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Guerrier De Rêve: Alliance Des Guerriers De L'Ombre Livre 1
Guerrier De Rêve: Alliance Des Guerriers De L'Ombre Livre 1
Guerrier De Rêve: Alliance Des Guerriers De L'Ombre Livre 1
Livre électronique474 pages8 heures

Guerrier De Rêve: Alliance Des Guerriers De L'Ombre Livre 1

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À propos de ce livre électronique

J'affronterais une légion de démons pour conquérir son amour
Je suis le Roi Vampire du Royaume de Tehrex
Mes Guerriers des Ténèbres et moi sommes tout ce qui protège les humains
Du mal qui cherche à les détruire
Alors pourquoi je m'écroule aux pieds de cette mortelle ?
Elle ne sait pas qu'elle est ma Compagne Prédestinée
Elle seule protège une partie vitale de mon âme
Mais la vengeance est un mur dressé entre nous
Je dois percer l'armure de cette chasseuse de vampires
Je dois me faire accepter par elle, gagner sa loyauté
Et finalement son amour
Avant qu'elle ne plante un pieu dans mon cœur.

- Lisez le premier livre de la série Guerrier de rêve dès MAINTENANT ! Plongez dans l'histoire d'amour de Zander Tarakesh, le roi vampire le plus sexy, et de sa Compagne Prédestinée, Elsie Hayes, qui est déterminée à le détruire, lui et son espèce.
LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie28 sept. 2023
ISBN9788835456292
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    Aperçu du livre

    Guerrier De Rêve - Brenda Trim

    Guerrier de rêve

    GUERRIER DE RÊVE

    ALLIANCE DES GUERRIERS DE L`OMBRE LIVRE 1

    BRENDA TRIM

    Traduction par

    MARIE-ROSE RAMBOZ

    Copyright © 2015 par Brenda Trim

    Éditeur : Chris Cain

    Couverture par Patricia Schmitt (Pickyme)

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux et événements sont le fruit de l'imagination des auteurs ou ont été utilisés de manière fictive et ne doivent pas être considérés comme réels. Toute ressemblance avec des personnes, vivantes ou décédées, de véritables événements, des lieux ou des organisations existantes, est entièrement fortuite.

    Tous droits réservés. À l'exception de citations utilisées dans les critiques, ce livre ne peut pas être reproduit ou utilisé en totalité ou en partie par quelque moyen que ce soit sans l'autorisation écrite des auteurs.

    Vellum flower icon Réalisé avec Vellum

    Ce livre est né de la vie extraordinaire et de la mort malheureuse d'un homme très important. John Andrew DeCaprio sera toujours aimé et commémoré. Merci pour ton amour !

    Nous tenons à remercier tout particulièrement le mari de Brenda, Damon Trim, pour la conception de notre site web.

    Ce livre est le début d'un nouveau voyage pour nous, et nous voulons remercier toute notre famille et tous nos amis de nous avoir accompagnés dans ce voyage dans le monde digital !

    TABLE DES MATIÈRES

    Prologue

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre 1

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre 2

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Dix-Huit

    Chapitre Dix-Neuf

    Chapitre Vingt

    Chapitre Vingt-Et-Un

    Chapitre Vingt-Deux

    Chapitre Vingt-Trois

    Chapitre Vingt-Quatre

    Chapitre Vingt-Cinq

    Chapitre Vingt-Six

    Chapitre Vingt-Sept

    Chapitre Vingt-Huit

    Chapitre Vingt-Neuf

    Chapitre Trente

    Chapitre Trente-Et-Un

    Chapitre Trente-Deux

    Chapitre Trente-Trois

    Chapitre Trente-Quatre

    EXTRAIT DE GUERRIER MYSTIQUE, l'Alliance des Guerriers de l'Ombre livre II

    Extrait De Nouveaux Départs Magiques, Du Livre Sorcellerie De La Quarantaine 1

    EXTRAIT DE MÉTAMORPHOSE MAGIQUE, QUARANTAINE MYSTIQUE DANS LE MAINE livre I

    Note des autrices

    Autres Ouvrages De Brenda Trim

    Notes

    PROLOGUE

    Des vampires ? Se demanda Dalton alors qu'il gisait dans une mare pourpre qui ne cessait de grandir. Doutant que ce qu’il vivait puisse être réel, il dressa mentalement un inventaire de sa situation. Gorge déchiquetée. Poitrine criblée de blessures. Et beaucoup trop de morsures pour les compter. Mais que diable était devenu Jag ? Dalton n'avait jamais rencontré auparavant autant de force chez un homme. Dès qu’il avait vu les crocs pointus et acérés qui dépassaient de sa bouche, il avait compris qu'il allait avoir des problèmes. Un seul regard dans ces yeux hantés et sinistres disait tout ce qu’il y avait à savoir. Jag était un vampire.

