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Ce n'etait pas gagne d'avance: Je savais que nous avions tous les deux la reponse
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Ce n'etait pas gagne d'avance: Je savais que nous avions tous les deux la reponse
Livre électronique91 pages1 heure

Ce n'etait pas gagne d'avance: Je savais que nous avions tous les deux la reponse

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Ce n'etait pas gagne d'avance


Je savais que nous avions tous les deux la reponse


Anna est une femme independante qui n’arrive pas a trouver de partenaire parmi les hommes qu’elle rencontre. Leo est en mode autodestructeur et se desespere de changer de destinee. Lorsqu’ils se rencontrent, cela fait des etincelles mais aucun des deux ne sait comment agir.


Pendant ce temps, la vie continue et tous les deux choisissent leur voie. Alors qu’ils passent plus de temps ensemble, ils commencent a se demander s’ils ne devraient pas etre ensemble apres tout.


Jusqu’a ce que le passe de Leo s’en mele et qu’Anna decide d’accepter une offre d’emploi qui l’eloignera de lui.
Est-ce qu’ils se rendront compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre ? Ou bien decideront-ils de vivre l’un sans l’autre ?

LangueFrançais
ÉditeurDAO Press
Date de sortie13 janv. 2018
Ce n'etait pas gagne d'avance: Je savais que nous avions tous les deux la reponse

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    Aperçu du livre

    Ce n'etait pas gagne d'avance - Liz Levoy

    l'auteur

    Chapitre 1

    Léo

    J’appuyai de plus en plus fort sur l’accélérateur jusqu’à ce que la pédale touche le sol. Le panorama devint flou autour de la Corvette et l’adrénaline se mit à pomper dans mes veines, pareille à un orgasme du genre casse-cou. Je me trouvais dans une bulle et tout le paysage, le reste disparut : l’échec, la déception, la dure réalité.

    «Bon sang, Léo, ralentis. Je viens d’acheter cette auto.»

    Bien. Cam était avec moi. Je n’étais pas seul. Un instant, je m’étais permis de croire le contraire.

    «Tu ne vas jamais savoir si elle vaut vraiment ce que tu l’as payée si tu ne la pousses pas jusqu’à ce qu’elle te supplie d’arrêter.» J’effectuai un double embrayage et le moteur se mit à gronder. Bon dieu, ça c’était bien plus sexy qu’une femme.

    Cam se mit à sourire et malgré sa pâleur, il relaxa un peu. Oui, pour moi, tout tournait autour du sexe. Après tout, c’est ce qui faisait tourner le monde, non ? Le cul et l’arrogance. Voilà qui me résumait plutôt bien, les bons jours. Enfin, ceux où on me voyait.

    On n’avait pas besoin de savoir ce qui se passait en coulisses, ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas. Cette vie-là n’était qu’illusions et moi j’étais la vedette du spectacle.

    «Cette reprise est dure», dis-je, en dérapant pour m’arrêter à un feu rouge rabat-joie sorti de nulle part. Je respirai fort comme si c’était moi qui avais physiquement créé la vitesse.

    «Je t’ai dit que c’était une gonzesse que tu n’oublierais jamais.»

    Cam me fit un clin d’oeil et je hochai la tête. Le volant était lisse sous mes doigts, le siège en cuir souple sous mes jambes. Une gonzesse comme je les aimais.

    «On doit aller à la boîte ou on sera en retard», déclara Cam. Je réprimai un soupir. Je n’avais pas vraiment envie de mettre fin à cette virée. La vitesse, l’exaltation, le sentiment d’aller quelque part – quelque part loin d’ici, si Dieu le voulait, me donnaient envie de continuer. Mais je ralentis sur le bord de la route et fis demi-tour quand ce fut possible. J’accélérai de nouveau. Pourquoi ne pas profiter encore de cette belle dame tant que je pouvais. 

    Une fois que nous fûmes au centre-ville, je ne ralentis pas. J’aurais dû mais je ne le fis pas.

    «Si je prends un p.-v. pour excès de vitesse, je te l’envoie directement.»

