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Wyatt: Les Ours de Burden, #2
Wyatt: Les Ours de Burden, #2
Wyatt: Les Ours de Burden, #2
Livre électronique134 pages1 heure

Wyatt: Les Ours de Burden, #2

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique d'ours métamorphes.

 

Georgia et Wyatt ont des caractères diamétralement opposés.

 

Wyatt organise des stages de survie en milieu hostile. C'est un mec bourru, simple, affectionnant les activités au grand air, plus à l'aise dans les bois qu'en société, ayant pour habitude d'aboyer ses ordres. En matière de survie - et afin d'éviter les blessures - il a toujours le dernier mot.

 

Georgia fait ce qu'elle veut quand elle veut, c'est pas le genre de fille à se caser. Les mecs, ça va, ça vient. Sa vie est un tourbillon effréné de fêtes, de galas de charité, de virées shopping et journées spa.

 

C'est clair comme de l'eau de roche : en s'inscrivant à ce stage de survie d'une semaine avec Wyatt, Georgia sort totalement de sa zone de confort. Tout va partir de travers. Tout les oppose. Qu'est-ce qu'elle peut bien trouver à cet homme des cavernes ?

 

Wyatt sait pourquoi il est immédiatement attiré par Georgia. Il a dégoté sa partenaire. Le hasard aurait-il mal fait les choses ? La semaine promet d'être épique : supportera-t-il Georgia jusqu'à la fin de la semaine, voire plus ?

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201935641
Wyatt: Les Ours de Burden, #2

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    Aperçu du livre

    Wyatt - Candace Ayers

    1

    GEORGIA

    Je tapote sur l’écran de téléphone et pousse un grognement. "Un pavé. J’ai un seul petit pavé merdique. Y’a pas de réseau ou quoi ? Ça captera mieux quand on sera en ville hein ?"

    Le cowboy qui conduit rigole. Non, m’dame. Pas vraiment.

    Je lève le téléphone, comme si le faire dépasser du toit ouvrant allait changer les choses. Merde. J’essaie d’envoyer un email et rien ne se passe.

    Il me jette un coup d’oeil, repousse son chapeau de cowboy sur son crâne et soutient mon regard. La route s’étire devant nous, plus droite que ça tu meurs, on poursuit notre cap. Y’a toujours mieux à faire, sinon.

    J’aurais pu apprécier sa tentative à deux balles, râté ! Je fréquente les mauvais garçons depuis que je suis en âge de m’épiler. Son impertinence m’agace quelque peu. J’approche de la trentaine, la possibilité qu’on s’emplafonne dans un derrick - comme ceux qu’on vient de dépasser - ne m’effleure pas. Remarque, ça m’effleurait pas non plus à vingt ans, alors.

    Regardez la route, je trouverai bien de quoi vous occuper. Bobard. Il ne se passera rien avec ce cowboy effronté. Il s’est grillé tout seul. J’arrive pas vraiment à savoir quand, j’ai pourtant envisagé la chose l’espace d’un instant et puis non. C’est comme ça que ça marche avec moi.

    Mon email passe enfin, une demi-seconde avant qu’un message de mon dernier ex ne s’affiche. Je m’enquiquine pas à le lire et l’efface illico, j’appelle ma meilleure amie. Allie a su où se planquer quand elle s’est enfuie. La ville où je me rends est un bled paumé. Apparemment pas assez grande pour figurer sur une carte. Le chauffeur tient plus du cowboy que du vrai taxi. C’est ce que j’ai trouvé de mieux pour me rendre à Burden, Texas.

    Allie répond à la quatrième sonnerie, hors d’haleine. Arrête, je dois répondre.

    Je lève les yeux au ciel tandis qu’un grondement sourd se fait entendre au bout du fil et elle éclate de rire. Je sais ce qui se passe. Elle est collée à son nouveau mec H24 depuis qu’ils sont ensemble, c’est pas la première fois que je les appelle et les ‘dérange’.

    Allie, je serai là dans une heure. Vous aurez fini d’ici là ? Je cherche même pas à faire semblant d’être gênée de la déranger en pleine partie de jambes en l’air avec son homme-ours. Elle est amoureuse et je suis contente pour elle. Elle le mérite.

    Elle aura terminé et elle sera au bar. J’ai hâte de te rencontrer Georgia. A plus. Click.

    Je rigole et glisse mon téléphone dans mon sac, contente de ne plus avoir à m’en servir pour le restant du voyage. J’ai protégé mes cheveux dans un foulard en soie pour qu’ils ne souffrent pas trop du voyage mais c’est pas très concluant. De longues mèches flottent sur mon visage et mon cou. Je jette un oeil vers le cowboy, il est tout décoiffé lui aussi. Trop sexy.

    Je me suis peut-être montrée trop expéditive, il se pourrait qu’il ait ses chances. Il est peut-être toujours dans la course.

    Entre le vol et la fête que j’ai donnée hier soir pour mon départ, je suis crevée, je lutte pour ne pas m’endormir. Je vais bientôt revoir Allie, j’ai l’impression que ça fait une éternité. J’ai pas envie de rencontrer son nouveau mec avec la marque des draps sur le visage. Y’a un truc que ma mère, en bonne fille du sud, m’a appris, la première impression est toujours la bonne.

