Marina Hands
Une rencontre d’après minuit à 9 heures du matin ? Logique par temps de couvre-feu à 9 heures du soir. Autant mettre les heures et les minutes par-dessus tête, et commencer, tiens, par commander deux coupes de champagne, pour trinquer à la vie qui doit continuer de pétiller, envers et contre tout. Jouons à la nuit américaine, au Nemours, place Colette, à deux pas de cette Comédie-Française où Marina Hands, qui a intégré la célèbre institution au printemps dernier après un premier passage en 2006, crée en collaboration avec Serge Bagdassarian sa première mise en scène. se veut une folie joyeuse, festive, inspirée des « musicals » anglo-saxons. Un remède bienvenu à la mélancolie covidesque. Escortée de Micky, un petit chien noir au visage mangé de poils gris, Marina Hands est belle,, l’intelligent et enthousiasmant film d’Emmanuel Courcol, inspiré d’une authentique histoire suédoise. Il était une fois de redoutables taulards devenus les interprètes convaincants d’En par la grâce d’un professeur acharné, ici joué par le sensible Kad Merad. On ne livrera pas l’épilogue, ébouriffant et lui aussi attaché à la véritable histoire. Contentons-nous de citer les toutes dernières répliques de la pièce de Beckett : Vladimir : « Estragon : «(voir le film, ajoutons-nous).
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