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Hutch: Les Ours de Burden, #2
Hutch: Les Ours de Burden, #2
Hutch: Les Ours de Burden, #2
Livre électronique127 pages1 heure

Hutch: Les Ours de Burden, #2

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique d'ours métamorphes.

 

Hutch est un sale con — un sale con qui fait peur à voir, un mordu de Harley - il a viré Veronica, sa partenaire, une documentaliste cultivée et repliée sur elle-même. 

 

Mais Veronica s'est affranchie. Elle danse sur les tables dans les bars, conseille les filles concernant l'achat de sex toys, les jeudis soir, sa bibliothèque se transforme en club où on débat de bouquins coquins ! 

 

Hutch a merdé. Génial. 

Il aurait dû se taper Veronica lorsqu'il était encore temps.

Les prétendants se bousculent au portillon ; pour Hutch, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase! 

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201048068
Hutch: Les Ours de Burden, #2

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    Aperçu du livre

    Hutch - Candace Ayers

    1

    VERONICA

    Je suis saoule. Non, je suis plus que saoule. Je suis torchée, bourrée, déchirée, beurrée ... argh ! J’ai la tête qui tourne, je me rattrape au dossier d’une chaise pour ne pas tomber, ignorant le mec assis dessus. J’essaie de repérer la table à laquelle j’étais en début de soirée, avant d’aller danser. Elle se trouve à combien ? Trois mètres ? Cinq mètres ? Je cligne de l’oeil pour ne plus voir double. Je vais y arriver. Je vais atteindre la table en prenant appui sur la chaise. Enfin j’espère. Je vais m’asseoir et attendre que les effets de l’alcool se dissipent.

    Je compte jusqu’à cinq et avance. Je fais de mon mieux mais le type assis sur la chaise s’est levé au dernier moment. Je valdingue et tombe sur le cul.

    Les gens ne doivent pas trouver ça drôle, je me retrouve assise par terre, le sol du bar est dégueu et collant, je rigole toute seule. Ça ne me ressemble pas. En temps normal, je déteste attirer l’attention mais à l’instant T, je n’éprouve aucune honte. Tout me fait rire. Je suis torchée et c’est pas beau à voir. C’est jamais beau à voir, non ?

    Allie se pointe et rigole. On dirait que tu t’es viandée.

    Je lui fais un coucou. J’ai décidé de m’asseoir quelques secondes. T’imagines pas à quel point ce sol crade est … confortable.

    Elle hausse les sourcils. C’est bien la première fois que tu sors deux phrases à la suite, Ronnie.

    Ronnie. Les filles m’ont donné ce surnom. J’avais pas de surnom avant, excepté le Veronica la Vierge dont on m’avait affublée au lycée.

    Je préfère Ronnie que Veronica la Vierge. J’ai dit ça à voix haute ?

    Thorn, le partenaire d’Allie, se pointe derrière elle, l’air fatigué. Le bar lui appartient, je sais pourquoi il est fatigué. On fout le bordel ces derniers temps. Je me suis gamellée hier soir pendant qu’on jouait à Coyote Ugly, je me suis rattrapée au lustre. Et tout est venu.

    J’étais super gênée. J’ai écrit une lettre d’excuse. Je tâte mon corps à la recherche de la lettre mais je la trouve pas. Je t’ai écrit un truc, Thorny. Des excuses pour hier au bar.

    Allie rigole tellement qu’elle me tombe dessus. Elle a peut-être trop bu elle aussi. Veronica la Vierge ?

    Je fais une drôle de tête et lève les yeux au ciel. On m’appelait comme ça au lycée. Quelle bande de troglodytes.

    Thorn pousse un soupir. Un gros soupir. Un soupir signifiant qu’il en a marre de tout le monde. Il lève les yeux, un certain soulagement se lit sur son visage. Hutch, donne-moi la main mec.

    Je me fige direct, la chaleur monte dans mes reins en un clin d’oeil. Je secoue la tête et me mets à quatre pattes. Nan. Ça va. Je vais prendre mon sac et trouver ta lettre. Je vais rester là le temps que ça s’arrête de tourner, et puis je rentrerai. Merci en tout cas.

    Allie tire sur le bas de ma robe. Je l’ai empruntée à Georgia, sa meilleure amie, elle est trop courte pour moi. Elle glousse et me donne une tape sur les fesses. Tout le bar voit ta culotte Ronnie.

    Je le regarde et souris d’un air gêné. C’est bon. Elles sont belles mes culottes.

    Elle tombe à la renverse et se tient le ventre de rire. Thorn pousse un autre soupir. Je dégage de là — histoire de m’éloigner de Hutch Mallory. Rien que le nom me donne le tournis, je suis pourtant déjà à quatre pattes. On peut difficilement tomber plus bas quand on est déjà au sol.

    Une paire de bottes et de talons se plantent devant moi et je tends une main. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vais m’en sortir.

