Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Mariés Pour Les Apparences
Mariés Pour Les Apparences
Mariés Pour Les Apparences
Livre électronique277 pages3 heures

Mariés Pour Les Apparences

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Une grande amitié peut-elle survivre à un amour de convenance ? Menacée par son ex-mari, qui se sert de leur fils pour tenter de reprendre leur mariage raté, Amanda décide de se lancer dans l'aventure d'une relation basée sur les apparences. Ce faux mariage n'était pas dans ses projets, mais elle a été forcée de se retrouver dans une telle situation. L'intention d'Amanda était de s'éloigner de son ancien mari et de retrouver une vie ordinaire avec son fils, sans illusions ni souffrances. Le destin avait d'autres plans pour elle, et son cœur s'est à nouveau éveillé, la plaçant devant un grand dilemme : concrétiser cette relation avec Antonio ou ignorer ce nouveau sentiment jusqu'à la fin de l'accord ? Comment se protéger de ce sentiment ? Comment rester à l'écart des bras dont elle a envie ? Amanda sera-t-elle capable de résister à un homme magnifique qui est complètement amoureux d'elle ?

LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie5 juil. 2023
ISBN9788835453598
Mariés Pour Les Apparences
Auteur

Dill Ferreira

Dill Ferreira is a novelist and children’s books author from Goiás, Brazil, where she now lives with her son. Her literary debut was “Casamento por Aparências”, the first book in the “Aparências” series, which earned her the Interarte Goiás prize as one of the best novels of the year 2012. In 2014 she became NEO Acadêmica at the Academia Feminina de Letras e Artes de Goiás. In 2016 she proudly received the trophy named after Cora Coralina – one of the greatest Brazilian writers of the twentieth century, as well as her fellow citizen – as one of the leading authors of Goiás’ literary scene. Dill also loves animals. “Niquito”, her children’s series, was inspired by a lovely pet dog that has been with her for many years.

En savoir plus sur Dill Ferreira

Lié à Mariés Pour Les Apparences

Livres électroniques liés

Femmes contemporaines pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Mariés Pour Les Apparences

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Mariés Pour Les Apparences - Dill Ferreira

    Mariés

    pour les apparences

    Copyright © 2023 Dill Ferreira

    Titre original : Casamento por aparências

    Traduit en français par Elodie Demogue

    Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages et évènements sont le produit de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés dans un but fictif.

    Toute ressemblance avec des évènements actuels, des lieux ou des personnes, mortes ou vivantes est purement fortuite.

    Table des Matières

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Chapitre 24

    Chapitre 25

    Chapitre 26

    Chapitre 27

    Chapitre 28

    Chapitre 29

    Chapitre 30

    Epilogue

    Chapitre 1

    Je ne peux pas accepter son aide ! se dit Amanda. Vivre une expérience aussi surréaliste dépasse l’entendement. Ce n’est pas quelque chose qu’elle fera, certainement pas. 

    Comment expliquera-t-elle à son fils et à sa famille qu’elle va épouser Antonio, juste pour détruire les espoirs de Breno de les voir vivre ensemble à nouveau ? Un enfant de cinq ans, bien qu’habitué à l’absence de son père, ne comprendrait pas une telle situation.

    Mais que dois-je faire ? se demande-t-elle. Elle doit mettre un terme à tout ça, ça c’est une évidence, elle ne vivra plus jamais avec un homme en qui elle ne peut pas avoir confiance. Amanda ne pourrait pas le supporter, même pour son fils. Pas après ce qui s’est passé.

    Des pensées douloureuses, maintenant surmontées, reviennent à l’esprit d’Amanda. Le funeste jour où tout a basculé pour elle, ce jour où elle s’est rendue avec son fils chez ses beaux-parents pour leur rendre visite. À son arrivée, ils n’étaient pas chez eux, mais Amanda ayant vu la voiture de son mari dans le garage à l’arrière, savait qu’il était là. Elle l’avait donc cherché au rez-de-chaussée, mais il n’y était pas. Curieuse, Amanda était montée à l’étage pour vérifier les chambres. L’endroit était calme, mais il devait bien être quelque part : Breno ne manquait jamais l’occasion de prendre sa voiture, même pour aller juste au coin de la rue, si sa voiture était là, c’est que lui aussi était là.

