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Amoureux des Ours: Le Repaire des Diablesses, #6
Amoureux des Ours: Le Repaire des Diablesses, #6
Amoureux des Ours: Le Repaire des Diablesses, #6
Livre électronique86 pages1 heure

Amoureux des Ours: Le Repaire des Diablesses, #6

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique de métamorphes.

 

Luna est une métamorphe lapine timide, si timide qu'elle vit presque en recluse.

Pratt est un énorme métamorphe ours qui appartient au Club de Motards des Ours Enragés, un gang de motards.

Comment le destin a-t-il pu réunir deux personnes aussi différentes ?

On dirait vraiment que ces deux-là ne sont pas destinés à être conjoints … puis, un jour, les amies s'en mêlent.

Vous pouvez faire confiance aux femmes métamorphes de Hell's Corner pour faire avancer les histoires d'amour !

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201771386
Amoureux des Ours: Le Repaire des Diablesses, #6

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    Aperçu du livre

    Amoureux des Ours - Candace Ayers

    1

    LUNA

    Je n’aurais jamais cru que j’appartiendrais à un groupe quel qu’il soit, surtout à un groupe de femmes déchaînées et criardes qui venaient nues, passaient du temps ensemble nues puis s’en allaient nues. Pourtant, c’est ce qui est arrivé. À Saint-Anonyme, nous disions, elles disaient n’importe quoi, exprimaient leurs peurs, leurs frustrations et ce qui les agaçait et elles faisaient et disaient des choses qui restaient purement confidentielles. En effet, Saint-Anonyme était entièrement dédié à la liberté. Installée en compagnie des autres femmes sur un grand rocher plat sous un saule dont l’âge devait dépasser le total des nôtres, j’avais ressenti la camaraderie du lien entre femmes et j’avais dû me pincer lors de la première réunion à laquelle j’avais assisté. J’avais pensé que ce n’était vraiment pas pour moi jusqu’au jour où je m’étais rendu compte que c’était tout à fait, absolument pour moi parce que, moi aussi, je tenais énormément à la liberté.

    Deux mois après mon arrivée à Helen’s Corner, on m’avait traînée à ma première réunion. Sonnie m’avait convaincue de venir en me menaçant de ne me vendre que des œillets flétris pour ma table basse tant que je vivrais en ville. J’aurais pu ne pas rester. Je n’étais pas sûre de ce que je voulais. Il avait encore été trop tôt pour décider si j’allais m’enraciner ou pas dans cette petite ville éclectique. Cependant, après cette première réunion de Saint-Anonyme, j’avais compris. Immédiatement. Avec ce groupe bizarre de voisines folles, cela avait été le coup de foudre.

    Saint-Anonyme me permettait de m’évader. Le reste de la semaine, je ne voyais presque personne. Je travaillais chez moi, je mangeais chez moi, je faisais tout chez moi. Mis à part les jours où j’allais à Smith en voiture pour récupérer des paquets dans ma boîte postale, je menais une vie isolée. Il m’avait suffi d’une seule livraison au bureau de poste local pour comprendre que je ne pourrais pas me faire expédier mes affaires à Helen’s Corner. Non seulement il fallait un jour de plus, mais Bo Taylor tripotait tous les paquets puis frappait à ma porte pour pouvoir me les livrer et me contemplait en agitant les sourcils. Quel pauvre type !

    Cela n’aurait posé aucun problème si mes paquets avaient été des colis de ravitaillement de ma grand-mère, mais ce n’étaient pas des colis de ravitaillement. En soi. Cela dit, il faudrait que j’envoie bientôt un cadeau à ma grand-mère. Son anniversaire approchait.

    Donc, même si les réunions de Saint-Anonyme m’allaient comme tout le reste m’allait, c’est-à-dire comme un gibus à un dromadaire, j’étais tombée amoureuse de ces réunions. Chaque semaine, je ne pouvais m’empêcher de m’exciter en attendant que mardi arrive. Cette semaine-ci n’avait pas été différente, jusqu’au moment où je m’étais retrouvée nez-à nez avec un homme qui m’avait fait trembler de tout mon corps. Il avait été très grand, immense, et il avait un animal redoutable en lui. Je sentais la force qui émanait de lui et j’avais un mal énorme à me retenir de tressaillir et de m’aplatir au sol en signe de soumission. J’avais appris à la dure que, quand on rencontrait un prédateur, c’était la pire chose que l’on puisse faire. Quand on montrait de la faiblesse, ils frappaient.

    Heureusement, que ce soit sous forme humaine ou de lapine, je savais courir. Vite. Je l’aurais fait, si l’homme aux muscles énormes et, je dois bien l’admettre, aux tatouages sexy, m’avait seulement fait trembler d’envie de me battre ou de m’enfuir. En fait, les tremblements de mon traître de corps avaient été composés d’un mélange irrésistible de peur et d’excitation sexuelle intense. La sensation qui m’avait traversée était indescriptible et, comme je peux le déclarer honnêtement et catégoriquement, on ne pouvait pas l’obtenir en solo, quel que soit le type de jouet pour adulte employé.

    Grâce à ma chance, j’avais réussi à me libérer et à éviter M. Grand-Sexy-Effrayant, mais Charlie et son conjoint, Axel, m’avaient acculée quelques mois plus tard.

    Le seul jour où je m’aventurais hors de chez moi pour me livrer à des interactions sociales et que je rassemblais mon courage pour aller déjeuner à la chambre d’hôtes de Muddy, ils m’avaient trouvée juste devant et convaincue de me joindre à elles. Ils avaient passé tout le repas à me demander d’aller retrouver l’ami d’Axel, M. Grand-Sexy-Effrayant, et à se contempler l’un l’autre d’un air fasciné et à flirter comme des adolescents. Charlie avait la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine et je savais qu’elle ne comptait pas en rester là. J’étais partie en répétant que j’étais déterminée à garder une vie isolée.

    Je supposais que cet homme, dont le vrai nom était Pratt, était plus que l’ami d’Axel. Il était mon conjoint, mais je n’étais pas prête pour ce genre de chose. Quel euphémisme ! Non seulement je n’étais pas prête, mais je ne serais jamais prête. J’avais emménagé à Helen’s Corner pour échapper aux hommes. J’avais besoin de ce que Helen’s Corner m’avait donné, un lieu qui me prenait dans ses bras et me procurait une sensation permanente de sécurité, de douceur et de réconfort. Cette ville à la population presque entièrement féminine avait été comme un élixir. Ces derniers temps, cet élixir perdait de sa puissance. Pendant les dix-huit derniers mois, beaucoup de mâles étaient arrivés. Certains s’étaient installés ici grâce aux couples créés par les événements de speed dating que Sonnie avait créés et qu’elle avait recommencé à organiser tous les mois. Pour d’autres, la venue avait été inexplicable. Pour décrire de tels événements, ma mère aurait employé l’expression « Une conjonction astrale inhabituelle ».

    Parfois, quand je m’asseyais sur ma chaise près de la fenêtre de mon petit studio du premier étage et que je contemplais le monde, je voyais des couples partout

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