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Liberté: L’Obsession du Fae, #4
Liberté: L’Obsession du Fae, #4
Liberté: L’Obsession du Fae, #4
Livre électronique239 pages5 heures

Liberté: L’Obsession du Fae, #4

Évaluation : 4 sur 5 étoiles

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À propos de ce livre électronique

Les Abysses sont peuplés de choses effrayantes, mais les Mines ne sont guère mieux. Gareth est près de moi à chaque étape du voyage et me donne plus de plaisir que je ne l'aurais jamais imaginé. Je pensais qu'une fois que nous aurions atteint les Mines notre voyage toucherait à sa fin. Avec ou sans Clotty, nous nous rendrions au royaume d'Hiver et nous commencerions notre vie ensemble comme je l'ai juré à Gareth il y a des mois. Mais comment puis-je m'arrêter alors que la liberté de tous est si proche ? Risquant une rupture entre nous, j'intrigue pour établir une nouvelle voie – qui comporte ses propres dangers. Mais c'est promis, à la fin de cette aventure, je serai avec mon compagnon, comme j'en ai fait le serment… À moins que le destin n'ait d'autres projets. 
 

Note de Lily : Voici le dernier chapitre de l'histoire d'amour de Beth et Gareth. D'autres livres qui se passent dans le monde d'Arin paraîtront très bientôt. Merci d'avoir fait ce voyage avec moi, et j'espère que vous trouverez tous bientôt les compagnes et compagnons qui vous sont destinés. Avec toute mon affection, Lily.

LangueFrançais
Date de sortie29 juin 2021
ISBN9781643669762
Liberté: L’Obsession du Fae, #4

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    Aperçu du livre

    Liberté - Lily Archer

    Chapitre 1

    Gareth

    La voix de Beth résonne sur les murs froids en obsidienne qui m’entourent. Je maintiens ma prise, calé entre les roches et progressant lentement à grand-peine vers ma cible. Je sens à quel point elle a froid, à quel point elle a peur.

    Les Abysses s’étendent au-dessous de moi, il n’y a que l’air et la mort sous mes pieds.

    — D’accord, bien sûr, mais si au lieu de me manger, tu me laissais partir ?

    Beth est si près que je sens les tremblements dans sa voix malgré sa bravoure.

    — Si je te laisse partir, que vais-je manger ?

    La voix est grave et dure comme les roches qui m’entourent.

    — Je suis sûre que nous avons assez de nourriture dans nos sacs. En fait, tu n’es pas gros. Tu ne dois pas pouvoir manger plus que…

    — Quatre Changelings.

    — Hein ? s’étonne Beth d’une voix légèrement grinçante.

    — J’ai besoin de quatre Changelings. Si tu peux me les amener, je les mangerai et je te laisserai partir.

    Elle se force à rire, sa détresse me donne des frissons dans le dos.

    — Je ne peux pas t’amener quatre Changelings. Mais que dirais-tu de haricots ? Nous en avons et…

    — Alors il faudra faire ce que je dis.

    Quelque chose racle contre les murs, le son strident m’accompagne tandis que je continue mon voyage dans les profondeurs des Abysses.

    — Attends ! crie-t-elle avec une voix emplie de panique. Et quelque chose d’autre ?

    Le raclement s’arrête.

    — Comme quoi ?

    — Quelque chose d’autre que de la nourriture. Tu peux avoir de la nourriture n’importe quand, non ?

    — Chaque fois que les esclaves passent par là, oui. Je me régale de leurs os fatigués et de leur peau flétrie. Je suis peut-être gentil. La mort dans mon estomac est plus agréable que celle dans les Mines. Mais personne ne m’a jamais accusé d’être gentil.

    Le son caractéristique de dents qui claquent déchire l’air.

    — Et il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête, alors peut-être que toi et moi pourrions passer un marché pour quelque chose d’autre.

    Une Changeling rusée. Il n’y a aucune raison que la créature sache que Cranthum est tombé aux mains des esclaves et qu’il n’y a plus de nourriture pour elle. Plus de victimes.

    Un morceau de pierre tombe sous ma main, et je me démène pour maintenir ma position sur l’étroite bande de roche. Les petits cailloux rebondissent sur le côté du mur avant de tomber dans le vide.

    — Que penses-tu de…

    — Chut, la coupe la voix froide qui s’infiltre plus profondément dans l’obscurité.

    — Quoi ? demande Beth, la voix inquiète.

    — J’ai entendu quelque chose.