    Amanda avait vérifié toutes les chambres de l’étage et après s’être assurée que son mari ne se trouvait dans aucune d’entre elles, elle s’était rendue dans celle où il dormait lorsqu’il était célibataire et lorsqu’elle avait ouvert la porte, Amanda avait découvert son mari au lit avec une autre femme. La surprise avait été si grande qu’elle était restée immobile quelques secondes, n’en croyant pas ses yeux, éprouvant une douleur terrible à la vue de l’homme pour qui elle avait fait tant d’efforts et qu’elle aimait tant, dans un lit avec une autre femme, dans la maison de ses parents, c’en était trop.

    Elle ne savait pas vraiment si ce qu’elle avait ressenti à ce moment-là était de la douleur, de la colère ou du regret pour toutes ses années de dévouement. La seule chose dont elle était absolument certaine, c’est que sa vie ne serait plus jamais la même après ça. Dès que Breno s’était aperçu de sa présence, il était resté immobile, sans aucune expression particulière sur le visage, ce qui la rendait encore plus perplexe face à son cynisme. Ce salaud agissait comme si rien ne s’était passé. Ce qui lui semblait naturel était en fait en train de foudroyer Amanda. Alors qu’elle le regardait rester là, une expression inébranlable sur le visage, Amanda avait quitté la pièce sans se retourner. Elle avait pris son fils qui regardait la télévision et était partie.

    Sur le chemin du retour, elle avait essayé de rester forte, mais une douleur aiguë s’était emparée d’elle. Jamais dans sa vie, elle n’avait ressenti autant de colère envers quelqu’un. Elle s’en était voulu aussi d’avoir été assez stupide pour croire en l’amour de Breno. À la façon dont il la regardait sans honte, il était évident que cet homme avait toujours agi ainsi : aucun sentiment de culpabilité n’était perceptible dans ses yeux et cela la rendait encore plus triste. Elle ne comprenait pas comment une personne pouvait détruire le rêve de toute une famille sans ressentir ne serait-ce qu’une once de culpabilité.

    Elle n’avait pas su ce qu’elle avait bien pu faire pour mériter de vivre cette horreur. Angoissée, Amanda s’était concentrée sur sa conduite : elle ne voulait pas d’une autre tragédie. Une fois rentrée, elle avait laissé son fils regarder son dessin animé préféré et s’était rendue dans sa chambre pour essayer de se reprendre et faire face à ce qui s’était passé un peu plus tôt.

    — Tant de fois, j’ai eu envie de lui, s’était-elle dit avec tristesse, se souvenant de l’humiliation qu’elle ressentait chaque fois face aux refus de son mari.

    Plusieurs fois, Amanda s’était considérée comme inférieure à lui, parce que Breno ne s’intéressait jamais à elle, à moins que cela ne lui apporte quelque chose, en plus de la satisfaction physique. La douleur qu’elle avait éprouvée après avoir découvert qu’il la trompait l’avait rongé de l’intérieur.

    « Pas aujourd’hui, mon amour, j’ai eu une longue journée et je suis fatigué », lui disait-il affectueusement pour la convaincre.

    Amanda, compréhensive, ne voulait pas le contrarier, elle pensait innocemment que sa fatigue était due à son travail.

    Maintenant, Amanda savait pourquoi Breno agissait ainsi : il préférait s’amuser avec ses amantes, pendant qu’Amanda l’attendait sagement à la maison et était toujours prête à le satisfaire quand il avait besoin d’elle. Les réunions étaient un autre moyen pour cet idiot de s’amuser avec d’autres femmes.

    — Chérie, j’ai une grosse réunion et je vais rentrer tard. Ne m’attends pas pour dîner, nous irons tous ensemble au restaurant et nous en profiterons pour parler plus longuement de certains problèmes, avait-il dit plusieurs fois au cours de leurs années de mariage.

