Il était une fois l’histoire d’un homme qui assiste à ses propres funérailles. Lors d’un court séjour ministériel en Corée du Sud, Éric pousse la porte de Happy Life, un de ces centres où vous pouvez, moyennant finance, assister à votre propre cérémonie funéraire. Il en ressort transfiguré. Au point de changer de vie. Avec « La vie heureuse », son dix-neuvième roman, David Foenkinos s’inspire d’événements réels. Les Sud-Coréens tiennent ce genre de cérémonie de manière collective et, même si l’écrivain ne l’a jamais vécu, il sait combien le flirt avec la mort peut être salvateur. Foenkinos met ses personnages face à leurs contradictions, trop content de montrer qu’il faut savoir quitter une existence pour mieux en vivre une seconde. Sous ses airs ésotériques, « La vie heureuse » est un roman enlevé qui dit aussi qu’on ne badine pas avec l’amour. Mais qu’il faut savoir l’accepter au bon moment. En pleine répétition de son spectacle « Charlotte », qui remet Audrey Tautou sur scène, l’écrivain s’est prêté pour nous au jeu de son propre livre. Et il en est ressorti plus exalté que jamais !
Paris Match. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur ces expériences de funérailles sud-coréennes ?
La jeunesse coréenne a le choix entre faire des karaokés ou aller