnages Alicia, Eduardo et Román une aventure où l'on découvrira des histoires qui parlent d'un passé cruel ; un manuscrit secret compliqué, mais pas impossible à déchiffrer, un livre qui indique le chemin à suivre vers le trésor, un journal qui dévoile la clé, un voyage dans la forêt amazonienne chargé de complications, des moines fanatiques prêts à empêcher les protagonistes d'arriver à bon port. Le tout parsemé de situations de vrai danger, de peur, de bataille, d'intrigue, de fantaisie, quelques touches d'humour et, bien sûr, une fin inattendue, où l'amitié triomphe et la récompense arrive.

    Comme je disais au début, nous sommes face à un vrai roman d'aventure, écrit dans une bonne prose, agile et prenante qui vous attrapera dès les premières lignes. Un roman avec lequel vous passerez un bon moment et qui, sans aucun doute, fera les délices des jeunes et des moins jeunes. Un roman à lire.

    Córdoba, le 30 décembre 2013

    María José Moreno

    I - LE NOIR DENSE

    Les rêves sont doux et agréables. Ils marquent les objectifs à poursuivre et conditionnent nos vies. Ils sont faits d'une matière bizarre et aérienne, ils sont difficiles à atteindre bien qu'incroyablement plaisants lorsqu'on y arrive. Mais la différence entre un rêve et un cauchemar... elle ne se distingue qu'à la fin de l'histoire. Parfois, on ne s'y attend pas.

    *

    Il y a trente ans, quelque part dans la forêt amazonienne...

    Les cocotiers sauvages, entourés par la broussaille qui poussait librement, semblaient des murs infranchissables qui coupaient la route de l'expédition. La plupart des animaux s'éloignaient en entendant les pas des hommes qui, suivis du sifflement de la machette, effrayaient les habitants de la forêt peu habitués à leur présence. Certains, les plus courageux ou les plus inconscients, s'approchaient pour voir de près ces étranges êtres qui envahissaient leur territoire sans aucun respect.

    Les branches vertes tombaient à terre, couvrant le nouveau chemin à parcourir. Les yeux des explorateurs se posaient sur tout ce qui leur semblait étrange, menaçant, effrayant ou inconnu. Mais, surtout, les intrus ne cessaient d'observer un vieux bout de  papier décoloré. Une carte qu'ils avaient trouvée à l'intérieur d'un vieux livre tout mité.

    — Ce n'est pas possible ! s'exclama le plus vieux d'entre eux, la porte devrait être ici.

    La rage envahit le calme habituel qui le caractérisait et, sans en être tout à fait conscient, il tapa du pied sur le sol avec force et donna un coup de pied sur un tronc tombé à terre qui se trouvait à ses côtés.

    — Tous ces efforts pour rien !

    Tout à coup, son compagnon, un homme d'un âge moyen habillé de vêtements d'expédition de haute qualité, se mit à ses côtés et lui dit :

    — Tu es sûr de ne pas t'être trompé en interprétant les indications ?

    — Bien sûr ! Tu vois ? On est exactement à l'endroit indiqué par le GPS. Juste au milieu des quatre grandes collines.

    — Et si on s'est déviés ? demanda l'homme d'âge moyen.

    — Je ne crois pas, mais on devrait grimper à un arbre et vérifier notre position de là haut.

    — Je trouve que c'est une bonne idée.

    — Regarde celui-là. Il a l'air facile à atteindre, dit le plus vieux en montrant un énorme arbre dont les racines ressortaient du sol et se croisaient entre elles.

    L'homme d'âge moyen appuya son fusil sur le tronc, posa son lourd sac à dos et se prépara à grimper.

    —Voyons si on est au bon endroit, murmura-t-il avant de faire le premier pas.

    Il utilisa les branches des broussailles qui entouraient l'arbre, s'agrippa aux saillies et fissures créées par les animaux et, créant des points d'appui et d'amarre avec sa machette aiguisée, l'homme d'âge moyen arriva finalement à monter au sommet de ce colosse de la nature. Il sortit une boussole qu'il gardait dans sa poche latérale et l'aligna avec la carte.