    Elle ne voulait plus penser à la manière dont elle et son fils allaient réussir à vivre désormais. Si elle réfléchissait trop, la peur l’empêcherait de faire ce qui devait être fait. Elle était déterminée à quitter Breno et elle ne laisserait plus jamais cet homme la toucher. C’était une certitude. La jeune femme aimante et dévouée qu’il n’avait jamais su apprécier et aimer comme il l’aurait dû était morte ce jour là devant le spectacle dans cette chambre. En regardant les photos sur la table de nuit, Amanda sentait la tristesse l’envahir : sa famille était détruite et rien ne serait plus jamais comme avant. Pas même elle.

    Quelque temps plus tard, Breno était revenu vers elle et avait insisté pour qu’ils se remettent ensemble. Comment pourrait-elle accepter une telle proposition après tout ce qu’elle avait vécu à cause de lui ? Non, elle ne l’accepterait jamais, mais aujourd’hui, elle devait trouver une solution pour résoudre ce problème une bonne fois pour toutes. Elle ne sait pas comment se débarrasser de son ex-mari sans l’éloigner de son fils. Même s’il ne lui portait pas une grande attention, Breno est son père. « Il y a un lien entre père et fils qu’on ne peut pas ignorer », pense-t-elle.

    — Je ne peux pas accepter la demande en mariage d’un ami juste pour me débarrasser de Breno, dit Amanda à Antonio, son ami qui l’a toujours soutenu et qui d’habitude sait gérer et résoudre les problèmes, mais qui ne semble plus agir maintenant avec la même rationalité que d’habitude, pour lui faire une offre aussi folle.

    — Ce ne sera pas un mariage, dit-il en prenant les mains de son amie et en essayant de la réconforter.

    — On ne sera ensemble que par commodité, rien de plus. Comme ça tu te débarrasseras de lui.

    Ça semble si facile dit comme ça et si calmement.

    — Antonio, nous ne sommes pas dans un film ou dans un livre. C’est une idée complètement folle, c’est totalement irrationnel. Je ne me résoudrais jamais à faire une telle chose, surtout à cause d’un être méprisable comme Breno. Nous ne pouvons pas gâcher notre vie à cause de lui, lui rétorque-t-elle.

    — Pourquoi penses-tu que cela nuirait à nos vies ? lui demande-t-il, masquant la douleur qu’il ressent.

    — Ce ne serait pas honnête envers toi Antonio ! dit-elle, c’est hors de question. Réfléchis deux secondes : si tu rencontres la femme de ta vie et que tu es coincé dans un faux mariage... non, non, je ne me le pardonnerais jamais, dit-elle avec un mélange de regret et d’inquiétude pour son ami.

    Il est prêt à tout pour sauver Amanda.

    — Pourquoi ce refus insensé ? insiste-t-il en s’approchant d’elle, lui causant un agréable sentiment de protection, d’affection et de respect, qu’il lui a toujours fait ressentir.

    — Tu mérites de rencontrer le véritable amour, conclut-elle.

    — Laisse-moi décider de ce qui est bon ou pas pour moi, d’accord ? dit Antonio en la regardant dans les yeux.

    — Je ne veux pas te voir malheureuse comme tu l’étais quand nous nous sommes rencontrés. C’était difficile de te faire sourire.

    Amanda le regarde dans les yeux, une expression inquiète sur le visage. Il détourne le regard, il ne peut pas la regarder en face.

    Ce comportement rend Amanda encore plus déterminée : elle ne doit pas accepter cette proposition insensée. Antonio ne veut pas de ça, il essaie simplement de l’aider mais il ne pense pas aux conséquences que cela peut avoir sur sa propre vie. Quelque temps plus tard, elle se souvient encore des paroles de son ami avec une certaine tristesse, mais aussi avec la joie de savoir qu’elle pourra toujours compter sur lui.

    De retour à la réalité, elle n’imagine pas d’autre solution pour se débarrasser définitivement du père de son enfant. Breno est collant et l’appelle tous les jours, toujours gentiment, ce qui n’arrivait pas souvent lorsqu’ils étaient mariés. Amanda se souvient qu’il était dominant, autoritaire et possessif. Comment a-t-elle pu ne jamais réaliser tout ce qu’elle voit aujourd’hui ? Amanda connaît la réponse. Elle l’avait mis sur un piédestal, là où ses défauts ne pouvaient être vus. Elle est devenue aveugle par amour ou par naïveté et son ex-mari en a profité.