    Les membres de Dalton n’étaient plus que des briques de plomb à ses côtés. Putain, il n’arrivait pas à les soulever pour contenir le sang qui s'écoulait des blessures à son cou, son ventre et son thorax. Bats-toi, Elsie a besoin de toi ! Le râle de chacune de ses respirations lui glaçait le peu de sang qui restait dans ses veines. Il ne s’en sortirait pas. Le martèlement de tambour dans sa poitrine ralentit et la douleur diminua. L’image de son épouse, Elsie, et de son beau visage en forme de cœur envahit son esprit. Il l'aimait plus que tout et ne voulait pas la quitter. Il réussit à faire glisser ses doigts sur le sol et à rapprocher le téléphone.

    Il composa le numéro et ferma les yeux lorsqu'il entendit la voix sulfureuse de sa femme sur sa messagerie. Il comprit qu'il n'avait plus assez de mots en lui pour l'avertir correctement des dangers qui existaient.

    « Je n'ai pas beaucoup de temps… Je t'aime Elsie. Je t'aimerai toujours. Bye, bébé ».

    Il s'inquiétait pour son épouse. Qui le préserverait du mal qu’il savait maintenant rôder dans la nuit ? Il voulait la protéger et ne le pouvait pas. Son âme elle-même criait à l'injustice de tout cela.

    Qu'est-ce que… Un sentiment de paix absolue enveloppa Dalton et la plus brillante des lumières blanches envahit la pièce. Ce sentiment de calme était choquant et en totale opposition avec l’attaque brutale qu’il avait subie. Il était en train de mourir, et ça le foutait en rogne.

    Ses paupières se fermèrent et ses dernières pensées furent pour sa ravissante épouse, le jour de leur mariage. Il vit ses longs cheveux bruns ondulés et bouclés avec de petites fleurs blanches retombant autour de son visage. Ses yeux bleus et clairs exprimaient toute la profondeur de son amour pour lui. Elle tenait un bouquet de jasmin dans ses mains et portait une simple robe blanche sans bretelles. Il n’avait jamais rien vu d’aussi magnifique. Lorsqu’il la regarda dans les yeux et qu'ils échangèrent leurs vœux, il sut qu'il l'aimerait jusqu'au jour de sa mort.

    Il n’avait tout bonnement pas imaginé que ce jour arriverait si tôt.

    CHAPITRE UN

    Elsie se réveilla, un hurlement coincé entre les lèvres. Elle était couverte de sueur et ses draps étaient emmêlés autour de ses jambes. Sa sœur remuait à ses côtés sur le grand matelas. Elle ne voulait pas la réveiller et enfonça un poing dans sa bouche, étouffant le cri qui se frayait encore un chemin dans sa gorge alors que les images de son cauchemar continuaient de la consumer. Peu importe combien de temps et de force elle mettait pour lutter contre eux, les souvenirs et les visions ne la quittaient pas.

    Cela commençait toujours de la même façon : elle, debout sur le linoléum craquelé dans le long hall du foyer d’accueil où Dalton avait été assassiné. Elle avait revécu cette nuit d'innombrables fois dans son intégralité au cours des dix-huit derniers mois. Elle ferma les yeux et les serra très fort, alors que les images inondaient son cerveau endolori pour ce qui lui semblait être la millionième fois.

    Un véritable carnage l’entourait. Des éclaboussures de sang recouvraient les murs, et des mares de fluide pourpre étaient en train de se figer sur le sol en damier noir et blanc. Elle eut la nausée quand elle vit un morceau de viande rouge vif sur le sol… De la chair. Des fanions et des cônes jaunes bordaient les murs et le sol, au milieu du massacre. Son estomac se révolta tandis que son corps s’engourdissait.

    Entre deux haut-le-cœur, elle avait murmuré un appel à l'aide. Personne n'avait répondu et elle s'était effondrée. Sans se soucier du sang dans lequel elle s’était affalée, elle regardait son époux allongé dans une mare de liquide écarlate, ses yeux éteints semblaient fixés sur elle. Son cou béant avait été déchiqueté. Combien de temps était-elle restée assise là, à crier, elle ne le savait pas. Finalement, un policier l'avait escortée loin du corps de Dalton et hors de la maison, où son cauchemar ne fit que s’aggraver lorsqu'elle s'était retrouvée face à une masse de journalistes hurlant des questions sur le fait que son mari était la dernière victime de TwiKill. Son monde s'était écroulé brutalement cette nuit-là. À ce moment-là, dans sa poitrine, un trou noir géant avait implosé en une souffrance infinie.

    Aujourd’hui, dix-huit mois plus tard, ce trou noir avait développé des épines et avait fini par transpercer son cœur. La douleur la força à se mettre en boule sur son lit. Elle détestait le pouvoir que ces réminiscences avaient sur elle. Rejoindre la SOVA – Survivors of Vampire Attacks ¹ – avait été un moyen de reprendre un peu la main sur ce pouvoir. Malgré cela, elle avait toujours envie de redevenir une étudiante normale. Tu n'es pas normale depuis que tu as eu trois ans, pensa-t-elle avec ironie.