    Et alors ? Ça valait le coup, me dis-je. Je dérapais dans les virages. Les piétons se figèrent et regardèrent – j’adore avoir un public – et je tirai sur le frein à main, pour déraper dans une place de parking juste devant la boîte.

    «Je ne te laisserai plus jamais conduire», déclara Cam.

    -Fais pas ta chochotte.» Mais lorsque je le regardai, il avait encore plus blêmi –preuve qu’il existe une couleur encore plus pâle que le blanc – et cette fois-ci, il n’y avait aucune trace d’humour dans sa voix.

    «Tu aurais pu la bousiller.» Il ouvrit la porte d’une main tremblante. Je haussai les épaules. Oui, j’aurais pu la bousiller. J’aurais pu la détruire, elle – et nous aussi – du coup. Mais bon, ça n’était pas arrivé.

    De toute façon, je m’en fichai. On était encore en vie et le problème avec la Corvette, c’est que notre virée était finie. Je sortis et fis le tour de la voiture. Les deux pneus gauches se trouvaient juste à l’extérieur de la ligne. Je ne m’étais donc pas bien garé d’un coup.

    «Ça ira bien», dis-je en tapotant le capot. Je cherchai mon paquet de cigarettes et en tirai une, la serrant entre mes lèvres tout en cherchant mon briquet.

    Cam roula les yeux et me frappa de l’épaule. «Tu es fou», me dit-il alors que nous marchions vers la porte de la boîte de nuit.

    Il ne savait vraiment pas à quel point.

    Chapitre 2

    Anna

    Le Café Coffee était connu pour son art du café au lait et c’était l’endroit le plus public auquel j’avais pensé pour rencontrer un étranger lors d’un rendez-vous avec un inconnu. 

    Comme ce soir.

    On s’est assis dans un box au fond –personnellement, je n’aurais pas choisi cet endroit-là. Bien sûr, ce n’était pas moi à moi de choisir. Il s’agit toujours de compromis, n’est-ce pas ? C’était la nature des relations. Abnégation et tout le tintouin.

    Pas que cette rencontre n’en prenne vraiment la direction.

    Victor ne correspondait pas vraiment à ma définition du Prince charmant. D’abord, il était arrivé en retard. Pour un premier rendez-vous – une première impression, en fait – ça démarrait mal. La ponctualité est un must de ma liste.

    «Que faites-vous exactement?», ai-je demandé.

    Victor regardait autour de la pièce comme s’il était intéressé par tous ceux qui se déplaçaient autour de nous, au lieu de la conversation. Il avait peut-être abandonné l’idée de cette soirée avant même moi.

    «Je fais de l’intérim.»

    Bien, prof intérimaire. Je me rappelais maintenant. Ça n’avait pas l’air très engagé.

    «Avez-vous déjà voulu enseigner à temps plein?»

    Victor secoua la tête et avala une gorgée de l’eau qu’il avait commandée. «Oh non ! Je ne veux pas dire intérimaire comme un remplaçant pour les autres. Je veux dire que je suis entre deux jusqu’à ce je trouve du travail.»

    Je clignai des yeux. «Vous ne travaillez pas?

    Il sourit. «C’est comme ça, je n’ai pas encore trouvé quelque chose qui me corresponde. Je travaille dans une école où ma mère est secrétaire. Elle a tiré certaines ficelles pour moi.»

    Je résistai à l’envie de plisser les paupières et de lui demander s’il plaisantait. Je n’allais pas être impolie. Tout le monde n’avait pas mon ambition.

    «Vous êtes bien un AP?, dit-il. C’est Natalie qui me l’a dit.»

    Je hochai la tête. C’était Natalie qui nous avait mis en relation et je commençai à me demander à quoi elle avait pensé.

    «Je suis l’assistante particulière d’un PDG d’une grosse société tout en étudiant la communication à temps partiel, avec l’idée de devenir PDG moi-même, un jour.»

    Il sourit, s’adossa à son siège et enfonça les mains dans les

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