    Un grognement se fait entendre derrière moi, le bruit résonne en moi de la tête aux pieds. Mon corps réagit de la même manière lorsque je me trouve à quinze mètres de Hutch. Ce qui, je dois avouer, ne s’est produit que quelques fois. Le mec fait tout pour m’éviter—et je le comprends.

    Je rampe fissa et me hisse sur la table sans y parvenir. Je m’affale sur la chaise, tournant délibérément le dos à Hutch, nettoie mes mains et mes genoux. Thorny, tu devrais balayer plus souvent. C’est pas normal que le sol soit si pourri.

    Allie n’arrête pas de rire par terre. "Aide-moi à me lever, Thorny. Thorn. Hawthorne, Hawthorne-y." Ouais, elle est bien torchée elle aussi.

    Je fouille dans mon sac mais mes mains ne semblent pas vouloir m’obéir. Je trouve la lettre, la sors et l’agite. Mais elle en a décidé autrement. Elle traverse le bar et disparaît. Je m’agite et montre mes mains vides. Désolée, Thorny. Je trouve plus ta lettre d’excuses. Mais je me souviens de ce que j’ai écrit, si tu veux je te le récite.

    Allie s’assoie à côté de moi, Thorn la tient dans ses bras musclés. Il me regarde et réprime un sourire. Pour sûr, Ronnie, je t’écoute.

    Je hoche la tête et réfléchis. Je me mords la lèvre, essayant de me remémorer le moment où j’ai écrit la lettre. Mon cerveau turbine normalement à merveille. J’étais brillante, la première de la classe, mais je perds apparemment mes moyens quand je suis trop imbibée. Je m’affale sur la chaise et boude. Merde alors. Je m’en rappelle pas.

    Il éclate littéralement de rire. Rien de rien ?

    J’agite les mains et souris. Si, en partie !

    Il croise les bras sur sa poitrine et hoche la tête. Ok. Je t’écoute.

    Ça m’était revenu mais c’est reparti aussi sec. J’ai l’air ennuyé et pousse un soupir. Envolée.

    Qu’est-ce qui s’est envolé ?

    La partie dont je me souvenais.

    Il rigole tellement que son corps est littéralement secoué, il pleure de rire. Allie n’en mène pas large. Envolé où ça ?

    Aucune idée, je hausse les épaules, Quelque part par là quand je l’ai sortie de mon sac. Je vous préviendrai quand elle aura réintégré ma baraque.

    D’autres filles se pointent à la table, notamment Marley Dunham, ma seule copine à Burden, Texas, et Georgia que j’ai rencontrée il y a quelques jours à la bibliothèque. Marley s’assoie à côté de moi et caresse mes cheveux. T’es vraiment jolie comme ça, Veronica, tu vas rendre tous les mecs fous.

    Thorn renifle et murmure quelque chose à Allie qui rougit avant de sortir. Elle le regarde s’éloigner et se fait de l’air.

    Je me mords la lèvre et me penche vers elle. T’as bien de la chance.

    Elle me fait un clin d’oeil et je hoche la tête. Ouais. Il est canon.

    Je secoue la tête. Je voulais dire que t’as d’la chance qu’il t’aime autant.

    Elle se renfrogne et tire sur mes cheveux courts. Tu finiras bien par tomber sur le bon, Ronnie.

    Je regarde fortuitement derrière moi et aperçois la silhouette immense de Hutch attablé, le visage fermé et visiblement furieux. Y’en a bien un effectivement, mais il ne veut pas de moi. Je me tourne vers Allie et hoche la tête. Ouais. Peut-être. Y’a peut-être quelqu’un qui veut de moi.

    2

    HUTCH

    Minuscule, en dentelle noire. Tout riquiqui. Tellement petit qu’on aurait dit qu’elle en portait pas. J’ai la tête en feu quand je repense au slip de Veronica Maddox. Je le vois à chaque fois que je ferme les yeux, couvrant à peine ses superbes fesses en forme de coeur qui s’agitent tandis qu’elle rampe sur le sol du bar. Une vraie torture.

    J’ai bandé dès que je l’ai sentie dans le bar mais quand je l’ai vue … Putain, je débande pas et ça a pas l’air de vouloir se calmer. J’aurais dû tourner les talons et dégager quand je l’ai vue. J’aurais dû rentrer chez moi et barricader cette foutue porte.

    Qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle vient jamais au bar. Le bar c’est chez moi—c’est mon territoire. L’année dernière on a conclu un accord tacite. Elle peut se rendre à la bibliothèque, au salon de coiffure, des trucs de nanas. Et moi dans ce putain de bar. Elle enfreint les règles en venant ici.

    Je m’assoie le plus près possible de la table afin que personne ne remarque la terrible érection qui menace de faire péter mon jean. Je tire une sacrée gueule et j’ai qu’une envie, filer d’ici. Enfin, pas vraiment … ah,

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