    Même les souvenirs de son enfance ne pouvaient effacer la douleur de sa perte. Peu importait combien de temps s'était écoulé, l’assassinat de Dalton semblait toujours aussi incroyable. La police ne savait toujours pas qui était le coupable, et les inspecteurs responsables de l’affaire débitaient les mêmes excuses minables à la presse depuis un an et demi. Ils étaient incompétents et n'avaient pas réussi à comprendre plus d’une fraction de ce qu'elle avait appris durant les quarante-huit premières heures suivant le meurtre. Non pas qu'elle aurait pu leur dire ce qu'elle avait appris. Elle ne le pouvait pas, faute de risquer sa propre liberté ou celle de ses amis. À l’instant où la police aurait vent des faits, ils auraient tous été accusés d'un crime.

    Elle sauta du lit et se dirigea à la salle de bains où elle rendit promptement le maigre contenu de son estomac. C'était la même chose, jour après jour, depuis ce qui semblait être une éternité. Accablée par une tristesse sans fin, elle était à peine capable de fonctionner.

    Sans cesse interrompu par ses cauchemars, le sommeil appartenait au passé. Elle pouvait s'accommoder des cernes, mais sa mémoire confuse et son irritabilité étaient une autre histoire. Elle vivait de boissons énergisantes et de sucreries. Elle ne se souvenait pas de la dernière occasion où elle avait pris un repas complet, car le chagrin érigeait une barrière dans sa gorge. Entre les cercles noirs sous ses yeux et sa perte de poids, elle ressemblait à un zombie. Bon sang, elle se sentait comme un zombie.

    S'essuyant la bouche une fois les spasmes de son estomac calmés, elle tira la chasse d'eau et pria pour la millionième fois pour une pilule magique qui ferait disparaître la douleur. Malheureusement, la science n'était pas de son côté sur ce coup.

    Après s'être lavé le visage et brossé les dents, elle alla voir sa sœur. Tout au long de sa vie, Cailyn s'était sans cesse assurée qu’Elsie était en sécurité et qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin. Même si elles vivaient à deux États de distance maintenant, rien n’avait changé avec ses appels quotidiens et ses visites bimensuelles. Cailyn était la seule famille qui lui restait et son dernier salut. Elsie l'aimait plus que tout.

    Heureusement, sa sœur ne l'avait pas entendue dans la salle de bains et elle dormait toujours. Elle n'avait ni besoin ni envie de se faire sermonner encore sur son manque d'alimentation et sa perte de poids.

    Sans faire de bruit, elle attrapa son peignoir derrière la porte de sa chambre à coucher et se dirigea dans le salon. Elle s'arrêta d'abord à la cuisine pour prendre une boisson énergisante avant d’aller s'affaler sur le futon qui faisait office de canapé et de lit d'appoint. En ouvrant son remontant, elle saisit son ordinateur portable. Elle devait mettre la touche finale à un rapport qu’elle devait remettre lundi. En attendant que son ordinateur portable démarre, elle ouvrit son agenda et parcourut son programme de travail. Elle faisait des services supplémentaires pour pouvoir garder son appartement et compenser la perte de revenus. En réalité, elle utilisait ses activités comme d'un dérivatif à son chagrin écrasant.

    Sa tête retomba en arrière sur le futon et elle regarda longuement les couvertures mexicaines colorées qui lui rappelaient son quotidien avec Dalton. Le salon était petit, mais confortable. Et il était encore rempli de souvenirs de sa vie avec son défunt mari. Elle ne pouvait simplement pas supporter de se séparer de leurs souvenirs. Des larmes s'accumulèrent dans ses yeux. Ne serait-elle jamais libre ?

    Elsie s’emmitoufla davantage dans son manteau noir et resserra son écharpe lorsqu'une brise s’ouvrit un chemin dans son dos. Il faisait un froid de canard à Seattle à cette époque de l'année. Et c’était aussi presque toujours très humide. Les quartiers très arborés auraient dû réduire le vent, de même que les maisons construites les unes contre les autres. Malheureusement, cela n’arrangeait rien pour diminuer la fraîcheur qui s'infiltrait jusque dans ses os.

    En frissonnant, elle remonta le col de son manteau et rabattit son bonnet rose sur ses oreilles. Il faisait froid et par-dessus le marché, il avait commencé à bruiner. Le printemps ne devrait pas être aussi glacial. Mais, elle devrait déménager dans le Sud pour avoir un temps plus chaud.

    « Prenons un burrito pour le dîner, je sais que ton frigo est vide. Tu as vraiment besoin de manger au moins un repas aujourd'hui », dit Cailyn en liant son bras à celui d'Elsie, et elles se dirigèrent en bas de la rue.

    « J'essaie de manger, tu sais. Je n'arrive juste pas à garder quoi que ce soit dans l’estomac. Et avant que tu ne fasses la mère poule de nouveau, je vais essayer », répondit Elsie en envisageant un parapluie pour les couvrir.

    Depuis qu'elle était venue vivre à Seattle, où il semblait pleuvoir constamment, elle s'était habituée à être aussi humide que le reste de la ville.

