Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

La Conjointe Pourchassée: E-Conjoints, #3
La Conjointe Pourchassée: E-Conjoints, #3
La Conjointe Pourchassée: E-Conjoints, #3
Livre électronique156 pages2 heures

La Conjointe Pourchassée: E-Conjoints, #3

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Arden Richardson n'a aucune excuse.

Elle ne sait pas pourquoi elle le fait.

C'est un manque total de bon sens …

Cet homme plongé dans le coma n'est même pas son patient.

Cependant …

Son baiser réveille le géant endormi.

 

Flynn Bennett a un passé trouble.

Quasiment depuis la naissance.

Son passé est trouble avec un T majuscule.

Cependant …

Il suffit d'un baiser …

 

Le vilain garçon.

L'ex-détenu.

Le contrebandier.

 

Jure d'être un homme meilleur — pour elle …

 

La beauté.

L'infirmière.

Sa conjointe.

 

« E-Conjoints » est dérivée de la série POLAIRE. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire POLAIRE pour apprécier « E-Conjoints ».

Une histoire drôle, sexy et rapide de métamorphes.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201070052
La Conjointe Pourchassée: E-Conjoints, #3

En savoir plus sur Candace Ayers

Auteurs associés

Lié à La Conjointe Pourchassée

Titres dans cette série (6)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance paranormale pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur La Conjointe Pourchassée

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La Conjointe Pourchassée - Candace Ayers

    1

    ARDEN

    « Avec une faim si féroce et si rageuse que son pouls s’accélérait et que ses genoux tremblaient, les baisers de Federico dévorèrent Katiana jusqu’à ce qu’elle se consume dans les flammes ardentes d’une passion fiévreuse.

    Elle était le papillon qui se brûlait dans sa flamme, le beurre de sa confiture, le fromage de ses macaronis.

    Cependant, quand la mystérieuse silhouette en noir émergea de la pénombre, le monde de Katiana s’effondra. Était-il vraiment possible qu’elle soit l’amante longtemps perdue de Federico ? En un clin d’œil, les morceaux du cœur brisé de Katiana s’abattirent comme des éclats de verre. »

    « Ouah. Comme c’était bon ! » Je reniflai et portai la main au cœur. « Mais le suspense de la fin … Oh, mon Dieu ! »

    Je pris un mouchoir en papier sur la table de chevet, me séchai les yeux et me mouchai. J’aurais bien proposé un mouchoir à Flynn, mais il n’en avait pas besoin. Il était inconscient.

    « D’habitude, je déteste les fins à suspense. » Je rangeai ma liseuse dans son étui et continuai à parler, alors que j’étais la seule à écouter dans cette chambre. « Cela dit, pas d’inquiétude. Le tome deux est pré-commandé et il sera disponible à minuit, donc, demain, nous pourrons reprendre là où nous nous sommes arrêtés. »

    Je contemplai le corps immobile de Flynn. « Sauf si tu es réveillé, en fait. Et si tu nous étonnais tous en te réveillant, hein ? » Je savais comme tout le monde que son pronostic ne le permettrait guère. Son traumatisme cérébral avait été trop grave. Je savais aussi que, plus il resterait immobile longtemps, plus il risquerait d’attraper une maladie comme une pneumonie, qui risquerait de le tuer.

    « Je te lirais bien la sorte de livres que tu aimes, si je savais lesquels c’est. Comme je n’en sais rien, tu vas devoir te contenter de Danser dans la lumière dorée du soleil et, dès demain, de L’amour dans la pâleur du clair de lune. » Flynn Bennett, l’homme allongé dans le lit d’hôpital, ne fournit aucune sorte de réaction.

    Pendant des mois, Flynn avait été mon lectorat, mon confident et mon meilleur ami. Certes, dire qu’on a pour meilleur ami un homme plongé dans le coma, c’est dérangeant, mais j’essayais de ne pas trop y penser.

    Tout cela avait commencé assez innocemment, quand j’avais dû passer à la section des soins de longue durée pour y déposer des fournitures mal étiquetées, un lot de bassins hygiéniques que l’on avait livré par erreur dans notre section maternité.

    Après ça, l’histoire s’était en quelque sorte compliquée. D’une façon ou d’une autre, je m’étais retrouvée dans la chambre de Flynn Bennett et, d’une façon ou d’une autre, j’avais posé de nombreuses questions sur Flynn à Camille, l’infirmière en chef. Ce qu’elle m’avait révélé (pas de famille, pas d’amis, pas de visiteurs, personne) m’avait brisé le cœur. Le reste, comme on dit souvent, c’était de l’histoire ancienne.

