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Aimer pour toujours: Saga Pour Toujours
Aimer pour toujours: Saga Pour Toujours
Aimer pour toujours: Saga Pour Toujours
Livre électronique288 pages3 heures

Aimer pour toujours: Saga Pour Toujours

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À propos de ce livre électronique

Amour, rupture, insécurité, réconciliation, angoisse et développement personnel,… tout cela et plus parcoururent Se souvenir pour toujours et Oublier pour toujours.

Dans ce troisième livre de la saga, ne serait-ce que par son nom: Aimer pour toujours, il est presque obligatoire de faire naître une poésie pour les oreilles: la fin d’un roman romantique que tout le monde veut entendre.

Rien n’est plus éloigné de la réalité, car il n’y a pas d’amour pour toujours, sans complications, où il n’est pas nécessaire de se battre, pleurer, rire ou pardonner tous les jours.

Le pire est sur le point d’atteindre notre protagoniste…

        <

        Effrayée, frissonnant de froid et de peur, je me serre dans mes bras, je me frotte inutilement les bras, je me balance, la tête entre les genoux, mais rien ne fonctionne.

        La dure réalité me glace les os. La dure réalité se manifeste déjà dans mon estomac vide, sèche mes lèvres. La dure réalité est l’image et le son du corps de   Bryan qui s’est effondré contre le marbre poli, avant que les ténèbres ne se dressent sur moi…>>

LangueFrançais
Date de sortie2 juin 2019
ISBN9781547579693
Aimer pour toujours: Saga Pour Toujours

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    Aimer pour toujours - Nuria Pariente Nogueras

    Aimer pour toujours

    Partie III Saga Pour Toujours

    ––––––––

    Par Nuria Pariente Nogueras

    Auteur: Nuria Pariente Nogueras

    Illustrateur: Juan Manuel Martín Rivas

    Titre original: Saga Pour Toujours: Aimer

    2ª édition: Mars 2018

    © Nuria Pariente Nogueras 2017

    Tous droits réservés. En vertu des sanctions prévues par la loi, il est formellement interdit, sans autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur, la reproduction totale ou partielle de cette œuvre par quelque moyen ou procédé que ce soit, y compris la reprographie et le traitement informatique, ainsi que la distribution de copies par location ou emprunts publics.

    Aimer pour toujours

    Partie III Saga Pour Toujours

    ––––––––

    Par Nuria Pariente Nogueras

    INDEX

    Index

    Remerciements

    PROLOGUE

    CHAPITRE 1 18

    CHAPITRE 23

    CHAPITRE 3 31

    CHAPITRE 4  40

    CHAPITRE 5 55

    CHAPITRE 6 59

    CHAPITRE 7 67

    CHAPITRE 8 69

    CHAPITRE 9 83

    CHAPITRE 10

    CHAPITRE 11 96

    CHAPITRE 12

    CHAPITRE 13

    CHAPITRE 14

    CHAPITRE 15

    CHAPITRE 16 133

    CHAPITRE 17

    CHAPITRE 18

    CHAPITRE 19

    CHAPITRE 20

    CHAPITRE 21

    CHAPITRE 22

    CHAPITRE 23 201

    CHAPITRE 24

    CHAPITRE 25

    CHAPITRE 26

    CHAPITRE 27

    CHAPITRE 28

    CHAPITRE 29

    EPILOGUE  246

    remerciements

    Xosé, le centre de mon univers, le pilier indispensable de mon petit monde, la voile de mon voilier. Mon mari, ami et confident, l'homme qui est devenu mon véritable amour et qui m'a accordé le privilège d'être le sien. Le père indéniable de mes enfants ... Pour lui, je dois le remercier de tout mon cœur. Aujourd'hui, mes romans voient le jour.

    Mes enfants, qui ont été le stimulant dont j'avais besoin pour me lancer dans cette aventure. Ma lutte personnelle pour les élever a libérée de mon passé la passion pour l'écriture. A eux, merci de me rappeler que, si la volonté existe, on peut.