    Elles se hâtèrent de descendre la rue et échangèrent au sujet des derniers devoirs d’Elsie avant qu'elle ne soit diplômée de l'université le mois prochain. Le temps s'était écoulé lentement depuis la mort de Dalton et Elsie n'arrivait toujours pas à croire que son bachelor était enfin à portée de main. Puis, n’ayant pas envie de replonger dans les souvenirs encore une fois aujourd'hui, elle se concentra sur le fastfood. Cailyn lui tint la porte et elles entrèrent. Un air chaud, au parfum de cumin et de substances graisseuses, la heurta de plein fouet lorsqu'elles s’engagèrent dans l'établissement. Son estomac se mit à gronder. Elle avait plus faim qu'elle ne l'imaginait. Elle enleva sa veste et la secoua pour en faire tomber l'eau accumulée dehors, puis elle se retourna pour examiner le menu.

    Cailyn se pencha sur elle, son souffle chaud lui effleurant la joue, et elle lui chuchota à l'oreille :

    « El, tes pare-chocs sont enclenchés et il y a deux beaux mecs qui l'ont remarqué. »

    La chaleur envahit les joues d'Elsie. Elle portait un soutien-gorge sans rembourrage, ce qui n'offrait aucune protection sous son Henley ajusté.

    « Oh mon Dieu, et chez moi il n'y a que des tétons à admirer », murmura-t-elle en réponse.

    « Tu n'as pas tort là-dessus, sœurette. Ça ne veut pas dire qu'ils n’aiment pas le spectacle. »

    Un profond gémissement masculin fit rougir Elsie. Elle jeta un regard rapide du coin de l'œil et aperçut une taille fine enveloppée dans un pantalon de cuir noir moulant. Mue par une force inconnue, elle était attirée par ce qu'elle observait et se retourna pour mieux apprécier le spécimen dans son entier.

    Son attention suivit une montagne de muscles vers le haut, le long de son abdomen et de sa large poitrine, et s’arrêta sur les yeux les plus bleus qu'elle n'avait jamais vus. Des courants électriques circulaient sous sa peau tandis qu'il la dévorait du regard comme si elle était un repas gastronomique qu'il avait l'intention de savourer, lentement et complètement. L’estomac d’Elsie se serra de désir pour l’homme dont les lèvres pleines se retroussèrent en une moue sensuelle. C'était l'homme le plus sexy qu'elle ait jamais vu.

    Une douleur insupportable fleurit au fond d'elle, suivie d'une curieuse sensation d'attraction. Elle voulait accomplir avec cet homme des actes érotiques que certains États considéraient illégaux. Une bête de sexe venait de s'éveiller, prise de désir pour cet homme étrange et provocant, ce qui était incroyablement déstabilisant. Bon sang, de qui se moquait-elle ? Elle était terrifiée.

    Une drôle de palpitation et une souffrance dans la poitrine lui coupèrent la respiration alors que la culpabilité l'assaillait. Elle ne devrait pas avoir ce genre de pensées. Dans son esprit et son cœur, Dalton était toujours son époux, et elle le trahissait avec ces pulsions. Elle avait fait le serment d'être loyale et d'aimer son mari jusqu’à sa mort et c'est ce qu'elle allait faire. À la façon dont son cœur souffrait, et dont Dalton lui manquait, elle ne pouvait pas imaginer qu'il y ait un jour quelqu'un d'autre dans sa vie.

    Elle baissa la tête et se frotta les tempes, espérant effacer l'image gravée dans ses rétines. Ce n'était pas bien de reluquer ce canon. Troublée, elle remit sa veste et se précipita vers le comptoir. Elle bredouilla une commande pour Dieu seul savait quelle nourriture, et tenta de lancer un regard à sa sœur. Cailyn n'avait heureusement aucune idée du désir d'Elsie pour monsieur-les-yeux-bleus. Les questions de sa sœur étaient la dernière chose qu'elle voulait.

    « On a un admirateur », dit Cailyn en heurtant son épaule contre celle d'Elsie.

    « Tais-toi. Ce n'est pas vrai », marmonna Elsie.

    « Tu as été hors-jeu trop longtemps. Il est carrément en train de te mater ». Elsie serra les dents en écoutant Cailyn. « Il est sexy… », Elsie jeta un autre coup d'œil à monsieur-les-magnifiques-yeux-bleus, « … Et semble être prêt à se dévouer comme une opportunité à saisir. »

    Les yeux d'Elsie s'élargirent quand elle remarqua que ces muscles étaient bandés. Partout. Ouah, son pantalon en cuir laissait peu de place à l'imagination. Un mot traversa son esprit… Énorme. Elle ressentit une fois de plus ce désir et cette attraction.

    « Même pas en rêve », déclara Elsie, un grain de honte fleurissant aux côtés de sa culpabilité. Elle n'était pas comme ça. En se détournant, Elsie pensa à ses vœux et à son amour pour son mari, mort ou non. Dès que sa commande fut prête, elle se rua hors de l'établissement sans un regard en arrière.

