Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

En amour comme à la guerre: Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait
En amour comme à la guerre: Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait
En amour comme à la guerre: Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait
Livre électronique91 pages1 heure

En amour comme à la guerre: Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

En amour comme à la guerre




Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait




Gia est très occupée. La maladie de sa mère gagne du terrain, le restaurant est une responsabilité à plein temps et comme son amoureux Steven la milliardaire prend à son compte les frais médicaux, Gia se sent piégée et obligée de garder tout un chacun heureux. Mais sa vie suit le chemin qu’elle a souhaité et elle ne peut se plaindre.



Jusqu’à ce que Jack, son premier amour, revienne de la guerre. Un passé irrésolu réapparaît dans sa vie et elle ne peut oublier ce qu’il a représenté pour elle. Mais c’est un homme changé après tout ce qu’il a vu et vécu et elle ne veut pas tourner le dos à tout ce qui marche pour elle.



Gia doit décider qui et ce qui est important pour elle mais comment suivre sa raison quand son coeur parle? Finalement. Elle devra décider qui restera dans son cœur et qui devra partir.

LangueFrançais
ÉditeurDAO Press
Date de sortie3 avr. 2018
En amour comme à la guerre: Livre 1 : Je n’ai jamais été doué pour faire ce qu’on me disait

En savoir plus sur Liz Levoy

Auteurs associés

Lié à En amour comme à la guerre

Livres électroniques liés

Relations pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur En amour comme à la guerre

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    En amour comme à la guerre - Liz Levoy

    l'auteur

    Chapitre 1

    Gia

    Je suis toujours la première arrivée le matin à Oregano et la dernière à partir le soir. C’est comme ça que maman faisait et c’est comme ça que je fais maintenant qu’elle n’est plus là.

    Il fait à peine jour dehors et j’allume les lumières au fur et à mesure. Papa et maman ont ouvert ce restaurant italien quand j’étais juste une gamine. En ce temps-là, ils conduisaient depuis la Petite Italie à Manhattan jusqu’à Brooklyn où se trouve le restaurant.

    Maintenant, j’habite juste au coin de la rue.

    J’entre dans la cuisine et sors les ingrédients pour faire les pâtes, que je fabrique tous les jours parce qu’elles sont tellement différentes des toutes-prêtes. C’est d’ailleurs comme ça qu’on s’est fait connaître alors qu’il existe un million de restos italiens qui ouvrent partout et c’est pour ça qu’on est connu.

    À sept heures, Emily arrive suivie de Gus et Zeke. Gus est chauve et arbore une moustache digne de M. Loyal. Il travaille chez nous depuis le début et connaît tous les plats du menu par cœur et je suis pas mal sûre que sans lui, on aurait déjà fermé. Zeke est si jeune qu’on dirait qu’il devrait plutôt être en classe. Je l’ai tiré de la rue et embauché il y a deux mois environ ; il venait de finir sa liberté surveillée et on dirait bien qu’il va rester.

    Il y a deux serveuses par équipe et un autre gérant et voilà notre équipe. Elle est petite mais elle marche bien. Je n’ai pas assez d’argent pour employer plus de personnel mais on est comme une famille. Comme on ouvre de bonne heure, deux serveuses commencent à 16h et Lewis remplace aussi Emily. Je ne veux pas les surmener.

    Moi, personne ne me permet de souffler depuis que maman a dû prendre sa retraite, mais ça ne me dérange pas.

    --B’jour, Gia, dit Emily avant de commencer à descendre les chaises des tables. La salle à manger est fraîche et claire avec ses murs blancs, son plancher en bois et ses rideaux rouges et verts qui rappellent le drapeau italien. Les chaises recouvertes de cuir foncé ont un dossier en bois et les tables sont de la même couleur que le plancher.

    --Comment va Ben?, je demande à Emily qui lève les yeux au ciel.

    --On s’est séparé hier soir, répond-elle. Vingt-trois ans, à peine trois ans plus jeune que moi, et elle est déjà sortie avec tellement de gars que je m’y perds.

    --Un jour, ton prince viendra, lui dis-je sans me soucier de savoir pourquoi ils ont rompu.