    Melchor Riol, qui est arrivé généreusement dans ma vie, au bon moment, pour contribuer à l’élan de mes romans qui en avaient besoin. Merci pour votre soutien, votre patience, votre confiance et votre dévouement, sans lesquels, en plusieurs moments, je me serais effondrée.

    À mes lecteurs: Pepi, Mary, Bea, Xana, Monse, Xosé, Melchor, Pili, Bego et Isa, dont les premières critiques ont contribué à enrichir le roman qui aujourd'hui est en vos mains.

    Et, bien sûr, éternellement reconnaissante envers toi, mon lecteur, qui a acquis mon roman, parce que j’ai bien compris que sans vous, aujourd’hui cela ne serait pas possible!

    Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être,

    Les apparences peuvent nous tromper...

    ––––––––

    favi

    PROLOGUE

    L’obscurité qui m’entoure est imprégnée d’humidité et d’odeur de pourriture.

    Je respire avec difficulté, recroquevillée contre un coin de la pièce qui me retient contre ma volonté.

    Je suis effrayée, je tremble de froid et de peur. Je me serre dans mes bras. Je me frotte les bras, je mets ma tête entre mes genoux...

    Rien ne fonctionne.

    La dure réalité me glace les os et se manifeste dans mon estomac vide. La dure réalité dessèche mes lèvres.

    Je n’ai aucune idée de l’endroit où je suis. La dernière chose dont je me souvienne, ce sont les appétissantes mains de mon amoureux qui parcourent chaque millimètre de ma peau nue pendant qu’il m’aimait sur le canapé de son duplex après cette semaine affreuse, pleine d’évènements inattendus qui nous ont distancés.

    Je me souviens de sa bouche succulente saisissant la mienne, je me souviens du contact de ses muscles que mes doigts gourmands effleuraient, je me souviens du regard de ses beaux yeux verts qui croisait les miens. Je me souviens d’un bruit très fort qui nous a surpris, venant de la cuisine, je me souviens...

    Non!

    Je ferme les yeux, angoissée, en sanglotant, appuyant mes genoux contre ma poitrine, je bascule d’avant en arrière et je nie avec de fort mouvements de la tête.

    Non!

    Ils l’ont battu. Son corps s’est effondré contre le marbre poli. La dernière chose que j’ai entendue c’est ce son atroce. Cette image troublante, la dernière chose que j’ai vue.

    Non!

    La prochaine chose à faire était d’ouvrir les yeux et de voir que mon visage était collé au sol froid; mes vêtements trempés par l’humidité de cet endroit insupportable, mon coeur brisé, craignant que Bryan soit...  qu’il aurait pu...

    Non!

    J’appuie encore plus mon visage contre mes genoux. Je nie catégoriquement. Je ne laisserai pas mon subconscient terminer cette pensée.

    C’est bien. Tout doit bien aller. J’ai besoin qu’il aille bien.

    ––––––––

    Depuis combien de temps suis-je ici?... Heures, jours,...?

    Je me sens désolé, anémique et en détresse.

    Je n’en peux plus...

    J’entends quelque chose!, quelqu’un arrive!

    J’écoute le bruit de la clé de la porte.

    Elle s’ouvre lentement.

    J’observe, les yeux grand ouverts l’obscurité qui m’entoure. Cela me permet seulement d’identifier une ombre indéfinie... masculine?

    Je cligne des yeux et je force mes pupilles à s’adapter de toute urgence.

    Allez, qui es-tu?

    L’ombre se déplace dans ma direction.

    Il s’arrête à un mètre de moi, accroupi et, maintenant, sa proximité me permet de le voir avec une clarté totale.

    Il dessine un sourire malicieux sur son visage. Il me regarde avec arrogance et dédain. Il lève le menton et sort sa poitrine, montrant sa supériorité contre mon petit corps fragile.