    Vous restez combien de temps en ville ? On se reverra peut-être quand vous repartirez ? Il me regarde derrière ses paupières tombantes, se mord la lèvre, j’ai comme l’impression que ce lascar a dû mettre pas mal de temps à peaufiner son regard dans le rétro.

    J’sais pas trop en fait. Quelques semaines ou quelques jours. On verra si Burden, Texas, veut bien de moi.

    J’vois pas trop comment on pourrait pas s’faire à vous ma jolie.

    Je le dévisage un peu trop longuement à son goût, il se remet à fixer la route d’un air concentré. J’arrive pas à m’empêcher de lui trouver des défauts. Ça m’arrive constamment. Voilà pourquoi les mecs ne font pas long feu avec moi. Je les dévisage trop, je me fais les questions et les réponses, je les décortique, je les analyse, jusqu’à ce qu’eux ou moi décident de tout plaquer. En général, c’est plutôt moi. Je suis constamment à la recherche du petit truc qui n’existe pas. Et merde, je sais même pas ce que je cherche en fin de compte.

    "Y’a pas grand monde qui me supporte, mon joli. Je lui renvoie la politesse. C’est encore loin Burden ?"

    Il capte mon clin d’oeil in extremis. J’ai pas envie de passer pour une salope. Il pourrait me faire descendre de voiture et me planter là, même si je lui file une somme plutôt coquette pour m’amener à bon port.

    On en a encore pour un bon moment. Pourquoi ne pas vous allonger et vous mettre à l’aise ? Je vous déposerai saine et sauve.

    Je pousse un soupir qui en dit long. Je m’ennuie comme pas deux sans mon téléphone, on dirait une gosse sans son jouet. Ok. Réveillez-moi avant d’arriver en ville, histoire que je me refasse une beauté. On pourrait peut-être s’arrêter dans une station-essence avant ?

    Il rigole comme si je venais de raconter une blague. Vous devez vous tromper d’endroit. Les environs de Burden ressemblent ni plus ni moins à ce que vous voyez là.

    Je regarde autour de moi. Y’a rien entre ici et la ville hormis—la campagne ?

    Rien de rien. Le premier truc sur lequel on va tomber c’est un bar, ‘La Cave’. Vous pourrez vous y rafraîchir si vous voulez.

    Je réprime un grognement, baisse la tête et observe le ciel. Quand je vois ce grand ciel immensément bleu, j’en oublierais presque qu’Allie a vraiment réussi à trouver une ville paumée de chez paumée. Elle est éloignée de tout, on dirait une oasis dans laquelle on ne serait pas les bienvenus.

    Réveillez-moi quand on franchira le panneau d’entrée en ville. Il doit bien y en avoir un, non ?

    Il rigole. Evidemment. A moins qu’un mec bourré l’ait encore barboté.

    J’éclate de rire. Apparemment, Burden, au Texas, c’est vraiment l’aventure pour une fille de la ville.

    2

    WYATT

    Mon ours a la bougeotte dès que je redescends de la montagne. On supporte mal de devoir quitter la vie sauvage pour retourner à une vie insipide. On est mieux en pleine nature. Homme ou ours, je peux courir et nager, faire ce que je veux sans qu’on me casse les pieds. Y’a pas de règles. J’ai toujours trouvé qu’il y avait trop de règles à suivre à la lettre en ville. T’es pieds nus ? On te sert pas. Torse nu ? Idem. Pas de jean ? T’es un criminel.

    Je peux même pas marcher pieds nus chez ma mère sans qu’elle me crie dessus, merde à la fin.

    C’est pas entièrement ma faute si je tiens plus de l’ours que de l’humain. J’ai été élevé aux pieds d’une montagne, j’y régnais en maître, j’ai toujours fait ce que j’ai voulu. Maman s’est mise à me faire la morale quand j’ai commencé à regarder les filles. Elle m’a élevé comme ça, c’est la première à dire que je dois me comporter normalement. Elle aimerait avoir une belle-fille et des petits à cajoler. D’après elle, c’est mal barré si je continue à pas me doucher ni mettre de chemise.

    Je me concentre sur le petit groupe qui me suit et leur adresse un regard encourageant. Je savais dès le départ qu’ils ne survivraient pas facilement en pleine nature. Ils sont trop doux. Mais ils font de leur mieux et je les respecte. Ils ont tous l’air un peu bruts de décoffrage, ils ont pas eu une existence facile dans cette chienne de vie.

    Certains groupes me surprennent, avec d’autres par contre, je me demande ce que je fous dans ce métier. Apprendre à des humains à survivre dans les bois c’est pas d’la tarte. Ils n’ont aucun instinct, certains n’ont rien à foutre ici. Ce groupe s’en est sorti, c’est quelque chose.

    Wyatt, on est bientôt arrivés ? J’arrive plus à avancer.

    Je regarde Sarah, une jeune femme. Elle est jolie, elle m’a décoché quelques regards de braise. Je connais bien cette rando. Une fois passée la formation rocheuse, y’en a encore pour une demi-heure de marche. On y est presque. Je te porte si t’y arrives pas.

    Autre sourire faussement timide, Je vais pas y arriver.

    Un des avantages du métier. Parfois, lorsque les femmes voyagent seules, je joue le héros qui vole à leur secours. Ces femmes ne sont pas contre laisser leur 06 au mec qui les a sauvées, y’a pas de mal à s’amuser un peu. Je suis célibataire et en bonne santé.

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