    Zander observa la frêle femelle humaine se précipiter hors du restaurant. Quelque chose en elle lui était familier, mais tout ce sur quoi il pouvait se concentrer était à quel point elle était belle et intrigante. L'arc de cupidon de ses lèvres s'était aminci quand elle avait fui le bâtiment. L'image lui donnait une impression de fausse note. Elle aurait toujours dû sourire, et ses lèvres auraient été encore plus jolies enroulées autour de sa bite. Il se reprochait son obsession pour la femelle. Oui, elle était sexy et avait attiré son attention comme aucune femelle ne l'avait fait auparavant, mais il n'avait jamais couché avec une humaine et n'avait pas l'intention de commencer maintenant. De plus, il n'aimait pas les aventures d'un soir et c'était tout ce qu'il pouvait avoir avec une humaine.

    Les humains étaient des êtres fragiles, ignorant que toutes les légendes mythiques et fantastiques n'étaient pas des histoires du tout. En tant que roi des vampires du royaume de Tehrex, il était de son devoir de faire respecter le décret de la Déesse et de protéger les humains des démons ainsi que de leurs scrimes. Ce travail ne laissait pas de place à grand-chose d'autre.

    Il secoua la tête en constatant qu'il était tenté par la femelle, et fut surpris de voir à quel point il lui était difficile de s'empêcher de suivre son parfum alléchant de chèvrefeuille. Bien sûr, il pouvait coucher avec elle et s'effacer de sa mémoire, mais il voulait davantage. Il était fatigué des badinages insipides. Il était l'un des rares dans le royaume à nourrir encore le grand espoir de trouver sa Compagne Prédestinée. Le fait que ses pensées s'attardaient sur cette femelle démentait ces croyances. Elle était humaine et n’était donc pas celle qui était faite pour lui.

    Sors-la de ton esprit, crétin ! L'ordre tomba dans l'oreille d'un sourd alors que le désir le consumait.

    Comme un accro, il repassait chaque instant dans sa tête, depuis la seconde où elle était entrée dans l'établissement. Le froid avait rougi son visage, et ses tétons s'étaient dressés de manière attrayante contre son haut. Son ouïe fine avait capté la conversation entre les deux femelles et elles ne se trompaient pas au sujet de la taille des seins de la femelle, mais il les trouvait juste parfaits.

    D’un seul coup d'œil, son cœur s'était emballé dans sa poitrine, la sueur avait perlé sur son front et de l'électricité statique avait glissé sous sa peau. Ses crocs avaient douloureusement jailli dans sa bouche. L'espace d'un instant, lorsque leurs regards s'étaient croisés, son âme avait vibré. L'énigmatique femelle avait été au contrôle de son corps à ce moment-là, et il avait dû fermer les paupières, de peur que la lueur en émanant ne révèle sa véritable nature.

    Son doux parfum de chèvrefeuille avait allumé un enfer dans ses veines. Sa verge s'était durcie au moment où la fragrance avait atteint ses narines. L'impulsion d'être nu et en sueur avec elle était devenue irrésistible. À tel point qu'un gémissement s'était échappé de ses lèvres. Un putain de gémissement.

    Kyran, qui, à ce moment-là, gloussait discrètement à côté de lui, le lui rappellerait pour toujours. Non pas que son tordu de frère puisse se permettre de la ramener, mais Zander n'avait jamais perdu pied ainsi auparavant. Pour la première fois en sept cent soixante-cinq ans d'existence, il peinait à contrôler son esprit et son corps.

    Zander secoua la tête à l’attention de ses guerriers. Il était venu à Confetti après avoir rencontré une humaine enchanteresse, pour chercher à se détendre. Le problème était que personne ne lui plaisait. Il souhaitait ce que mamai ² et da ³ avaient partagé.

    Du bonheur. Un amour véritable et durable. Un aboutissement, être entier.

    Il voulait trouver sa Compagne Prédestinée.

    Ce n'était pas près d'arriver, vu que la Déesse n'avait béni aucun couple depuis qu'il était devenu roi des vampires, plus de sept siècles auparavant. Il avait fourni de gros efforts pour satisfaire la Déesse et avait accompli des progrès comme il n'y en avait jamais eu précédemment dans le Royaume de Tehrex. Il avait initié et constitué l'Alliance des Ténèbres et formé les Guerriers de l’Ombre, la première armée du royaume, mais la malédiction perdurait.

    « J'ai tellement besoin d'une femelle que c'est même pas drôle. Si c'était pas pour leur haleine à faire griller les cheveux, je me taperais bien cette petite démone de feu sexy », dit Orlando, attirant l'attention de Zander.

    En mettant de côté ses pensées sur ce qu'il ne pouvait pas changer, Zander parcourut la foule des yeux. Il cherchait Lena, une de ses rares partenaires préférées. Il avait entendu dire qu'elle était là et ce soir, il avait besoin de soulager sa tension.

    « Tu as peur que la température monte trop, O ? Tu ne sais pas gérer quelques flammes ? » le taquina Rhys.

    Orlando jeta un bretzel apéritif sur Rhys.

    « Va t’faire foutre, connard. »

    Un délicieux parfum de chèvrefeuille agita les sens de Zander, le ramenant un peu plus tôt dans la nuit. Il avait été obsédé par cette humaine pendant plusieurs heures avant de se rappeler qu'elle avait fait la une des quotidiens plus d’un an auparavant. C’était après le meurtre de son mari, lorsque tous les médias de la région avaient étalé sa misère en page couverture des journaux.