    — Est-ce que tu es à l’aise petite princesse? —dit-il d’un ton méprisant—. C’est dommage que tu aies cette habitude égoïste de rester avec ce qui ne t’appartient pas, de ne pas laisser les prix qui ne t’appartiennent pas et ne pas te rendre compte que ta cupidité allait nuire à nos familles. Tu aurais dû mieux penser les choses. Tu as traité avec quelqu’un d’important et je sais que tu le sais très bien. Maintenant, tu dois assumer les conséquences, Cintia —se moque-t-il.

    —Tu as été naïve toute ta vie! Penses-tu vraiment que tu as gagné, que nous allions te laisser avec tout? Nous t’avons utilisé et tu ne l’as pas réalisé, si intelligente et méfiante comme tu le crois. Tu n’as pas voulu accepter notre offre de continuer à écrire, en tant que bonne collaboratrice pour le magazine Stam en échange de... Oups! Bien sûr, quel imbécile! —Il a l’air impressionné. — Tu n’as rien reçu en retour, sauf l’indifférence, les mauvais traitements et le piétinement intellectuel. Je pense que nous t’avons donné très peu. À cause de toi, le magazine de ma famille a fait faillite et, bien que cela m’ait été difficile de l’accepter, j’admets qu’il ne m’importe pas du tout de commencer à nouveau car la situation s’améliorera. — Il ouvre les bras en soulignant ses mots répugnants.

    Le feu—dit-il avec une tristesse simulée.

    J’ai envie de vomir alors que je me souviens de la destruction de ma propriété incendiée.

    —Cela convenait parfaitement. Seulement de penser d’y mettre un pied, avec toutes ses couleurs... Beurk!

    Il pluralise. Cette idée tordue de me retenir contre ma volonté ne vient pas seulement de lui.

    —Et le nom? Macima for women? Allez! C’est une putain de poubelle comme ceux qui le représentent! Heureusement, le changer sera le moindre des problèmes. Cependant, j’accepterai volontiers le transfert de tout le reste. Ton talent l’a élevé en quelques mois où Stam n’y serait jamais arrivé. Tu as été une mauvais fille, bien que je ne te quitte pas le mérite, car cette conversation restera entre ses quatre murs.

    J’avoue ouvertement que tu as créé, en un temps-record, une mine d’or. Maintenant, tu devras nous retourner ce que tu nous appartiens pas.

    Il me regarde avec tant de mépris et d’indifférence que j’ai des nausées en me rappelant les quatre années que j’ai passées avec ce psychopathe, qui n’avait pas une meilleure idée que de me kidnapper pour prendre ce qui est à moi.

    Il lève son index et l’agite de manière burlesque à moins de dix centimètres de mon visage déconcerté.

    —Quelle pitié pour ton petit ami!

    Mes yeux sont grands ouverts. Tous mes sens sont mis en alerte maximale.

    Il a un rire provocateur.

    —Comment s’appelait-il? Tu sais, chérie: j’ai de la difficulté à me souvenir des noms... Il s’appelle...? —Il lève un sourcil.

    Je serre les poings et tous les muscles de mon corps se contractent.

    —Ah, oui! Je me souviens... Bryan —dit-il avec dégoût.

    Je ne le pense pas! Pourquoi penser si je suis ici!

    Mon visage se durcit, je tire la force de ma faiblesse, reconstituée uniquement avec la colère qui traverse mon corps pour visualiser son magnifique corps qui s’effondre. Je lève mon poing droit et Bang! Directement à la mâchoire.

    Il ne l’a pas vu venir. Je l’ai pris au dépourvu et il tombe en arrière sur le dos.

    Je profite de la situation pour me redresser comme je peux. Je saute par-dessus son corps abattu et cours vers la porte entrouverte.

    Un long couloir.

    Je cours et je cours en zigzagant, incapable de suivre une ligne droite!

