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Livre électronique200 pages2 heures

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À propos de ce livre électronique

Bon sang ! Je m’ennuie. Six mois sans un homme et deux ans à attendre des vacances qui ne viennent pas. J’ai besoin de nouveauté ou je vais vraiment devenir folle. Ces derniers mois ont été fastidieux et je le supporte plus. Ma vie se résume à travailler, être à la maison, être à la maison, travailler. C’est très frustrant pour une femme célibataire et indépendante.

C'était sensé être seulement quelques jours de repos à la ferme. Loin de la cohue de la ville ... Cependant, en croisant son chemin, eh bien, en fait, c'est moi qui suis entrée sur ses terres, une brute fière et arrogante, qui me faisait peur. Si tout cela ne suffisait pas, il était aussi le plus beau fermier que j'ai jamais vu de toute ma vie. C'est là que mon tourment a commencé. Je savais juste que mon monde, mon indépendance et mes habitudes allez être chamboulés, et ne seraient probablement plus jamais les mêmes, après Victor.”
LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie16 sept. 2022
ISBN9788835443476
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    Aperçu du livre

    Enlacés - Dill Ferreira

    Enlacés

    Dill Ferreira

    Traduit en français par Elodie Demongue

    Copyright © 2022 Dill Ferreira

    Traduit en français par Elodie Demongue

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée, reproduite numériquement ou imprimée sans

    l’autorisation explicite de l’auteur, à l’exception de brefs extraits, dans le cadre d’une critique.

    Chapitre 1

    Bon sang ! Je m’ennuie. Six mois sans un homme et deux ans à attendre des vacances qui ne viennent pas. J’ai besoin de nouveauté ou je vais vraiment devenir folle. Ces derniers mois ont été fastidieux et je ne le supporte plus. Ma vie se résume à travailler et être à la maison, être à la maison et travailler. C’est très frustrant pour une femme célibataire et indépendante

    J’ouvre mon agenda pour vérifier mon temps de pause entre deux clients. Quand je vois le nom de mon amie Ruth, une idée me vient en tête : je vais finalement accepter son invitation à passer deux semaines dans la ferme de son oncle. Même si je n’aime pas particulièrement la campagne, je crois que ça me fera du bien. De toute façon ça ne peut pas être pire qu’ici, avec tous ces clients stressés par leurs problèmes financiers, familiaux ou émotionnels. Avant de changer d’avis, je m’empare du téléphone et compose son numéro.

    Salut Ruth ! Je dis d’une voix fatiguée, tout en pensant que c’est maintenant ou jamais et que si j’attends

    encore, je n’aurais plus le courage de prendre du temps

    pour moi.

    Quel honneur Camilla ! Tu as été plus absente que Madonna. Elle répond avec sa joie habituelle.

    Ruth est ce genre d’amie qui est toujours là pour vous. Bien que je ne la mérite pas, étant donné que j’ai merdé avec elle plusieurs fois. Surtout lorsque nous avons prévu d’aller boire un verre ensemble et qu’elle invente une histoire pour me présenter à un ami et que je ne viens pas. Ou que je fais demi-tour, voyant le garçon de loin, me rendant compte que ça ne va pas le faire et que je disparais sans donner de nouvelles, laissant la pauvre Ruth embarrassée avec le prétendant. C’est son seul défaut, ces derniers mois : elle adore m’arranger des rendez-vous. Mais la chose la plus étrange c’est qu’elle non plus ne trouve personne depuis un moment.

    Je pense que je vais accepter ton invitation. Je lui dis, en commençant à être un peu découragée de m’imaginer dans un champ. Tout en lui parlant je regarde le coucher de soleil, le calme m’envahit et je ressens comme à chaque nouvelle fin de journée cette envie de rentrer chez moi.

    Je le crois pas ! Elle dit tout excitée. Je peux déjà imaginer tous les plans qui passent dans sa tête en ce moment. Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? Dis-moi !

    Elle me demande, se moquant de moi, je peux l’imaginer, même si elle fait bien semblant.

    Je suis stressée et j’ai un besoin urgent de changer de décor ou je vais avoir une crise cardiaque et tu sais que c’est possible. Je réponds, ennuyée par la situation et évidemment, par son sarcasme

    Oui, je sais. Confirme-t-elle prudemment, comme si elle pensait à quelque chose.

    J’ai quelque chose à te demander. Et «non» n’est pas une réponse valable. Je lui dis avec une voix forte qui l’a fait toujours rire. Mais cette fois-ci elle ne le fait pas et cela me laisse pensive. Je ne veux pas que tu me trouves quelqu’un. Je suis vraiment bien seule et je veux juste un peu de paix, c’est compris ? Continuant sur le même ton. En espérant qu’elle comprenne qu’il n’y avait aucun doute possible dans mes propos.

    Comme tu veux. En fait, c’était mon intention dès le départ, je suis aussi très fatiguée par le magasin et j’ai besoin de m’éloigner de tout, y compris des hommes. Je

    ne la crois pas réellement mais je décide de lui faire confiance.