    À l’école d’infirmières, j’avais appris que, dans quelques cas rares, les gens sortaient du coma après avoir entendu tout ce qui s’était passé autour d’eux. Je détestais l’idée que Flynn reste allongé dans son lit d’hôpital toute la journée sans stimulation mentale. Il méritait de savoir qu’il avait son importance, même si la seule stimulation mentale que je pouvais lui apporter était de lui lire des romans sentimentaux à voix haute et de le divertir en lui racontant mon ennuyeuse vie sentimentale. Flynn avait son importance. Le plus bizarre, c’était qu’il avait commencé à compter de plus en plus à mes yeux jour après jour.

    « Au fait, je suis allée à ce rendez-vous avec Martin Fink hier soir. C’est le comptable dont je t’avais parlé, celui avec lequel mes parents veulent me caser. » Je poussai un soupir peiné. « Il a parlé de lui-même toute la soirée et m’a laissé une impression sinistre, comme s’il regardait les ébats de ses voisins par la fenêtre tous les soirs ou comme s’il portait des strings en dentelle rouge et des porte-jarretelles sous ses costumes trois-pièces en tweed. J’ai refusé qu’on se revoie. »

    Mes parents, ou plutôt ma mère, essayaient constamment de me marier à un homme suffisamment riche avec un portefeuille d’actions confortable. Ma mère ne semblait pas capable de comprendre que je préférais rester célibataire que m’ennuyer à mort en compagnie des Martin Fink de ce monde. Elle m’organisait des rendez-vous et je ne pouvais pas refuser d’y aller, même si j’en avais très envie. Parfois, avec ma mère, il valait mieux éviter les réactions agressives.

    Je me réservais pour un homme comme Federico, du moment que Federico n’était pas une lavette et qu’il ne trompait pas Katiana avec la femme mystérieuse en noir, bien sûr.

    « La soirée d’hier n’a quand même pas été un gâchis total. Au cinéma de Sunkissed, ce mois-ci, ils diffusent des films avec Deborah Kerr, donc, nous sommes allés voir Tant qu’il y aura des hommes avec Burt Lancaster. Je ne crois pas que Martin l’ait beaucoup apprécié, mais ce film a toujours été un de mes préférés. La semaine prochaine, ils diffusent Elle et lui. »

    Je poussai un autre soupir, nostalgique, celui-là. « Cary Grant. Ça, c’était un jeune premier. Je pense que j’ai dû naître trop tard, après l’époque que j’aime. Je veux dire, est-ce un tort d’avoir envie de passion ? D’étincelles ? » Je souris. « Peut-être avec quelques coquineries ? Je veux que ça pétille. »

    Je vérifiai l’heure sur ma montre intelligente. « Bon, il faut que j’y aille ou je vais être en retard pour le dîner dominical avec mes parents et le reste de ma sacrée famille. Ma mère ne posera peut-être pas de questions sur Martin. Croisons les doigts, en tout cas. »

    Bien sûr, Flynn ne fit pas ce geste, mais je contemplai quand même ses mains et demandai mentalement à ses doigts de bouger. Ils restèrent immobiles. Quand je me levai de la chaise qui se trouvait à son chevet, je tendis une main pour faire défiler une mèche de ses cheveux soyeux entre mes doigts. J’adorais ses longs cheveux détachés.

    « Je reviens demain, Flynn. Fais de beaux rêves. » Je coinçai ma liseuse sous mon bras et lissai la fine couverture qui couvrait son grand corps. « Essaie de te réveiller, s’il te plaît. »

    Je m’arrêtai brièvement à la porte pour jeter un dernier coup d’œil par-dessus mon épaule avant de repartir à la maternité pour y prendre mon sac à main. Quand je sortis de l’ascenseur, je constatai sans le moindre doute que Ruby venait de traiter un patient infernal. Je le sus dès qu’elle sortit de la chambre 215.

    Ruby et moi, cela faisait presque cinq ans que nous travaillions dans la maternité du Centre Médical de Sunkissed Key. Nous partagions une sorte de langage codé verbal et mental et cette ride verticale entre ses sourcils indiquait qu’elle était en détresse.

    Je la retrouvai au poste des infirmières et lui serrai une épaule.

    « Que s’est-il passé ? »

    « Oh, rien d’ingérable. Mme Chan exige que je lui apporte un autre bébé. »

    « Hein ? »

    « Oui, elle jure que son nouveau-né à la tête conique, au nez plat et aux poches sous les yeux n’est pas le sien et elle menace constamment de me faire renvoyer pour échange de bébés. » Ruby leva les yeux au ciel.