    Zut! Je me fatigue et je n’ai pas commencé.

    Sous-alimentée et déshydratée, je peux à peine voir où je vais.

    Je tourne le coin, mais pas avant de jeter un coup d’oeil rapide derrière moi.

    Merde, il me suit!

    Des escaliers.

    Je grimpe et je pousse la porte.

    Bouche bée, paralysée, au bord de l’abîme, les battements de mon coeur dans la gorge,...

    J’observe la grande salle. La cave familière où jadis je jouais quand j’étais enfant: de grands tonneaux de vin autour de moi, vin des vignes...  Alonso.

    —Elle se sauve! —crie Alvaro.

    En avertissant de...

    Je lève la tête vers l’avant.

    —Papa...?

    Terrifiée. Confuse. Fatiguée. Angoissée. Immobile. Perdue.

    Un coup terrible à la nuque.

    J’ai encore une fois le sol froid et humide collé à mon visage.

    Des bruits. Des pas. Des discussions. Des voix... que je trouve malheureusement trop familier.

    Les ténèbres.

    CHAPITRE 1

    Cintia: Six jours avant.

    En l’attendant, je m’évade dans mes pensées...

    Et mon subconscient doit faire ressortir précisément cette femme: Pénélope. Je n’ai pas porté plainte après les discussions intenses d’il y a un mois, où elle en avait marre de me menacer et de me manquer de respect, puisqu’elle n’est pas revenue pour donner des signes de vie. C’est comme si elle avait disparu, comme si la Terre l’avait avalé. Je me soucie très peu (ou pas du tout) de ce qu’elle fait de sa vie, tant qu’elle a définitivement disparu. C’est la conscience qui me met mal à l’aise. Je n’ai pas dit un mot à Bryan et je crains que plus le temps passe sans rien lui dire, plus je souhaiterait qu’il ne revienne pas, car cela l’alerterait de tout ce que je cache depuis ce temps, ce qui lui génèrera de la méfiance envers moi. Et, à mon tour, je vois que, si je ne m’exprime pas et ne dis rien du tout, je n’aurai plus jamais la conscience tranquille.

    Non, non et non...

    Je secoue la tête très fort. Je pense ignorer mon subconscient pendant tout l’après-midi si c’est comme cela qu’il essaie de tout gâcher et me tourmenter.

    Je terminerai par lui dire: je me promets d’en informer ma lourde conscience. Bien que ce soit pour plus tard, quand je serai assuré qu’il ne la poursuivra pas inquiet et, pour cela, je dois d’abord vérifier qu’elle se fait soigner par des experts et qu’elle n’aura pas besoin de l’aide de mon amant.

    Je regarde ma montre sur mon poignet.

    Comme il est tard! J’aurais dû arriver depuis quelques minutes. Nous finirons par être en retard pour le dîner.

    Je commande ma table, je laisse mon bureau impeccable, digne de photographie. Je ramasse ma veste et mon sac à main, me dirigeant vers la porte avec l’intention de l’attendre au rez-de-chaussée, bien que, avant de pouvoir atteindre le seuil, son mouvement m’arrête brusquement.

    Ça pourrait être lui, et je ne voudrais pas rater une seule image de ce qui va suivre.

    Comme si je pouvais confirmer ma capacité à voir à travers les murs, mes yeux observent en savourant mon top dix impeccable et radieux: il a son costume foncé, une main dans sa poche, l’autre sur la poignée de la porte, reste immobile avec le poids de son corps sur l’une de ses jambes. Je lève les yeux de ses pieds à sa tête, fixant son physique splendide jusqu’à rencontrer son magnifique visage, où un léger sourire est dessiné et... ses émeraudes vertes scannent ma silhouette. Notre approche particulière et étrange aux yeux des autres est devenu notre rituel. Il restera là planté, séduisant et provocateur, jusqu’à ce que j’y aille.

