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La Conjointe Chérie: E-Conjoints, #6
La Conjointe Chérie: E-Conjoints, #6
La Conjointe Chérie: E-Conjoints, #6
Livre électronique168 pages2 heures

La Conjointe Chérie: E-Conjoints, #6

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À propos de ce livre électronique

Melody Manes a sorti un single qui a remporté un succès mondial.

Elle a plus de quarante ans. Elle n'a pas d'enfant elle n'a jamais été mariée.

 

Mel n'arrive pas à décider lequel de ces épithètes est le pire.

 

Au moins, elle a un petit copain …

… avec lequel elle n'arrive pas à s'engager entièrement …

… et qu'elle a envie de quitter pour prendre quelques vacances.

 

Quand elle essaie d'aider un chat démoniaque, elle se retrouve coincée en haut d'un arbre.

Ironiquement, c'est Mac, le pompier, qui la sauve et lui met le feu à la culotte.

Mel ne sait pas si elle doit flirter avec lui ou se sentir humiliée.

 

En fait, elle se sent

humiliée

absolument humiliée.

 

Mac et Mel pourraient citer cent raisons chacun

de rester aussi loin que possible l'un de l'autre

et seulement une raison de ne pas le faire.

 

Cependant, en matière d'union entre métamorphes,

ces deux-là n'ont pas grand choix.

L'amour vaincra et le destin tranchera.

 

« E-Conjoints » est dérivée de la série POLAIRE. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire POLAIRE pour apprécier « E-Conjoints ».

Une histoire drôle, sexy et rapide de métamorphes.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201759582
La Conjointe Chérie: E-Conjoints, #6

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    Aperçu du livre

    La Conjointe Chérie - Candace Ayers

    1

    MEL

    « Ça me plaît vraiment pas, cette connerie. »

    La Hummer d’Adam dévia sur deux voies de circulation et heurta presque l’avant d’une petite Toyota quand nous tournâmes un peu trop vite dans la bretelle d’accès de l’aéroport. La Toyota klaxonna et Adam gueula une volée de jurons par la vitre fermée du côté conducteur.

    J’avais les jointures des doigts blancs à force de serrer la poignée de la portière. Je priais pour que nous arrivions à l’aéroport, pas à la morgue.

    « Il me faut juste des vacances, Adam. »

    « Parce que tu chantes trop ? » Son rire moqueur m’agaça.

    Et parce que j’en ai marre de ce genre de remarques méprisantes. Je m’imaginai brièvement mais avec délice lever brusquement une jambe et lui loger le bout de ma botte dans la gorge.

    « Ce n’est pas normal, Melody. »

    Soudain, il se gara sur le bas-côté de la route et arrêta le SUV. Quelqu’un klaxonna furieusement. Adam lui fit un doigt d’honneur puis se tourna vers moi avec le même regard fâché et toute l’énergie négative qui va avec. « Ce n’est pas normal que ma petite amie aille se balader en vacances sans moi. »

    Quand je jetai un coup d’œil furtif à l’écran de mon téléphone, je vis que, si je n’arrivais pas à la porte de Trans States Airlines dans les dix prochaines minutes, je raterais mon vol. Je n’avais pas le temps de calmer Adam en écoutant un autre de ses accès de colère immatures.

    « Ce ne sont pas seulement des vacances, Adam. Je ne partirais pas si ce n’était pas pour mon travail. Le groupe compte sur moi. »

    Adam secoua la tête. « Non. Je ne le permettrai pas. Je fais demi-tour. »

    Je plissai les yeux. Mon visage se déforma pour afficher une fureur menaçante. « Repars, ou j’y vais à pied. »

    Nous nous contemplâmes mutuellement et furieusement pendant plusieurs secondes. Finalement, après un soupir exaspéré et exagérément théâtral, le SUV repartit sur la route en coupant la route à un autre conducteur.

    Adam fonça vers le dépose-minute de l’aire des départs (beaucoup trop vite) et ne dit pas un autre mot jusqu’au moment où son pied écrasa la pédale de frein en me catapultant brusquement vers l’avant.

    Nous étions le long du trottoir, devant des portes coulissantes doubles en verre. À cet endroit, les voyageurs qui prenaient des vols nationaux se serraient les uns contre les autres, s’embrassaient et disaient au revoir à des amis et à des proches. Sauf moi. Sauf Adam.

    « Tu baises quelqu’un d’autre, c’est ça ? » Ni la dureté de ses mots ni l’accusation ne me choquaient tellement, venant de lui. Plus maintenant.

