Midas s’assoit sur un tabouret à côté de la baignoire, un gant de toilette à la main qu’il trempe dans l’eau avant de relever la tête pour me regarder.
– Puis-je?
Je ne réponds pas, je ne hoche pas la tête, mais je lève légèrement le menton. C’est une invitation suffisante. Il s’avance et commence à tamponner doucement ma blessure. La brûlure me fait tressaillir.
– Je suis désolé.
Ses paroles sont douces, régulières comme ses tapotements sur ma gorge. – Pour quoi exactement? je lui demande d’une voix enrouée par l’émotion.
Il mouille le gant dans l’eau chaude pour laver le sang séché et nettoyer ma coupure.
– Tu n’étais pas censée être blessée.
Je hausse les sourcils en