    Je ne me fais pas supplier. Premièrement, à cause de la nervosité et de la stimulation sexuelle que, après plus de six mois de relation, me génère ce petit jeu; et en deuxième parce que nous haïssons également ne pas être à l’heure et sa mère nous attend à huit heures.

    Quand j’atteins sa taille, il se penche et pose sa main sur ma taille élancée. Avec une tendre caresse, il la met dans mon dos, place sa bouche à la hauteur de mon lobe et laisse intentionnellement l’air s’échapper par son nez. Je frémis et tout mon corps se contracte sous sa main. Clairement, je sais ce qui va arriver maintenant...

    —Tu es une beauté.

    Il embrasse lentement ma mâchoire, ma joue, mon menton, le coin de mes lèvres... Pas pressé, malgré tout, à quelques centimètres de mon visage, face à face.

    —Demande-moi de t’embrasser...

    —Embrasse-moi —j’interromps impatiente, le prenant par la veste et le tirant vers moi.

    Je ne peux plus supporter une seconde de plus cette distance entre nous. Je veux qu’il me remplisse de bisous et de caresses. Nous passons quelques minutes comme cela jusqu’à ce que le son de son téléphone portable interrompe notre moment et évapore toute la magie.

    —C’est ma mère —grogne-t-il agacé, fronçant les sourcils.

    Il ne répond pas, il rejette l’appel et le replace dans la poche intérieure de sa veste de son costume foncé.

    Sa mère est pire que nous deux avec le thème de l’heure.

    —Elle sera furieuse —je rigole.

    —Je vais lui dire que tu as dit ça.

    —N’y pense même pas! —dit-elle le regardant mal.

    Bien que je ne prenne même pas une fraction de seconde pour modifier le geste, le reconvertir en une femme perdue dans l’amour, car il me donne quelque chose qui m’a toujours fasciné, il se meurt d’amour pour moi: son fabuleux sourire encadré par son visage.

    —C’était une blague. —Il embrasse le bout de mon nez.

    —Ça va mieux pour toi —dit-elle en s’amusant.

    Je ne veux pas que Raquel ait une mauvaise impression.  C’est une femme à l’avant-garde, un exemple à suivre: moderne, dynamique, indépendante, extravertie, sociable, érudite,... La vérité est qu’elle a tout. Je ne penserais jamais à lui insinuer   quelque chose d’inapproprié. C’est la dernière personne sur la Terre que je critiquerais. C’était juste une blague. Habituellement, je fulmine quand ils me font attendre et ça ne me dérange pas de l’admettre. C’était juste un commentaire innocent qui...

    —Détends-toi, Cinty —il interrompt mes pensées—. Arrête de te creuser la tête.

    —Je ne fais pas...

    —Oui, tu fais.

    Je lève les deux mains vers l’avant en signe de soumission. Il m’attrape toujours. Parfois, il donne l’impression qu’il est un télépathe et qu’il ne veut pas avouer.

    Je suis fasciné par l’intelligence et l’intuition de cet homme. Il ne manque de rien pour être... cet... homme. Ce n’est pas que je vais enlever les bannières féministes. C’est juste que je trouve étrange à quel point il peut devenir sensible, romantique, tenace et éloquent. Jamais de ma vie je n’ai eu l’occasion de rencontrer quelqu’un comme lui, surtout si je le comparais avec les autres hommes de ma vie: mon père et mon ex-mari, plus que machistes, égocentriques et contrôlant.

    Bien sûr... être amoureuse à la folie peut Influencer mes critères qui ne sont pas totalement objectifs.

    —Allons-y. —Il tend la main dans ma direction et me guide hors de mon bureau. — Prête?

    Je lui réponds que oui.

    Aujourd’hui, nous allons dîner chez sa mère et c’est quelque chose de nouveau dans notre relation. Bien sûr, je la connais déjà et j’ai même pris un café en sa compagnie, même si ce soir, ce sera différent: nous dînerons officiellement et je connaîtrai sa maison, son conjoint et sa mère, la grand-mère de Bryan.