    Pour lui, Amanda n’était que la femme au foyer, la femme qui était là quand ça l’arrangeait, c’est tout. Elle sait, depuis leur rupture, qu’une relation comme la leur n’avait aucune chance de réussir. En définitive, ils ne s’aiment pas pour deux, mais pour un, pour lui seul et rien d’autre. Maintenant, après avoir découvert les nombreuses liaisons qu’il avait eues pendant leur mariage, elle n’en doute plus.

    Mais de cette triste expérience est né son plus grand trésor : son fils. Malgré tout, même pour lui, elle n’est pas prête à revivre tous les mensonges qu’elle a subit. Elle ne le permettra jamais. Amanda regarde distraitement la photo de son fils sur le bureau lorsqu’une voix familière la sort de ses pensées.

    — Bonjour Breno, répond-elle froidement. Qu’est-ce qui t’amène ici ? demande Amanda. Le sourire qu’elle avait en pensant à son fils se brise.

    — Tu veux dîner avec moi demain ? l’invite-t-il.

    — Pourquoi une telle insistance, Breno ? Je t’ai déjà dit ces deux dernières semaines que je n’avais aucune intention de céder à ton charme. Notre histoire est terminée et tu dois l’accepter, dit-elle toujours poliment.

    — Tu es cruelle avec moi Amanda, nous faisons tous des erreurs et ce que je te demande, c’est une chance de prouver que j’ai changé, que je veux agir différemment.

    — Mais pour autant que je sache, tu n’as pas fait qu’une seule erreur, tu l’as répété plusieurs fois. Il y a eu beaucoup de femmes. Tu ne peux pas dire que tu as été faible et faire mine de le regretter à présent. Tu n’as aucun regret après avoir fait tant de bêtises. C’est la meilleure preuve que tu n’as jamais vraiment eu de regrets.

    — Tout le monde ne peut pas se rendre compte de son erreur la première fois, répond-il.

    Amanda regarde attentivement l’homme en face d’elle. Breno sait très bien comment tromper, dommage pour lui, maintenant elle le sait.

    — Je suis désolée, Breno, répond-elle, mais ma réponse est non et de toute façon, j’ai déjà un rendez-vous, ajoute-t-elle, même si elle doute que ceci suffise à l’éloigner au vu de l’insistance dont il fait preuve, mais elle utilise tout de même cette excuse.

    — Annule-le, dit-il avec le même sourire.

    — Malheureusement, ce n’est pas possible.

    L’arrogance de cet homme commence à agacer Amanda.

    — Je veux juste te parler, Amanda. Est-ce trop demander à la mère de mon fils ? dit-il en faisant un geste comme s’il jouait la comédie.

    — Attend que Lucas revienne et nous pourrons parler ensemble. Il est le principal intéressé et a le droit d’être présent, conclut-elle.

    — Tu m’esquives ? demande-t-il en s’approchant si près d’elle qu’elle peut sentir l’odeur de son eau de Cologne.

    — Tu as peur de céder et de découvrir que tu me désires toujours !

    Amanda l’observe et remarque son ton autoritaire comme s’il était convaincu de ce qu’il vient de lui dire.

    — Pourquoi ferais-je cela ? demande Amanda en le regardant fixement.

    Breno est plus âgé, mais il a toujours beaucoup de charme. Elle peut deviner qu’il n’a pas bien dormi. Il a probablement fait la fête et couché avec de nombreuses femmes pendant son absence, sans donner de nouvelles. Bien qu'elle en soit irritée, Amanda sait aussi que ce n'est pas de la jalousie, elle n'a pas ressenti cela pour lui depuis bien longtemps. Elle est fâchée qu'il ait oublié ses responsabilités de père.

    — Je ne sais pas trop pourquoi tu fais ça, mais il faut qu'on passe à autre chose, on a un fils et ce n'est pas bon pour lui, dit-il.

    Breno qui parle de ce qui est bon ou pas pour notre fils ? pense-t-elle. Si elle ne le connaissait pas, elle pourrait même croire ce qu'elle entend.

    — Dîner ensemble n'est pas quelque chose dont notre fils a besoin pour se sentir bien, arque-t-elle.

    Depuis son retour, Breno a l'habitude de l'inviter à des dîners et utilise toujours son fils lorsqu'il se rend compte qu'elle va refuser.