    — Je n’ai rien entendu. Alors, revenons à notre négociation.

    La créature grogne, le son me donne la chair de poule.

    — Je suis fatigué de parler. Je ne parle pas. Je mange.

    — C’est une façon de vivre ennuyeuse.

    — J’ai faim.

    — Moi aussi, mais je ne me promène pas pour manger des Changelings.

    — Assez parlé.

    Le bruit de raclage reprend. Je ne sais pas ce que c’est, mais quelque chose me souffle d’aller plus vite. Je sollicite encore plus mes muscles pour me rapprocher de ma compagne.

    — Allez. Nous pouvons conclure un genre de marché.

    Sa terreur augmente, j’ai un goût acide sur la langue.

    — Tu n’es pas obligé de faire cela.

    — Pas d’accord.

    Quelque chose cliquète.

    — Et j’ai envie de le faire. J’ai tellement faim.

    Je me rapproche encore plus, les murs se resserrent alors que j’aperçois enfin une faible lueur verte. Je ne peux pas m’arrêter maintenant, alors je m’enfonce, la roche égratigne ma peau tandis que je progresse vers ma bien-aimée.

    — Hé, hé, arrête ! s’exclame-t-elle, essoufflée. S’il te plaît, tu n’as pas besoin d’une amie ?

    — Une amie ?

    — Oui, tu sais, quelqu’un avec qui parler, avec qui s’amuser, avec qui partager des choses ? Je pourrais être ton amie. Il te suffit de garder tes griffes pour toi.

    — Amie ?

    — Oui ! Toi et moi. Les meilleurs amis. On peut, je ne sais pas, parler des garçons ou des filles ou des choses que nous aimons man… heu, faire. Des trucs d’amis.

    — J’ai eu un ami une fois.

    — Cool ! Tu vois ? C’est un progrès. D’accord, alors si tu me sortais de ma cage et que tu me laissais m’asseoir ? Ensuite, tu pourrais me parler de ton ami.

    Le ton de sa voix est câlin et gentil, avec une légère pincée de terreur.

    Je m’appuie sur la pierre noire jusqu’à ce que je voie une corniche apparaître au-dessus de moi. De la lumière verte s’en déverse, et je sens Beth juste derrière.

    — Mon ami, murmure la voix froide.

    Je lève les bras et tire pour me libérer des murs étroits, le bout de mes doigts est la seule chose qui m’empêche de chuter dans le puits en dessous. Mais même si mes muscles sont douloureux et que mes mains sont écorchées à cause de l’ascension, je ne peux pas ralentir.

    — Oui, parle-moi de ton ami, d’accord ?

    — Te parler de mon ami ? Si tu veux.

    — Magnifique. C’est bien, se réjouit-elle en applaudissant.

    Je m’éloigne de la corniche aussi silencieusement que possible et j’aperçois une petite grotte avec un feu vert brillant juste à côté du mur du fond. Un tas d’os est posé à ma gauche, et une cage de métal à ma droite. Beth est appuyée contre les barreaux du fond tandis que la créature se dirige vers elle. C’est un tourbillon de noirceur, mais je vois des griffes d’un blanc cassé, les extrémités assez pointues pour attaquer la roche sous ses pieds.

    — Qu’est-ce que vous aimiez faire ensemble ? demande Beth d’une voix tremblante.

    Elle ne peut pas me voir pendant que je me glisse derrière la créature.

    — Manger.

    — On en revient à la nourriture, hein ?

    Elle rit, mais c’est un rire forcé.

    — Autre chose ? Vous faisiez des jeux ? Ou peut-être parliez-vous des problèmes de femmes ? De ce genre de choses ?

    — Non, répond la chose en raclant ses griffes contre les barreaux.

    Le son étrange et inquiétant se réverbère dans la grotte.

    — Alors, heu, où est ton ami maintenant ? Dehors pour aller chercher de quoi grignoter ?

    — Non. Il n’est plus de ce monde.

    Je l’entends avaler difficilement sa salive tandis que je m’approche du monstre, mon épée prête à transpercer son cœur noir.

    — Je suis désolée de l’entendre. Que lui est-il arrivé ?

    Beth ne me voit toujours pas. Le monstre est trop grand et trop sombre pour qu’elle puisse voir plus loin.

    — Je l’ai mangé.

    Au moment où la créature dit cela, sa gueule s’ouvre. C’est tout ce qu’est cette créature : une gueule béante, affamée, remplie de crocs.