    « Orlando. Tu te souviens de cette histoire où un assistant socio-éducatif a été assassiné, il y a environ un an et demi ? » demanda Zander, redirigeant la conversation.

    « Hein ? Oh, euh, ouais. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

    « Juste par curiosité. Kyran et moi avons croisé la veuve ce soir », répondit Zander.

    « Elle avait l’air d’être une chouette fille. Elle n'a pas posé de problèmes au département. Elle a dit quelque chose ? »

    « Nay ⁴. On ne lui a pas parlé. Des scrimes étaient responsables, aye ⁵ ? » Zander voulait se venger pour la belle femelle. Il ne pourrait peut-être jamais l'avoir, mais il ferait cela pour elle. Il y avait une ancienne douleur dans ses yeux bleu clair qu'il détestait voir.

    « Ouais, leur magie était partout sur le corps et la scène. Pourquoi ? » demanda Orlando, les sourcils froncés et la mâchoire crispée. Zander comprenait la confusion de son guerrier. Il n'y avait aucune raison pour qu'il examine ce dossier de près.

    « Avez-vous localisé les responsables ? » Zander sirotait son scotch en regardant autour de lui à la recherche de l’origine de la senteur provocante.

    « Non. Santiago et moi n'avons pas saisi l'affaire. Nous n'en avons pas vu la nécessité. Tu sais combien il est difficile de retrouver un scrime en particulier », dit Orlando, un sillon marquant son front.

    « Je veux que vous, preniez l'affaire en main tous les deux, et que vous découvriez le responsable. Rouvrez le cas s’il le faut », ordonna Zander. Son guerrier était assez intelligent pour ne pas poser de question et acquiesça. « Bien, maintenant quelqu'un a vu Lena ? »

    Orlando ricana et lui tapa sur l'épaule. « Non, altesse. J'étais trop occupé à parler boutique avec toi. »

    Une autre vague de chèvrefeuille l'atteignit et son corps réagit au parfum délectable, se durcissant dans son pantalon. Et bon sang, voilà que ses crocs sortaient de ses gencives. Il passa sa langue sur les dents devenues réfractaires et fut stupéfait d'avoir une telle réaction. Ça devait être parce qu'il ne s'était pas envoyé en l'air depuis des mois.

    Il continua à chercher Lena, en scrutant la grande piste de danse. De nombreuses lumières colorées ainsi que des lasers rebondissaient sur les chevrons en acier du plafond et sur le ciment terni des murs. Il ne voyait pas le visage en forme de cœur de l'humaine parmi la foule suante et tournoyante. Il passa en revue les deux bars. Elle n'était pas là non plus. Il reposa ses bras sur le dossier des chaises à côté de lui et regarda vers le hall de salles privées. Rien.

    Il secoua la tête et se rappela qu'il fallait qu’il cherche Lena, pas l'humaine. Cela ne l'empêcha pas d'ouvrir ses sens et sa télépathie. Il ne capta rien de l'humaine dans le club. L'odeur ne venait pas d'elle. Il ressentit une déception profonde à cette constatation. Mais, pourquoi ?

    De nouvelles voix ramenèrent son attention à la table. Orlando était parti avec une femelle et ses frères, Kyran et Bhric, les avaient rejoints. Il ne s’était pas rendu compte à quel point il était devenu préoccupé. Normalement, il était conscient de tout ce qui se passait autour de lui. Il ne pouvait pas se permettre d'être aussi distrait, pas dans sa position. Il se redressa sur sa chaise et se reprocha de ne pas être plus vigilant.

    « Non, tu es un crétin fini. Une assemblée entière de sorcières ne serait pas capable de réparer le foutoir que ton escapade avec elle pourrait créer. Tu ruinerais la pauvre fille. Remercie la Déesse de ne pas avoir doté les cambions de l’aptitude d'un vampire à effacer les souvenirs chez les humains. Tu laisserais toute la population femelle humaine de Seattle comme des coquilles vides. Tu ne t'approches pas du personnel de mon hôpital », dit Jace à Rhys.

    Zander se demanda ce qu'il avait manqué. Rhys sourit et passa son bras sur le dossier de la chaise à côté de lui. Des ennuis se préparaient derrière les yeux kaléidoscopiques du cambion.

    « Hum… les capacités des vampires. Hé, Bhric, j'ai une idée et je pense que tu vas aimer », lança Rhys en se redressant, l'excitation évidente dans chacun de ses mouvements.

    « Eh bien partage », sourit Bhric en se penchant en avant, croisant ses bras épais sur la table décorée par des taches de peinture. Zander voulait frapper l'arrière de la tête de son frère pour encourager Rhys. Ils le savaient tous très bien à quoi s’en tenir avec lui.

    « C'est dur d'être avec des femelles humaines parce qu'elles remarquent des différences chez moi quand je baise, alors je dis, on se tape les humaines à deux et tu effaces — »

    L'horreur l'envahit en entendant ce que son guerrier était en train de proposer. « Absolument pas ! Aucun vampire n'utilisera son pouvoir sur un esprit humain pour que tu puisses les baiser. Avec la façon dont vous autres, vous passez d'une femelle à l'autre, nous serions exposés avant l'aube. Il y a bien assez de femelles consentantes dans le royaume », interrompit Zander avant que cette conversation n’aille plus loin.