    « Holà. Renvoyer ? Que ferais-tu ? »

    Elle rit, contourna le bureau et commença à trier les papiers à remplir. « Oh, ça ne serait pas si mal que ça. Quelques vacances me feraient du bien. Elle se calmera dans un jour ou deux quand les effets du passage dans l’étroitesse du canal vaginal disparaîtront et que son bébé ressemblera plus aux photos de chérubins des magazines. Au fait, j’ai oublié de demander, comment s’est passé le rendez-vous ? » Elle leva les yeux vers moi et agita les sourcils.

    Je gémis. « Ça a été un flop. Comme toute ma vie. »

    « Donc, je suppose qu’il n’y a pas eu d’ébats amoureux après le dîner ? »

    Je ris ironiquement. « Aucun. »

    « Dommage. C’est quand, la dernière fois que tu t’es fait ramoner la cheminée ? »

    « Oh, ne commence pas. »

    J’ignorai sa question mais, comme Ruby est ce qu’elle est, cela ne la découragea pas le moins du monde. « Écoute, ma fille, la vie, ça ne se limite pas à aller au travail, à raconter ta vie quotidienne à un homme plongé dans le coma et à rentrer chez toi pour y retrouver un chat. Il faut que tu te fasses sauter. »

    Je haussai les épaules. Était-ce ma faute si je manquais de chance avec les hommes ? La congédiant d’un geste, j’avançai nonchalamment vers les ascenseurs. « Je m’en vais. À demain. »

    En descendant vers le parking souterrain, je fantasmai une millionième fois sur Flynn Bennett. Comment serait-ce s’il m’embrassait comme Federico embrassait Katiana dans Danser dans la lumière dorée du soleil, un baiser féroce, affamé et à la passion rageuse ? Ce qui était sûr, c’était qu’aucun des baisers que j’avais connus n’avait fait accélérer mon pouls et trembler mes genoux et qu’on ne m’avait jamais embrassée comme Burt Lancaster embrassait Deborah Kerr dans Tant qu’il y aura des hommes.

    Je pensai aux lèvres raides et froides de Martin et à la sensation qu’elles avaient laissée sur ma joue quand il m’avait dit au revoir. Peut-être ces baisers qui accéléraient le pouls et faisaient trembler les genoux n’existaient-ils pas dans la vraie vie mais, s’ils existaient, j’imaginais que Flynn Bennett était la sorte d’homme qui pourrait m’en donner un.

    Je m’arrêtai au pied de l’allée de devant pour reprendre du courage. Le dîner dominical était une tradition familiale à laquelle je n’avais jamais pu échapper. Je le savais sans aucun doute parce que j’avais passé de nombreux samedis à imaginer d’ingénieuses excuses pour y couper. Aucune n’avait fonctionné. La volonté de fer de Margarite Richardson était invincible.

    Margarite et James Richardson, ma mère et mon père, habitaient dans une maison immense au bout de Palm Street. Elle faisait directement face à l’océan, bien sûr. Entourée par un porche, elle contenait pas moins de six ventilateurs de plafond qui tournaient à toute heure, même avec l’aération. Il y avait toujours des fleurs vives dans des jardinières et la couronne de fleurs faite à la main qui pendait à la porte de devant correspondait toujours à la période des fêtes actuelle. La maison était immaculée, tout comme le couple. Cependant, pour moi qui y avais grandi, l’endroit avait plus ressemblé à une prison en granit et à feuillures.

    Quand je mis le pied sur la première marche, la porte de devant s’ouvrit brusquement et la tête blond glacé de ma sœur Chloe apparut. « Qu’est-ce que tu fais à traîner là, Arden ? Tu es déjà en retard. Entre vite. Le dîner va être servi d’un instant à l’autre. »

    Chloe était la copie conforme de Maman, grande, mince, naturellement blonde avec une peau aussi parfaite que la porcelaine, sans le moindre défaut. Elle avait aussi un mari parfait, des enfants parfaits et un chien parfait, ce qui faisait d’elle la fierté de mes parents. Son mari parfait, Vincent Hill, était propriétaire d’une chaîne de boîtes de nuit aux alentours de Miami. Ses enfants parfaits, Courtney et Mason, allaient à des écoles privées sélects où ils avaient des notes parfaites.

    « J’arrive. » Je me dirigeai nonchalamment vers la porte de devant en essayant de me blinder mentalement avant de faire face au peloton d’exécution métaphorique.

    « Que portes-tu donc ? » Chloe contempla ma tenue en fronçant les sourcils

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1