    Son cri est comme du feu dans mon sang, et je fais une fente avant pour que mon épée frappe où il le faut, au moment où la créature hurle et se tourne vers moi.

    La bouche disparaît, et à sa place, la noirceur tourbillonne.

    — Beth ! lancé-je en me précipitant en avant, mais la noirceur disparaît aussi vite qu’elle est venue.

    La cage est vide, il n’y a que Beth qui se précipite vers moi les yeux écarquillés.

    — Aide-moi, dit-elle en vacillant.

    — Ma bien-aimée, réponds-je en courant la prendre dans mes bras.

    — Je pensais qu’il allait me tuer, fait-elle en frissonnant quand je la serre plus près. Il n’arrêtait pas de dire qu’il allait me manger, et je pensais ne jamais te revoir.

    Je passe mes mains sur son dos.

    — Où as-tu mal ?

    — J’ai juste des égratignures, indique-t-elle en s’accrochant à moi. J’irai bien tant que tu me sortiras de là avant qu’il revienne. Tu l’as tué ?

    Je l’écarte de moi.

    — Nous devons nous dépêcher. La caravane est déjà en mouvement. Nous devons la rattraper.

    — On peut y arriver, répond-elle en se frottant les bras et en me souriant. Merci de m’avoir sauvée.

    — Je viendrai toujours te chercher.

    Je pose ma main sur sa joue et je fixe ses yeux marron.

    — Ma bien-aimée.

    Elle hoche la tête.

    Je la transperce avec mon épée.

    Chapitre 2

    Beth

    Je hurle en voyant Gareth passer ses bras autour du monstre – la créature est une parfaite imitation de moi. Je prends une inspiration et l’observe pendant un moment. Est-ce que mes fesses ont l’air aussi rondes ? C’est presque… attirant. Hum.

    Concentre-toi, Beth.

    J’ouvre ma bouche pour crier à nouveau, mais aucun son ne sort. Je ne peux pas bouger – quelle que soit la magie que le monstre a lancée sur moi, elle me cache et m’immobilise. J’essaie de hurler à travers le lien pour prévenir Gareth que la Beth qu’il enlace n’est pas moi, mais je ne sais pas s’il reçoit le message.

    Et s’il me laisse ici ? Et si je meurs là ? Et si on ne me retrouve jamais ? Et s’il s’en va avec ce monstre et que ce dernier le dévore ?

    Oh, attendez ! Oui ! Il vient juste de lui passer son épée dans le corps, la lame dégouline de sang noir.

    Le sort s’évanouit et je tombe à genoux tandis que la créature hurle et agonise sur l’épée de Gareth. Ses dents réapparaissent, se déployant et claquant quand Gareth lève son épée et la coupe en deux. Du sang noir éclabousse le sol de pierre quand elle tombe, les dents, le sang et la noirceur se mélangeant dans un tas de pourriture bouillonnant à mes pieds.

    Gareth recule et saute par-dessus les restes de la créature. Il se précipite vers moi et me soulève du sol de la cage, m’entraînant dans la grotte tout en me tenant fermement dans ses bras.

    J’essaie de parler, mais c’est un sanglot qui sort.

    Il me garde contre lui le temps que je reprenne mes esprits. La peur bourdonne toujours dans mon esprit – je n’oublierai jamais la façon dont le monstre m’a parlé, le noir de ses yeux, la fin que je ressentais presque comme un vent glacial.

    Je frissonne en hoquetant et je lève les yeux vers Gareth.

    — Je pensais que tu l’avais cru, que tu supposais que c’était moi. J’imaginais que la créature allait…

    — Personne ne peut être toi, répond-il en m’embrassant passionnément, comme si son contact pouvait effacer l’horreur qui ébranle encore mon esprit.

    Après un long moment, quand sa langue se met à danser avec la mienne, les frissons diminuent, et tout en moi commence à se réchauffer.

    Trop tôt, il s’éloigne et jette un coup d’œil vers la grotte.

    — Nous ne pouvons pas revenir par le chemin que j’ai emprunté. Sais-tu comment il t’a amenée ici ?

    Je secoue la tête.

    — Il a juste sauté. Et ensuite, il, heu… dis-je en fermant les yeux pour essayer de me rappeler. Il faisait si froid, et je ne pouvais pas le combattre.

    Les larmes se remettent à couler.

    — Chut, ma bien-aimée. Il est parti.

    J’ai affronté d’innombrables terreurs dans ma vie, mais cette gueule affamée pleine de dents m’a plus secouée que tout le reste.