    Le problème était que l'idée avait été lancée et qu'il pouvait voir que les deux mâles cogitaient dessus. Il poussa un grognement en guise d'avertissement. « N'y pensez même pas, bande d’imbéciles. Je suis sérieux ». Il songea à promulguer une loi interdisant à ses sujets d'utiliser leur contrôle mental de cette manière sur les humains. Un tel abus de pouvoir allait à l'encontre de ses convictions. Le royaume et ses surnaturels valaient mieux que ça. Ils étaient des protecteurs, pas des prédateurs de la race humaine.

    Le bruit de verre qui se brise attira son attention. Il remarqua que chacun de ses guerriers s'était mis en mode combat. De l'autre côté du bar, un lutin se disputait avec un démon des mers. Le satané petit diablotin s'était emparé du talisman de transformation du démon des mers qui était maintenant un poisson hors de l'eau, littéralement, manquant d'air. Les femelles commencèrent à crier à la vue du gros poisson. Zander secoua la tête. Les lutins étaient connus pour être des démons espiègles, mais ils n’avaient pas de mauvaises intentions, et heureusement, les démons des mers étaient plutôt affables.

    Il se détourna de la scène alors que Bhric se mettait à grommeler. « Il fallait que ce stupide petit emmerdeur aille effrayer les femelles. En parlant d'emmerdeurs, avons-nous reçu la confirmation d'un nouvel archidémon, brathair  ? » Demanda Bhric en vidant un autre shot.

    Zander croisa le regard de son frère. Il se doutait depuis des mois qu'il y avait un nouvel archidémon en ville. Il fallait s'y attendre après qu’ils avaient tué le dernier, mais il avait le sentiment que celui que Lucifer avait envoyé cette fois-ci était plus puissant et plus habile. Ils avaient rencontré des scrimes entraînés au combat et en patrouilles organisées. Sans doute les patrouilles étaient-elles destinées à découvrir l'emplacement de leur enceinte. « Nay, bon sang. Les Valkyries et les Harpies nient avoir connaissance à ce sujet. Il n'y a que rumeurs et conjectures.

    « Och ⁷ ! Il serait bon de savoir ce à quoi nous sommes confrontés et de donner à Killian une chance d'utiliser ses doigts de fée sur l'ordinateur pour recueillir quelques informations », dit Bhric.

    « En effet. Mais, pour ce soir, sort ça de ta tête, brathair. Trouve-toi une lass ⁸, ou dix. La guerre sera encore là demain matin, malheureusement », répondit Zander en apercevant Lena revenir des toilettes. Il avait trouvé sa partenaire pour la nuit. Il l'invita à s’approcher avec un signe de l’index. « Lena, rejoins-moi, voilà trop longtemps que je ne t'ai pas vue ».

    « Bien sûr, sweetheart », ronronna-t-elle en se glissant à ses côtés. Il regarda dans ses yeux brun sombre, attrapa sa main avec empressement et l'assit sur ses jambes. Son érection revint avec force. Il s'arrêta dans sa caresse du bras de Lena quand il comprit que la senteur de chèvrefeuille venait d'elle. Il releva des notes légèrement astringentes qui lui indiquèrent qu'il s'agissait d'un parfum en bouteille, par opposition aux tons naturels de celui de l'humaine. « Ta fragrance est différente ce soir. C'est un nouveau parfum ? »

    « Yes Je pensais à toi quand je l'ai acheté. J'espérais te trouver ici ce soir. Tu m'as manqué, my friend. Je vois que tu es impatient, pour moi », chuchota-t-elle à son oreille et elle commença à caresser l'intérieur de sa cuisse, ainsi que son érection.

    Inspirant profondément, il ferma les yeux et apprécia la sensation de ses mains douces qui parcouraient le corps. Il fut surpris de l'effet incroyable que cette essence avait sur sa libido.

    Lena inclina légèrement la tête, exposant son cou pour lui. Le mouvement agita son parfum. Mmmm, addictif. Il passa ses dents sur sa gorge tendue pour lui, anticipant d'y plonger ses crocs alors qu'il enfonçait sa bite dans sa moiteur ardente.

    Il descendit le reste de son scotch d’un geste, se leva et attira Lena contre sa poitrine. Abaissant sa bouche pour rencontrer celle de sa partenaire, il savoura le doux glissement de leurs lèvres l’une contre l’autre.

    « Arrière-salle, tout de suite », ordonna-t-il.

    CHAPITRE DEUX

    Zander conduisit Lena au bout du long couloir. Il n’était pas question pour lui de la ramener à Zeum avec lui. Son lit était réservé à sa Compagne Prédestinée. Il l'avait conçu et sculpté à la main sous la direction de l'âme de sa compagne, et ne le souillerait jamais avec d'autres femelles. Depuis un siècle, il utilisait les salles privées à l'arrière de Confetti pour ses liaisons.

