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La Conjointe Charmée: E-Conjoints, #2
La Conjointe Charmée: E-Conjoints, #2
La Conjointe Charmée: E-Conjoints, #2
Livre électronique160 pages2 heures

La Conjointe Charmée: E-Conjoints, #2

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À propos de ce livre électronique

Fern Day a la plupart du temps beaucoup de mal à tenir le coup. Cette mère célibataire entièrement humaine d'une métamorphe de quinze ans au caractère bien trempé ne trouve pas de temps pour elle-même. Sa vie part dans tous les sens, elle est sens dessus dessous mais sexy et sa fille est sa priorité principale.

 

Cependant, le beau pédiatre de Sunkissed Key est assurément tentant. Quand il propose d'enseigner à sa fille comment gérer son côté animal, Fern ne peut pas refuser. Toutefois, ce n'est pas la seule proposition que Fern ne peut pas lui refuser.

 

Harrison Daniels sait que Fern est sa conjointe dès qu'il la voit. Il sait aussi qu'elle n'est pas prête à entendre parler du couple chez les métamorphes. Elle considérera qu'il n'est qu'une responsabilité de plus et Dieu sait qu'elle en a déjà assez à gérer. Son enfant est une vraie terreur.

 

Harrison a du pain sur la planche. Il doit non seulement convaincre Fern qu'il fait partie de sa vie, mais aussi gagner l'approbation de son infernale engeance. Heureusement, Harrison ne recule jamais devant un défi. Au contraire, il les invite.

 

« E-Conjoints » est dérivée de la série POLAIRE. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire POLAIRE pour apprécier « E-Conjoints ».

Une histoire drôle, sexy et rapide de métamorphes.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201274061
La Conjointe Charmée: E-Conjoints, #2

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    Aperçu du livre

    La Conjointe Charmée - Candace Ayers

    1

    FERN

    Sandra Fergus rejeta résolument la couverture qui la recouvrait et resta allongée complètement nue sur ma table de massage en meuglant comme une vache pendant que je plongeais fermement les doigts dans les muscles de son dos. Quand la porte de ma salle de massage s’ouvrit brusquement et qu’une brise froide souffla sur l’anatomie inférieure de Sandra, ses mugissements se transformèrent en cris et elle sursauta puis s’agita comme une folle pour se recouvrir. Ses poings frénétiques finirent par s’accrocher à mon chemisier. Agrippant fermement mon chemisier imitation soie, elle m’attira sur la table et sur elle pour m’utiliser comme bouclier humain. Sandra était une femme musclée. Je ne l’étais pas. Je n’aurais de possibilité de me libérer que quand elle en aurait décidé elle-même.

    Je ne voyais toujours pas qui avait ouvert la porte. Pour autant que je sache, j’étais en train de servir de bouclier contre un client furieux qui avait pété les plombs. Je n’avais jamais entendu parler de fusillade dans un salon de massage, mais, ces derniers temps, les nouvelles semblaient parler de tant de sortes de fusillades irrationnelles que j’envisageai immédiatement ce scénario. Certes, tous les salons de massage avaient leur lot de clients insatisfaits. Cependant, il me semblait tout de même que les vernis à l’acrylique ratés, les teintures délavées ou les extensions de sourcils instables n’étaient pas une raison pour qu’une cliente sorte une arme. On pouvait en dire autant des massages insatisfaisants. Cependant, ces temps-ci, on ne savait jamais.

    Je paniquai, criai et tendis le bras pour prendre de quoi me protéger. En fait, je ne trouvai qu’un nichon étonnamment siliconé de Sandra. Ma main le serra fermement une seconde avant que mon cerveau ne se rende compte que cette chose molle et spongieuse était un sein féminin 75C partiellement en silicone. Si mon cerveau avait été plus rapide d’une fraction de seconde, j’aurais évité de lui saisir involontairement le nichon pour me cacher et je serais plutôt partie comme une héroïne. Comment s’excusait-on quand on avait saisi un nichon ?

    Un moment passa, puis un autre. Finalement, quand je me fus demandé pourquoi une rafale de balles n’avait pas encore criblé ma petite salle de massage, je tentai de jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule. Ma fille lunatique de quinze ans, Kinsley, se tenait dans l’embrasure de la porte avec un air renfrogné. Jammie apparut derrière Kinsley. Alors qu’elle assistait à un moment qui, pensais-je, deviendrait pour la postérité un des plus humiliants de toute ma vie, elle se retrouva bouche bée et elle écarquilla si fort ses yeux maquillés de manière très colorée que je craignis que ses globes oculaires ne tombent complètement de leurs orbites.