    --Qu’est-ce que je fais pour les plats du jour alors?, demande Emily. Zeke se joint à nous. Ses cheveux foncés, relevés à l’iroquoise, vont l’embêter toute la journée sous son filet et il a un nouveau piercing – le sourcil, cette fois-ci.

    Je débite les soupes et les deux plats principaux du jour. Tous les deux prennent des notes.

    --Oh! J’ai parlé à Onwheels hier soir. Ils nous envoient quelqu’un pour les livraisons dans le coin cette semaine.

    J’opine. –Tu as parlé à Gus?

    Quand ils ne nous préviennent pas qu’on a un nouveau, il y a des problèmes à la cuisine. Gus n’aime pas les intrus et il les chasse sans même leur demander pourquoi ils sont là. Je suppose qu’on a tous des trucs bizarres. 

    La bousculade du matin commence. On ouvre tôt pour que les gens d’affaires prennent leur expresso et nos fameux bagels «petit-déj». Ce n’est pas tout à fait italien mais il a fallu se moderniser pour devenir populaire. Aux gens d’affaires, nous offrons gratuitement le journal et la promesse d’un rabais quand leur carte de fidélité est toute tamponnée.

    Quand ils partent, ce sont les mamans qui, après avoir emmené les enfants à l’école, arrivent avec leurs bambins. On a des crayons et des dessins à colorier imprimés tous les jours pour garder les petits occupés et on propose des salades pour les mamans et des grignotines pour les petits.

    À midi, toutes sortes de gens viennent déjeuner et notre menu du pranzo est frais du jour.

    Maddie passe la porte, ses cheveux blonds en queue de cheval et elle porte un tailleur impressionnant, tout en rouge et noir. Elle s’assoit à sa table habituelle et Emily lui apporte immédiatement son café et un menu.

    Une fois que j’ai fini de vérifier les commandes et que celles-ci entrent et sortent de la cuisine sans problème, je vais m’asseoir à la table de Maddie.

    --Toujours aussi occupée, dit-elle en souriant. Ses yeux bleus sont de la couleur d’un ciel d’automne.

    --C’est ce que je préfère. Ça me laisse moins de temps mais je sais que j’assure tous les mois.

    Maddie opine.

    Madison Allen et moi, on est amies depuis le collège universitaire, où on a étudié le commerce ensemble. Elle est directrice d’une compagnie quelconque à Brooklyn. On se voit aussi souvent qu’on peut - à mon resto sinon, je passe du temps avec elle mes jours de congé quand elle doit faire des rapports.

    --Comment va ta mère?, me demande-t-elle.

    --Aussi bien qu’on peut s’y attendre. Je vais l’installer à Pinevale.

    --Je croyais que tu n’avais pas l’argent nécessaire pour Pinevale, fit-elle, sourcils froncés.

    Le centre médical de Pinevale est l’un des meilleurs en ville. Maman doit avoir les meilleurs soins possibles – elle n’a pas demandé à être malade et je ne vais en plus l’en punir.

    Je hausse les épaules. –C’est Steven qui paie.

    Maddie lève les sourcils. –Mon chou, tu crois que c’est une bonne idée?

    J’opine. –C’est ce qu’il faut à maman.

    Elle secoue à tête. –Je sais qu’elle est malade mais je m’inquiète pour toi. Ça fait beaucoup d’argent tous les mois. Pourquoi est-ce qu’il te le donne ?

    Je hausse les épaules. –Je lui plais.

    Maddie acquiesce lentement et sirote son café. Je ne lui montre pas que je ne suis pas sûre non plus de cet arrangement. Quand il s’agit de maman, il ne lui faut que le meilleur. De plus, Steven n’est pas un mauvais gars. Il est assis sur un tas d’argent et ça fait trois fois qu’il me le propose. Cette fois-ci, quand elle a commencé à vite régresser, j’ai accepté. 

    --Tu sais qu’on sort ensemble, en quelque sorte, je fais à Maddie.

    --En quelque sorte, c’est le mot clé. Ça m’inquiète que tu vas finir

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1