    — Je vois... marmonna-t-il, déçu. Puis il commença sa descente.

    Son aveuglement l'empêchait de se concentrer sur ses pas ; la déception le minait, l'inquiétude pour l'argent investi perdu le rongeait, ses espoirs s'évanouirent et un frisson lui parcourut le corps, provoquant qu'il perde la notion du temps.

    Maudite soif d'aventures et de richesses, pensa-t-il.

    Ses mains suaient tellement qu'en s'accrochant aux branches il ne pouvait pas se tenir fermement. Mais il ne s'en rendait pas compte. Ses pieds se tordaient entre les fissures, se pliaient comme s'il était un maladroit débutant.

    — Maudite carte et maudit livre ! grommela-t-il.

    Il appuyait son corps contre le tronc de l'arbre mais n'arrivait pas à s'agripper ; il remuait ses doigts mais ne trouvait pas par où se tenir.

    — Mon Dieu ! cria-t-il, désespéré.

    Jusqu'au moment où le vieil homme l'attrapa fortement par la taille et lui fit comprendre qu'il n'était qu'à un mètre du sol.

    — Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

    — Je ne sais pas très bien. Je pense que je n'étais pas concentré sur la descente.

    — Et tu as vu quoi, là haut ? On est au bon endroit ou non ? demanda le plus vieux, sans prêter attention à la peur ressentie par son compagnon.

    L'homme d'âge moyen secoua son pantalon et sa chemise, enleva quelques feuilles prises à ses cheveux et sortit la vieille carte.

    — Malheureusement, on est au bon endroit. Juste au centre des quatre collines. L'alignement est parfait. Les coordonnées sont celles de la carte. Le GPS ne nous a pas menti.

    — Et la porte ?! Où se trouve la maudite porte dont parle le livre ?!

    Ils réfléchirent tous les deux, méditèrent sur leur situation et regardèrent tout autour, jusqu'à ce que :

    — Où sont les autres ? demanda le plus vieux.

    Le groupe des six porteurs et des deux guides qui les accompagnaient ne se trouvait nulle part.

    — Je n'aime pas ça, dit celui d'âge moyen.

    Un silence absolu s'était emparé de la forêt. On n'entendait même pas le vent qui berçait la nature. Les singes, les oiseaux, les reptiles et même les insectes, avaient disparu. L'odeur de la terre, désormais neutralisée, manquait de nuances, de goût ou d'une quelconque caractéristique. C'était comme s'ils venaient d'entrer dans une chambre stérile, isolée de tout type d'existence ou de stimulus gustatif.

    Une ombre commença à couvrir cet endroit. La flore s'entremêlait, formant une coupole parfaite qui empêchait les rayons du soleil d'entrer. Rien ! Tout ce qui aurait dû être vert et frais brûlait, mais sans la moindre flamme ; on distinguait juste quelques fines lignes jaunes qui ressemblaient à des lames incandescentes et pointues dévorant toute matière à leur passage. Les cendres s'éteignaient comme des lucioles mourant dans l'air et leurs restes disparaissaient dans le néant absolu, comme si elles n'avaient jamais existé.

    La coupole se formait à un rythme constant et imparable, produisant un vide parfait dans le chaos naturel. La terre s'asséchait en faisant des grumeaux qui se transformaient en sable fin semblable à celui du désert ; l'air se viciait, s'épaississait, tout en devenant gazeux et difficilement respirable.

    — Que se passe-t-il ? demanda, terrifié, le plus vieux, incapable de distinguer quoi que ce soit autour de lui.

    L'homme d'âge moyen sortit un briquet Zippo de sa poche et en frotta la pierre provoquant d'intenses étincelles qui illuminèrent la coupole pendant un court espace de temps.

    — Essaie encore une fois, murmura le vieux, qui luttait pour ne pas perdre son sang-froid.

    Sans y réfléchir à deux fois, il frotta vigoureusement la pierre du briquet et les étincelles brillèrent à nouveau, mais sans allumer la mèche trempée.

    — Nous sommes perdus ! bégaya le vieux, vaincu

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