    Jammie était propriétaire du salon et j’étais sa dernière employée. Je remplaçais la masseuse récemment partie à la retraite, Frannie. Elle aurait probablement dû me licencier à ce moment-là. Cependant, ce n’était pas le style de Jammie, qui se contenta de jeter la tête en arrière et de rire jusqu’à ce que des larmes lui coulent sur les joues et qu’elle ait du mal à rester debout. Elle riait si fort que je craignis qu’elle ne tombe.

    Quand je me rendis compte que j’avais encore les doigts enfoncés dans le nichon de Sandra, je le relâchai en donnant deux ou trois tapotements d’excuse à sa chair tendre et j’essayai de m’appuyer à nouveau sur les pieds pour me relever. Cependant, Sandra continuait d’agripper mon chemisier toujours aussi fermement et j’étais étendue sur son corps de telle façon que, malgré tous mes efforts, je n’arrivais ni à reculer ni à avancer. Quand ma cliente reprit conscience de la situation, elle me relâcha et se tourna pour se cacher en un seul geste rapide. Ce mouvement précipita mon corps en avant et dégagea quasiment le haut de mon corps de la table pour l’envoyer directement vers le sol. Avant que ma tête ne le heurte, je me rattrapai avec les mains, retrouvai un équilibre précaire puis fis glisser lentement et prudemment le reste de mon corps hors de la table en un mouvement serpentin qui rendit toute cette situation encore plus gênante.

    Livide, Sandra commença à me crier dessus.

    Elle me cria dessus, je criai sur Kinsley et Jammie haleta, partagée entre les rires tonitruants et les gloussements.

    Quand je réussis finalement à me remettre sur pieds, je tendis un bras raide vers ma fille et je lui ordonnai de m’attendre dehors. Sandra était de l’autre côté de la table de massage et elle essayait faiblement de cacher ses parties féminines avec ses mains. Je ne savais pas avec certitude si elle se rendait compte que tous les passants de Main Street nous voyaient très bien par la vitrine de devant du salon et par la porte ouverte de la salle de massage. Je décidai de ne pas le préciser.

    Jammie se remit finalement de ses émotions et, essuyant ses larmes, elle ferma la porte. Malheureusement, quand elle la ferma, j’étais encore dans la salle, c’est-à-dire à l’endroit où je désirais le moins me trouver après avoir commis ce que l’on pouvait raisonnablement considérer comme une agression sexuelle contre ma cliente.

    « Je suis vraiment désolée, Sandra. Cela ne se reproduira jamais. La séance chienne sera gratuite. La prochaine ! La séance prochaine sera gratuite ! » Horrifiée, je sortis précipitamment de la salle pour m’éloigner de Sandra, qui me menaçait furieusement d’embaucher un avocat et de me faire un procès.

    Laila croisa mon regard pendant que je me dépêchais de sortir de là et d’aller retrouver ma fille. Cette dernière semblait avoir ri aussi fort que Jammie, car elle avait elle aussi des larmes qui lui coulaient le long du visage, mais Laila eut quand même la décence de m’envoyer un regard plein de compassion. « J’ai essayé d’arrêter Kinsley, mais quand cette fille veut quelque chose … »

    Je grognai et ouvris vigoureusement la porte de devant. Kinsley était appuyée contre le mur du bâtiment une cigarette non allumée entre les dents. Je me ruai vers elle, lui arrachai la cigarette de la bouche, la jetai au sol et crucifiai ma fille de mon regard le plus noir. « Tu fais tellement n’importe quoi, Kinsley Maude Day, que je ne sais même pas où commencer ! »

    « Passionnant. » Elle leva les yeux au ciel et croisa les bras par-dessus la poitrine. « Ce matin, tu n’as pas voulu me donner d’autre argent pour aller voir un film avec mes copines après l’école. Que voulais-tu que je fasse ? Il faut qu’on me remmène à la maison. »

    « Kinsley, je t’ai déjà dit des quantités de fois de ne pas entrer dans ma salle de massage comme ça quand je travaille. Les gens y sont déshabillés, ils s’y détendent et la dernière chose qu’ils veulent est qu’une adolescente entre comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et expose leur nudité à l’île entière ! Et puis, c’est quoi, cette cigarette ? On en a déjà parlé. Tu es trop jeune pour fumer. Je ne suis pas la seule à le dire : c’est la loi. Tu veux te faire mal aux poumons ? Faut-il que je te répète toutes les conséquences désastreuses que le tabac peut avoir sur la santé ? »