    — D'ailleurs, Lucas s'est déjà habitué à la séparation, qui ne date pas d’hier, comme tu sembles le laisser croire, mais il y a un moment déjà.

    Amanda est dégoûtée qu'il utilise Lucas comme argument, maintenant qu'il est seul et que personne ne l'attend.

    — Tu es très rancunière, Amanda. Tu devrais te mettre un peu à la place des autres.

    Elle est tellement surprise par ce commentaire qu'elle a l'air de rire.

    — D'accord ! continue-t-il en mettant ses mains dans la poche de son pantalon. Je n'insisterai plus, pour l'instant. Il faut que tu prennes ton temps, conclut-il et Amanda ignore chaque mot qu'il prononce, parce qu'elle doute que ce soit aussi simple.

    — Nous restons en contact et je veux que tu saches que mon seul souhait est de retrouver ma famille, comme au bon vieux temps.

    — Ça n’arrivera pas, Breno. Tu ne peux pas réparer du cristal brisé, même si tu le souhaites très fort, c’est impossible.

    — À plus tard ma belle.

    Il lui prend la main et lui donne un léger baiser avant de partir. Amanda regarde sa main en se demandant comment certaines personnes sont capables de changer de comportement en quelques jours, juste pour arriver à leurs desseins. Breno semble être quelqu'un d'autre, bien qu'il ait continué avec la même arrogance que d'habitude et qu'elle ne l’ait réalisé qu'après la rupture.

    Son assistante, qui se trouve dans la pièce voisine, lui demande :

    — Ça va, Amanda ?

    — Je vais bien Carol, merci ! répond-elle en s'approchant.

    — Mais je ne sais plus quoi faire pour me débarrasser de Breno, c'est épuisant, explique-t-elle avec un air contrarié qui inquiète Carol.

    — Accepte la proposition d’Antonio, dit Carol. Elle est la meilleure amie d'Amanda et connaît tous ce qu’elle a traversé avec son ex-mari. Elles sont proches depuis l'école primaire et l’étaient même quand Amanda s’est mariée. Amanda ne va pas bien et cela inquiète Carol, car c'est peut-être ce qu’attend l'ex-mari de son amie pour gagner la bataille.

    — Je n'en peux plus. Amanda prend la parole, pensant à l'embarras que cela représenterait pour elle et Antonio.

    — Ce ne serait pas juste pour lui, ni pour lui ni pour moi d’ailleurs, dit-elle pensivement.

    — C'est lui qui t'a proposé son aide. Ça veut dire quelque chose, suggère la jeune fille, enthousiaste.

    — Il n'a pas réfléchi avant de proposer son aide, dit Amanda, faisant comprendre à Carol que son amie-patronne a une opinion bien arrêtée et qu'elle ne voit pas l'évidence.

    — Tu n'as pas le choix, n'est-ce pas ? demande la jeune fille en essayant à tout prix d'ouvrir les yeux de son amie.

    — Pas encore, mais je vais trouver quelque chose. Amanda cherche une autre voie, moins compliquée. Elle n'a encore rien en tête, mais elle préfère croire qu'une autre solution se présentera, qui ne menacera pas l'amitié existante entre Antonio et elle.

    — Et si tu ne trouves pas de solution, tu prendras le risque d'être à nouveau trompée par ton ex ou de perdre la garde de Lucas ?

    Amanda réfléchit à ce que son amie vient de lui dire et se crispe à l'idée que Breno puisse vouloir la garde de leur fils. Il n'aurait pas le courage de faire ça, n'est-ce pas ? Puisque c'est lui qui l’a abandonné après la séparation.

    — Il n'y a pas la moindre chance qu'il me trompe à nouveau comme tu dis et concernant le fait qu'il veuille la garde de Lucas, je ne crois pas qu'il irait jusqu'au bout, Breno ne pourrait pas vivre avec un enfant à charge, quelqu'un qui dépende de lui en permanence.

    Elle préfère penser que son ex-mari est allergique aux enfants.

    — C'est un risque que tu devras prendre si tu ne résous pas ton souci rapidement.

    — Il y a des risques qui ne valent pas la peine qu’on les prenne. Je

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1