    Je pris un air renfrogné. « Tu déconnes ou quoi ? »

    « Eh bien, que veux-tu que j’imagine d’autre, Melody ? Tu t’envoles vers les Keys de Floride pour aller y faire un concert, avec une semaine d’avance si je puis le préciser, et tu te fous totalement de ce que je ressens. On est ensemble depuis un an et tu ne respectes toujours pas ce que je ressens. Pourquoi est-ce que je supporte cette merde ? »

    Je ne sais pas, Adam, mais tu vas sûrement me le dire.

    Je scrutai son visage, à la recherche de quelque chose. Je n’étais pas vraiment sûre de ce qu’était cette chose : de l’amour, de l’attirance, de la compassion, une relation ? Quoi qu’elle soit, je ne la trouvai pas. Je n’étais même pas sûre de savoir qui était responsable de cette absence qui minait notre relation : lui ou moi.

    Des sentiments d’absence et une absence de sentiments.

    Quand cette idée me vint en tête, je faillis éclater de rire. Heureusement, je parvins à me maîtriser. Si j’avais ri à ce moment-là, où j’essayais autant que possible de sortir de la voiture et de ne pas rater mon vol, cela aurait été contre-productif.

    En outre, comment aurais-je pu reprocher à Adam le vide que je ressentais ? « Il n’y a personne d’autre. J’ai un concert et je veux prendre un peu de vacances. C’est semblable aux mariages, aux bar-mitzvah et aux festivals où nous jouons d’habitude. Ingrid et les garçons arriveront dans deux jours. »

    Il tendit un bras et enroula ses doigts autour de mon poignet, qu’il serra comme dans un étau. « Quand tu reviendras, on emménagera ensemble, d’accord ? On passera au stade supérieur, comme on l’avait dit ? »

    Un vigile tapota sur la vitre pour nous demander d’avancer, mais Adam le regarda à peine, le congédia d’un geste et concentra à nouveau son regard pénétrant sur moi.

    Il me faisait presque mal au poignet.

    Le vigile tapota à nouveau sur la vitre. Adam l’ignora. « Il faut que j’y aille, Adam. »

    « Je veux d’abord que tu me répondes. »

    Le vigile tapota la vitre une fois de plus et leva la voix. « Il faut que vous avanciez, monsieur. »

    Je me débattis pour qu’Adam me lâche. « Lâche-moi. Je vais être en retard. »

    Le vigile tapota de la jointure du doigt sur la vitre, plus fort cette fois-ci, et adressa un regard dur et noir à Adam. « Ce n’est pas un parking, monsieur. »

    Se retournant brusquement, Adam baissa sa vitre. « Écoutez, Robocop, je dis au revoir à ma petite amie que voici, merde. Laissez-moi une putain de minute. »

    Quand il relâcha son étreinte, je vis que j’avais ma chance et j’en profitai.

    Avant qu’il n’ait pu protester, je me dégageai, pris ma valise, sortis rapidement du SUV et, sans me retourner, marchai rapidement sur le trottoir et entrai dans le terminal des départs.

    2

    MAC

    « Allez, bouge-toi. » Je soulevai le conjoint de ma sœur et l’installai dans le fauteuil roulant qu’il avait récemment commencé à utiliser pour se déplacer. « Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu grossis exprès, rien que pour me fatiguer. »

    Warren leva un bras frêle et tendit son majeur osseux. « Voici ma réponse. »

    Je réprimai un sourire et m’écartai d’un bond quand il essaya de me rouler sur les orteils avec son fauteuil. « Dans tes rêves. »

    Je le suivis du regard. Il entra dans la cuisine et ouvrit la porte du réfrigérateur. Il plaça une miche de pain, un bocal de mayonnaise et un paquet de tranches de poitrine de dinde sur ses genoux.

    Je serrai les poings le long des flancs pour me retenir d’intervenir, mais je le regardai attentivement pour vérifier s’il se fatiguait trop. Il était proche de la mort.

    Malgré nos échanges verbaux animés, je tenais énormément au conjoint de ma sœur. C’était vraiment un homme bon. Ils étaient encore follement amoureux, lui et Heather, et leur relation avait une profondeur que je n’avais jamais vue entre deux personnes.

    Cela dit, les hommes de la race humaine n’étaient pas bâtis comme nous. Warren se battait contre le cancer et la chimio l’épuisait. Il avait l’air pire à chaque jour qui passait. J’avais mal au cœur quand je voyais cet homme autrefois fort et viril se réduire à un sac d’os. Il s’avachit dans son fauteuil et sa tête tomba légèrement vers l’avant.

    « Je ne veux pas que tu fasses mes sandwichs. Tu les fais très mal. Quand je mange tes sandwichs, j’ai l’impression de manger un tas de mayonnaise avec un peu de pain et une garniture de viande. Je préférerais me nourrir de crottes de chat. »

    « On peut arranger ça. »

    Je ricanai, le contournai et nous préparai deux sandwichs.