    J’ai tardé pour accepter cette invitation mais c’est impossible de l’étirer davantage. J’aime Bryan à la folie, c’est évident, mais je ne suis pas pressé d’entrer dans la maison de sa mère ou de connaître toute sa famille.

    La vérité est que nous sommes ensemble depuis plus de six mois et je l’ai savouré jour et nuit sans le partager avec qui que soit, sans dîner ni repas de famille ni sorties aves les amies. Je n’ai besoin de rien ni de personne d’autre. De Bryan je veux seulement la tendresse, l’amour et les caresses qu’il e donne tous les jours. L’énergie qu’il me transmet quand il est prêt de moi est absolument indescriptible, et c’est ce qui le rend différent et irremplaçable dans mon coeur. C’est trop beau pour être réel: ne pas avoir à le partager avec le reste du monde. Notre bulle d’isolation ne pas peut durer plus.

    —Tu es nerveuse? Je te vois très dispersé.

    —Bien sûr que non. Je pensais juste. — Petit mensonge.

    —En quoi?

    Il aime que je partage tout avec lui. Ma moquerie subsconsciente fait partie du jeu: certes, je n’ai pas tout partagé, comme je prétends bien le présumer. La seule chose que j’ai cachée depuis que nous sommes ensemble c’est l’apparence stellaire de Pénélope il y a un mois, plein de haine et de ressentiment, de menaces et de colère contre moi. Et il est clair que je ne reposerai pas en paix tant que je ne chanterai pas victoire. Sinon, cette mémoire ne me bombarderait plus, seulement au moment où ce ne serait pas juste.

    Je fais partie de ce qui s’est passé ce samedi, avant que Lucas et lui apparaissent au RememberForever, la moitié racontée par l’un et l’autre moitié par l’autre. Par conséquent, je veux croire que je la reverrais plus jamais mais la folle a besoin d’aide. Si son père ne lui a pas proportionné et que Bryan a le sentiment qu’il peut l’aider, je suis convaincue qu’il le ferait sans hésitation, ce que je ne permettrai pas. Alors... il n’y a pas d’autre choix: j’apprendrai à vivre avec ma conscience tourmentée.

    —Je pensais que je n’avais pas besoin de rien ni de personne d’autre pour être heureuse. —Encore un mensonge.

    Je souris subtilement, alternant mon regard entre le sol et son profil. Je ne voudrais pas qu’il soit dérangé par ma vision égoïste de notre relation. Je comprends que pour moi, il est facile de ne pas vouloir partager avec le reste du monde car je n’ai pas de famille avec laquelle je puisse le faire; cependant, lui oui.

    —Je sais, ma belle. —Il se tourne vers moi à l’intérieur de l’ascenseur, tient mon menton entre son pouce et son index, approche ses lèvres et me donne un baiser réconfortant.—. Je suis d’accord avec toi. Toi et moi.

    Je souris, satisfaite.

    —La soirée passera plus vite que tu ne l’imagines. C’est juste un dîner, rien de plus. Détends-toi et essaie de profiter.

    CHAPITRE 2

    Cintia.

    La villa de sa mère est spectaculaire. Elle vit dans la banlieue de Madrid, dans la zone résidentielle Piovera. C’est très impressionnant mais au fond de moi, je me fiche de ce que sa mère ou lui a ou n’a pas.

    Depuis près d’un an je suis une femme libre et indépendante qui lutte contre vents et marées pour reconstruire sa vie, retrouver son estime de soi, son caractère et sa force intérieure, pour trouver le moyen de ne jamais être attaché à... et je le dis sérieusement, jamais! dépendre de personne, encore moins d’un homme.

    "Je continue à vivre dans l’appartement de Maty, que nous partageons avec Marga. Et, de temps en temps avec Lucas et... avec le petit Arturito. Bien que ce dernier ne vienne pas beaucoup à notre

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