    Malgré la musique assourdissante de la boîte de nuit, les sens surnaturels de Zander lui permettaient d'entendre les talons de Lena résonner sur le sol en béton époxy. Le club n'avait pas de portes insonorisées, alors bien sûr, il percevait aussi les gémissements passionnés et les échos de claquement provoqué par les rencontres de peau contre peau, à travers les portes devant lesquelles ils passaient. Avec les bruits érotiques qui les entouraient, l'anticipation faisait bourdonner son sang. Il ouvrit la dernière porte à gauche et lui succéda dans une petite salle faiblement éclairée.

    Le sol en ciment était recouvert d'un tapis sombre moelleux, réduisant les cliquetis de ses talons au silence. Les murs étaient de la même couleur bordeaux que le hall et le seul meuble de la pièce était un canapé en cuir noir qui était collé contre une paroi.

    Elle étira les mains vers lui, mais il les arrêta. Il avait besoin de quelque chose de rapide et brutal, maintenant, pour apaiser sa tension physique, et non pas d'une calme exploration comme elle le souhaitait sans aucun doute. En plus, il ne voulait pas qu’elle le touche. Il lui ôta sa chemise bleue moulante et son soutien-gorge noir avant qu'elle n'ait pu même cligner des paupières. Ses seins généreux se pressèrent contre le torse de Zander, et il l'embrassa profondément, parcourant sa bouche féminine avec sa langue. D'une main, il lui captura les poignets et les maintint dans son dos, comprimant davantage la poitrine de Lena contre lui.

    En se penchant en arrière, il attrapa un sein entre ses lèvres pour en aspirer le mamelon et le sucer, tout en serrant son autre bouton de rose de sa main libre. Ses tétons se durcissaient sous l'effet de ses attentions et elle se cambra contre lui en gémissant. Elle commençait à transpirer, émanant plus de cette essence de chèvrefeuille. Bon sang, il adorait ce parfum. Il voulait en acheter une cuve et s'y baigner tous les jours. Son désir n'avait jamais été poussé si haut, l'emmenant à la limite de l’orgasme.

    Elle libéra ses mains, et il frémit quand elle les passa sous le t-shirt sombre ajusté qu'il portait. À son grand désarroi, le frisson n'était pas dû au plaisir. Nan, pas toucher. Il recaptura ses mains et inspira profondément les effluves de chèvrefeuille.

    Il la tourna face au divan, et dézippa sa minijupe noire qui tomba sur le sol, la laissant vêtue uniquement d’une culotte de dentelle rouge. Il refusa de prendre du recul et d'admirer la vue. Son besoin était trop grand. Il glissa ses doigts sous le tissu et la trouva lisse et ruisselante pour lui. Elle était toujours prête pour lui. Il plaça les mains de Lena sur le dossier du canapé en cuir. « Ne bouge pas tes mains. Penche-toi en avant, maintenant. »

    Elle savait se plier à ses exigences sans hésiter, ce qui était l'une des raisons pour lesquelles elle était l'une de ses partenaires préférées. Il glissa sa culotte le long de ses longues jambes maigres. Elle vacilla sur ses pieds lorsqu'elle sortit de ses dessous. Il effectua un pas en arrière et ouvrit son pantalon en cuir, libérant son membre. Elle écarta ses jambes et se pencha sur le canapé, lui exposant ses lèvres lisses. Elle regarda par-dessus son épaule et lui dit : « Viens. J'ai besoin de toi en moi, Zander. Je brûle de désir. »

    Il prit sa queue dans sa main et se branla. Bon sang, que ça faisait du bien. « C'est ça que tu veux ? » la tourmenta-t-il. Il ne souhaitait pas que Lena imagine que son besoin de sexe signifiait qu'elle avait un quelconque pouvoir sur lui. Lena n'était pas celle à qui il pensait donner son attention ce soir. En fait, il était très déconcerté de savoir que son désir était à cent pour cent lié à une ensorcelante femelle humaine.

    « Toujours. Baise-moi. Maintenant, my darling ». Elle arqua son dos pour offrir une meilleure vue de sa chatte humide. Il n'avait pas besoin qu’on le lui répète. Il se plaça derrière elle, les pieds écartés, pour se caler contre ses jambes. Sans même penser à davantage de préliminaires, il la pénétra d'un coup sec. Elle cria, mais il ne lui fit pas de cadeau et il entama un rythme accablant.

    « Tu aimes ça, Lena ? Tu veux que je te baise vite et fort ? » demanda-t-il.

    « Ohhh ! Sweetheart, oui », souffla Lena. Elle poussa en arrière et contre lui pour qu'il puisse s'enfoncer plus profond. « Déesse, Zander, plus fort. Big boy, continue ! » Lena fit passer ses longs cheveux blonds par-dessus son épaule, exposant sa gorge à Zander.

    Il se perdit dans le plaisir charnel et augmenta son rythme pendant que ses canines descendaient lentement. Il était affamé. Pourtant, alors qu'il se penchait sur le dos de Lena, avec l'intention de la mordre et de se nourrir, ses crocs

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