    « N’oublie pas d’emporter le bocal de mayonnaise et un couteau. Tes sandwichs sont aussi secs que le Sahara. » Il se déplaça lentement jusqu’à sa place et, non sans effort, posa les bras sur la table. « Bordel ! »

    Je plaçai son assiette devant lui et suivis son regard énervé. Par la fenêtre, je vis sa fille (Jenny, ma nièce) qui, peu vêtue, se tenait dans l’allée en serrant le dernier de ses nombreux petits amis tous aussi idiots les uns que les autres. « Salopard. »

    Quand elle leva une jambe pour grimper à l’arrière de la moto de son imbécile actuel, j’agis vite. Je sortis et attrapai tout juste le dos du sweat de ma nièce avant qu’ils ne s’en aillent. Jenny se dégagea en grognant. « Qu’est-ce que t’as, putain ? »

    J’adressai un regard menaçant à l’imbécile actuel de ma nièce. « Si tu démarres, ta mob sera un tas de déchets métalliques. »

    « Calme-toi, oncle Mac. »

    Je baissai les yeux vers la jeune femme qui, seulement hier me semblait-il, avait été une mignonne petite fille innocente aux yeux vifs qui habillait ses poupées et me servait du thé avec son service à thé miniature en porcelaine. « Où est Ame ? »

    « Dans sa chambre. »

    « Dans sa chambre ?! C’est un bébé, Jenny. Tu ne peux pas la laisser toute seule dans sa chambre. »

    « Elle n’est pas toute seule. Tu es là et tu t’occupes de papa. » Jenny passa les bras autour de la taille de l’imbécile, la joue contre son dos. « J’ai rendez-vous avec Joe. Tu ne peux pas me demander de sacrifier toute ma vie et de rester prisonnière ici comme un elfe de maison juste parce que j’ai un enfant, oncle Mac. C’est un peu dur. »

    En donnant deux petits coups au ventre à Joe, Jenny lui demanda de démarrer. La moto fonça dans la rue en rugissant pendant que je les regardais partir. Je passai quelques secondes à me faire plaisir en imaginant que je mettais ma nièce au coin et que, pendant ce temps-là, je taillais Joe en pièces jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un tas de chairs sanguinolentes.

    Je rentrai à toute vitesse pour aller dans la chambre d’enfant d’Ame.

    Ma sœur, Heather, avait peint de beaux bébés animaux sur les murs et la chambre avait une atmosphère joyeuse et réjouissante. D’habitude. Ces temps-ci, elle n’arrivait pas à me réjouir.

    La jolie Ame aux joues rondes regardait depuis son berceau avec ses yeux vifs et curieux. Elle regardait le mobile qui se trouvait au-dessus de son lit tourner avec ses bébés animaux de zoo en peluche et mettait ses petits doigts boudinés dans sa bouche pendant que de la salive lui gouttait sur le menton et le cou.

    « Viens ici, la baveuse. L’oncle Mac est arrivé. » Je la pris dans mes bras et la remmenai à la salle à manger pour finir mon déjeuner avec Warren.

    Dès qu’il vit Ame, ses traits s’obscurcirent. « Je ne comprends pas où on s’est trompés. »

    Je réprimai la réflexion amère que j’allais faire sur ma nièce et tentai de me calmer en haussant les épaules. Cet homme avait assez de problèmes comme ça. Il n’avait pas besoin que je critique sa famille. « Je ne sais pas, Warren, mais j’ai l’impression que j’ai énormément de chance parce que je vais pouvoir passer du temps à câliner cette petite baveuse dodue. » Je promenai un doigt contre ses côtes et elle répondit en riant de toutes ses trois dents.

    Warren repoussa son sandwich. Il n’en avait mangé qu’une bouchée. « Passe-la-moi. »

    « Mange. Je la tiens. » Je posai son petit derrière en couches sur la table et pris une bouchée de mon sandwich avant d’effleurer le nez d’Ame du bout du doigt.

    « Je suis capable de tenir ma petite-fille, bordel, Mac. Je ne suis pas encore mort. » À son grognement rauque, on entendait l’exaspération que lui inspirait sa situation. Warren était un homme fier, un homme fort. Il avait déjà surmonté beaucoup d’obstacles et la vie trouvait encore le moyen de s’acharner sur lui.

    « Tu ne mourras pas, crétin. Pas en ma présence. Je l’interdis. S’il t’arrive quelque chose, je ne supporterai pas ma sœur. Donc, arrête d’imaginer le pire et mange ton sandwich, putain », répliquai-je en poussant un grognement de loup beaucoup plus menaçant que son grognement d’humain. « Je te la tendrai quand

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