    - Très bien alors. Je te vois vendredi. Je te laisse, j’ai encore beaucoup de travail et je dois raccrocher. Je dis au

    revoir à Ruth et retourne à la tâche ardue qui m’attend : être une masseuse qui n’a jamais personne pour soulager son stress.

    Cet après-midi, j’ai seulement deux rendez-vous et une de mes clientes les plus fidèles a décidé qu’elle ne viendrait plus. Afin de ne pas perdre mon temps, je décide d’aller faire un peu de shopping : j’ai besoin de chaussures et de vêtements plus adaptés à la ferme. J’en profiterais pour acheter aussi un chapeau pour me protéger du soleil de plomb de ces derniers jours. De retour à la maison, je demande à ma gentille voisine si elle peut prendre soin d’Honey pendant mon absence. Si ma mère ne vivait pas aussi loin, je le lui aurais confié et j’aurais été plus sereine, mais l’emmener si loin au cours des prochains jours est hors de question. Alors Dona Marta, ma voisine, fera l’affaire. Je sais qu’elle adore les chats elle aussi, et Honey étant plutôt indépendant, tout se passera bien.

    Pendant cette semaine, je prends le temps de tout organiser pendant mes jours off et je vérifie que tout soit

    prêt pour le grand jour. J’ai même considéré la possibilité d’annuler le voyage, mais je décide d’y aller quand même. Si je dois rester encore une semaine dans cette routine, je ne sais pas comment je vais finir.

    Vendredi approche, Ruth m’appelle, impatiente.,

    sûrement pour vérifier que je n’ai pas changé d’avis.

    Tout est prêt pour nous à la ferme de mon oncle. La première semaine, ils ne seront pas sur la propriété, ils vont rendre visite à l’un de leurs enfants qui vit en ville. Toi, Victor et moi, nous resterons à la maison.

    Quelque chose sent mauvais dans cette histoire.

    Qui est Victor, jeune fille ? Je veux le savoir, et selon sa réponse, je prendrais la décision d’annuler ou non.

    Mon cousin, tu ne te souviens pas ? Je t’ai déjà parlé de lui. Je cherche dans mes souvenirs mais rien ne me revient. Il habite à la ferme avec mon oncle et élève le bétail. Il est le seul des quatre frères à ne pas vouloir vivre en ville.

    Quelque chose de flou à propos de cet homme me revient en mémoire. Mais si c’est le fils de l’oncle de Ruth, il n’y a rien à faire. C’est normal.

    Je crois que je m’en souviens, oui. Je dis sans enthousiasme.

    Très bien. Quant à la voiture que nous allons prendre, je préfère la mienne, puisqu’elle est plus récente et que je suis meilleure conductrice que toi.

    C’est un gros mensonge, mais si tu penses que c’est

    mieux, c’est bon pour moi. Ruth sait que je n’aime pas conduire sur les chemins de terre. Les secousses sont inconfortables et mes jambes tremblent beaucoup. Selon elle, nous allons parcourir plus de neuf kilomètres de chemin de terre, c’est pour cette raison que je ne cherche même pas à argumenter avec elle.

    Je viendrais te chercher tôt vendredi. Je ne veux pas commencer la route en ayant le soleil dans les yeux.

    « Moi non plus » je pense, comprenant ce qu’elle veut dire.

    C’est parfait. Je t’attendrais avant le levé du jour. Après les derniers arrangements, je m’occupe de mon amour de chat.

    Chapitre 2

    Je n’aime pas me lever tôt mais j’ai réglé l’alarme pour cinq heures, une heure avant que Ruth ne vienne me chercher. La sonnerie stridente me rend presque sourde, mais je suis bien obligée de me lever sinon je ne serais jamais prête avant qu’elle ne frappe à ma porte. Honey est déjà chez ma voisine dans un grand espace avec d’autres chats, alors je dois seulement m’occuper de moi. Je suis prête et j’attends Ruth pendant vingt minutes, je pense que j’ai battu mon record. Une fois de plus, quelque chose de froid parcourt mon ventre et une étrange envie d’abandonner me prend.

    Pour l’amour du ciel, j’espère que ce n’est pas une de ces fermes où il n’y a pas d’électricité, ou une de celles qui se trouvent en bord de rivière, laquelle amène son lot de grenouilles et de serpents dans la maison. Encore dans mes pensées, j’entends le klaxon de la voiture de Ruth. Je prends les deux valises que j’ai préparées et vais à sa rencontre.

    Wow! On dirait que tu pars pour un mois. Tu n’as pris que le nécessaire, Camilla ? À question idiote, réponse idiote, mais comme je ne suis pas en forme, je lui fais une grimace et j’ouvre le coffre.

    Je ne me souviens pas te l’avoir demandé, mais

    combien il y a de kilomètres jusqu’à la ferme de ton oncle ?