    « Oh, mon Dieu, maman, détends-toi. Je suis une super-métamorphe. Les cigarettes ne peuvent pas me tuer. »

    « On n’en sait rien ! » J’avais envie de gifler ma propre enfant. Je ne croyais pas qu’il fallait frapper les enfants, mais une partie de moi-même, la partie qui perdait les pédales, était sur le point de le faire. « Notre cottage est à cinq minutes. Tu peux y aller à pied. Dès que tu seras rentrée, fais quatre heures puis tes devoirs. Si je ne suis pas rentrée avant que tu aies fini tes devoirs, commence tes corvées ménagères. »

    « Je ne suis pas une enfant ! » Elle s’écarta violemment du mur et me dépassa avec un coup d’épaule. Comme elle était métamorphe, elle était beaucoup plus forte que moi et je dus cacher qu’elle m’avait fait mal. « D’accord ! Je rentre à pied ! Je me ferai probablement kidnapper par des trafiquants humains et tu passeras le reste de ta vie à te noyer dans la culpabilité parce que ce sera de ta faute. Bravo, maman ! »

    Je restai où j’étais, les poings serrés, les poumons brûlés par la colère qui faisait rage en moi. Je comptai jusqu’à cinq. « N’oublie pas d’aller promener Boots ! »

    « Ben voyons ! »

    Je me retournai et la regardai partir. Elle n’avait pas grande distance à parcourir, mais ce qu’elle avait dit sur les trafiquants m’avait fait souffrir. Il pouvait arriver quelque chose. Il fallait au moins que je garde un œil sur elle pendant qu’elle était dans Main Street. Magnolia Street avait sa propre surveillance de quartier. Celle qui s’en occupait s’appelait Elsie Smith. Depuis que nous avions emménagé à Sunkissed Key, six mois auparavant, la vieille Mme Smith m’avait appelée pas moins de douze fois pour me signaler les agissements de ma fille.

    Dès que mon enfant tourna dans Magnolia Street, elle me jeta un regard renfrogné et méchant par-dessus son épaule et je me détendis un peu. Il ne lui restait qu’un pâté de maisons et demi à parcourir dans Magnolia Street avant qu’elle n’atteigne le cottage que nous louions. Elle allait bien. En fait, elle serait en sécurité jusqu’à son retour à la maison. Elle allait bien ? Ça pouvait se discuter.

    Soudain épuisée aussi bien mentalement que physiquement, je m’appuyai contre le devant du salon de Jammie et m’efforçai de me calmer. Être parente, c’était difficile. Être parente célibataire, c’était encore plus difficile. Ma vie avait été dure dès la naissance de Kinsley. Ce jour-là, j’avais été obligée de grandir à toute vitesse. Elle avait été un petit bébé très mignon et une petite fille très affectueuse, mais son attitude agréable avait changé du tout au tout quand elle avait atteint la puberté. Elle semblait devenir un peu plus indignée et irascible chaque jour. Je ne comprenais pas pourquoi elle était dans une telle colère. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent du temps, elle avait l’air en colère ou elle se déchaînait contre quelqu’un, en général contre moi.

    J’étais stressée au point de craquer, mais je ne pouvais pas me permettre de craquer. J’avais l’impression que ma fille me détestait et, depuis que nous avions emménagé à Sunkissed Key, je n’avais pas formé d’amitiés solides. L’isolation et la solitude aggravaient probablement le stress créé par ma fille. J’expirai lentement. J’avais la sensation d’être une mauvaise mère et ça craignait.

    Redressant les épaules, je réajustai ma queue de cheval et je me forçai à afficher un sourire professionnellement agréable. Il avait probablement l’air tout à fait artificiel mais, au moins, j’essayai. Je rentrai à grands pas en faisant semblant de ne pas penser à Kinsley et à toutes les choses qu’elle faisait peut-être en ce moment à la maison pour se venger de moi.

    2

    HARRISON

    « Parker et son bébé Stella sont dans la salle numéro quatre, docteur. » Mon infirmière, Polly, me plaça un dossier contre la poitrine et me regarda fixement. À un mètre cinquante-deux, elle mesurait plus de quarante-cinq centimètres de moins que moi, mais cela n’empêchait pas cette dame âgée et impertinente de me parler de manière autoritaire comme si c’était son travail. « Ce sont de nouvelles patientes et la mère a l’air nerveuse. »

    Je pris le dossier et je lui adressai un hochement de

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