    Deux cents kilomètres, ma belle. Je la regarde, espérant que ce soit une blague. Mais malheureusement ce n’est pas le cas.

    Si tu me l’avais dit plus tôt, je n’aurais jamais accepté l’invitation. Je lui dis énervée.

    Ça ne prendra pas plus de trois heures, reste calme et nous y serons bientôt. Je m’appuie sur le dossier du siège, dépitée, après avoir ajusté ma ceinture de sécurité, et je regarde la ville qui sera bientôt derrière moi.

    Sur la route, Ruth m’explique que la ferme est divisée en deux, il y a d’un côté l’élevage de bétail et de l’autre les plantations de soja. Deux activités traditionnelles de cette région. Elle semble excitée, mais au fur et à mesure que le voyage avance, je remarque une certaine fatigue chez elle.

    Tu veux que je conduise un peu, ma belle ? On est comme chien et chat, mais nous sommes les seules à savoir à quel point nous nous aimons. Au nom de cette amitié, je décide qu’il est temps de la laisser se reposer.

    Je veux bien. Je n’ai pas bien dormi la nuit dernière et j’ai vraiment besoin d’une pause.

    Alors donne-moi le volant et repose-toi. Je conclus

    en lui demandant de s’arrêter sur le bord de la route.

    Tu vas tout droit et dans à peu près soixante-cinq kilomètres, tu verras un panneau indiquer la ferme de Morro Rufino . Tourne à gauche et suit la route de gravier pendant à peu près vingt-sept kilomètres.

    Ce n’était pas seulement neuf kilomètres ? Je lui demande, confuse.

    En comptant la route de gravier et le sentier de terre, ça fait trente kilomètres à peu près. Elle sourit, victorieuse, s’allonge sur le siège arrière et s’endort en quelques minutes.

    Une des choses que j’aime quand je conduis, c’est le silence. Je peux concentrer mon attention à observer la nature, bien sûr pas autant qu’à ma conduite, mais je fais quand même de mon mieux. Je n’ai jamais été du genre à

    aller dans les fermes et autres, mais regarder l’horizon et voir les montagnes m’a toujours fait du bien. Avec la pipelette endormie à mes côtés, je ne remarque même pas le temps qui passe jusqu’à ce que j’aperçoive le panneau dont elle m’a parlé. Je tourne et entre sur la route de graviers, espérant ne pas croiser une autre voiture sur le chemin ou nous arriverions là-bas la voiture pleine de poussière. La climatisation ne fonctionne plus et je m’en rends compte à grand regret, bien qu’il y ait du vent.

    Le voyage commence à devenir monotone et la fatigue arrive, me donnant l’impression que nous sommes proches de notre destination. Je suis calmement la route et à chaque avancé que nous faisons dans les bois, je me sens plus éloignée de mon chez moi, mais plus heureuse des beautés que je vois. À environ un kilomètre de la fin, selon les prédictions de Ruth encore endormie, un pick-up surgit de nulle part et nous dépasse à toute vitesse, remplissant non seulement la voiture, mais aussi mes yeux, de poussière. Je maudis tellement ce type que je finis par réveiller Ruth.

    On est bientôt arrivé ? Elle demande, grimpant sur le siège passager à côté de moi, remontant rapidement la fenêtre. J’ai fait pareil de mon côté.

    Je crois oui, mais un espèce d’idiot dans un pick-up nous a dépassé et m’a presque étouffé avec la poussière qu’il a laissé derrière lui. Ruth rigole de mon malheur et reste silencieuse à mes côtés jusqu’à ce que nous arrivions. Alors que nous approchons de la ferme, je reconnais le véhicule qui nous a doublé.

    Le type s’est apparemment arrêté ici, à la ferme de ton oncle. C’est le pick-up dont je te parlais. Je lui dis en montrant le véhicule noir entièrement recouvert de poussière.

    Je crois que je sais à qui appartient cette voiture, dit Ruth, tout en souriant quand un homme grand et bronzé apparaît dans l’embrasure de la porte de la maison, portant des bottes et un jean serré avec une hideuse chemise à carreaux. Il porte un chapeau en cuir et je peux à peine voir son visage.

    S’il traite les visiteurs comme ça quand ils arrivent je me demande à quoi ça ressemblera le jour où nous partirons. Mon amie sourit intensément, ce que je ne comprends pas, après tout quel est le plaisir d’avoir les cheveux et le visage couverts de poussière. Je suis toujours agacée par le manque de manières de ce type que mon amie semble bien apprécier.

    Je descends de la voiture après avoir observé leur accolade fraternelle. Je suis alors capturée par des yeux noirs, brillants et énigmatiques, qui me regardent plus qu’ils ne le devraient. Il rit sûrement encore de ma mésaventure.

    Cousin, voici mon amie Camilla, me présente Ruth en me montrant du doigt.

    Comment tu vas ? Je suis Victor ! Il me salue en levant la main.

    Hey ! Je lui réponds en

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