    — Il ne se serait jamais arrêté. Jamais. Rien ne pouvait satisfaire sa faim, raconté-je en regardant le tas de saletés noires. Il aurait pu manger tout Arin, et il en aurait voulu encore. Comment une chose pareille peut-elle exister ?

    Il relève mon menton pour que je puisse me plonger dans ses yeux vert foncé.

    — Tu es saine et sauve.

    C’est comme s’il forçait ses mots à entrer dans mon cœur.

    — Tu es venu pour moi, murmuré-je, le menton tremblotant.

    — Il faudrait plus qu’un cauchemar affamé pour me tenir éloigné de toi.

    Quelque chose cliquète sous la lueur du feu vert. Gareth virevolte et me maintient immobile derrière lui.

    Le cliquetis revient, mais il y en a plus cette fois-ci, le son rebondit tout autour de nous.

    — Qu’est-ce que c’était ? demandé-je en regardant dans l’obscurité, mais on ne voit rien.

    — Je ne sais pas, et je ne veux pas le découvrir.

    Il attrape ma main et nous nous précipitons vers le fond de la grotte.

    — Il doit y avoir un chemin par là.

    D’un geste brusque, il me tire à côté de lui.

    — Hé, aïe !

    — Attention.

    Il pointe son menton vers un trou dans le sol de la grotte sur lequel j’ai failli mettre le pied, l’obscurité en dessous est infinie, comme la chute que nous risquons.

    — Par les Spires, juré-je en attrapant sa chemise, ce n’est pas passé loin. Fais-moi mal autant que tu veux.

    Encore des cliquetis, et cette fois-ci, on dirait que les bruits sont juste à côté de la faible lumière verte. Je suis Gareth avec la chair de poule, ma main fermement emprisonnée dans la sienne. Les lumières diminuent quand nous nous éloignons, et bientôt nous sommes presque dans l’obscurité totale.

    Je ralentis, mais il continue à avancer en trombe.

    — J’espère que tu peux voir dans le noir, articulé-je péniblement tandis que les cliquetis nous accompagnent en permanence.

    Mon esprit se focalise sur l’horreur de ce qui se tapit dans le noir, mais Gareth ne faiblit pas. Il me guide sans faillir droit devant, puis tourne à droite.

    — J’y vois assez, répond-il en accélérant. Ici.

    — Où ?

    Est-ce que quelque chose m’a touché les cheveux ? Je me tourne, mais je ne vois rien.

    — Y a-t-il…

    — Au-dessus. Des escaliers raides. Il y a des endroits où nous devrons escalader.

    Il me tire vers l’avant, mais je n’ai aucune visibilité. J’utilise mes pieds pour sentir les marches et je reste derrière lui, sa main ne quitte jamais la mienne.

    Les cliquetis s’intensifient dans une vraie cacophonie et j’ai l’impression de ne pas pouvoir m’arrêter de trembler.

    — Quel est ce bruit ?

    Gareth s’arrête, et je saute sur son dos.

    — Qu’est-ce que c’est ?

    — Il y en a trop.

    — Trop de quoi ?

    Il me tire contre lui.

    — Ferme les yeux.

    Je me crispe.

    — Pourquoi ?

    — Je dois utiliser ma magie.

    — Celle de destruction ?

    Je me colle contre lui et essaie de croiser mes mains dans son dos.

    — Oui.

    — Qu’y a-t-il là ?

    — Ils sont presque sur nous. Je pense qu’ils restaient en arrière pour nous suivre à l’extérieur. Maintenant, ils ont juste faim.

    — Cela ne va pas recommencer… me lamenté-je en appuyant mon front sur son torse. Je suis fatiguée que des choses essaient de me manger.

    — Garde les yeux fermés, répond-il en embrassant le haut de ma tête.

    — Dis-moi ce que c’est. Je ne vais pas paniquer.

    — Ferme les yeux.

    — D’accord.

    C’est peut-être mieux ainsi. Il a sans doute raison. Peut-être que sa magie brûlerait mes yeux si je ne les ferme pas.

    Il expire lentement, et ensuite je la sens.

    Je reste immobile, tout dans mon esprit fait silence. C’est lui. Je le sens. Sa magie fait partie de son être, et elle monte à l’intérieur de lui comme un cyclone inébranlable. Elle a des tons d’or et de noir, et elle bat à travers moi. Sa magie danse dans mes veines, la marque d’accouplement sur ma gorge picote tandis que notre lien est si fort que je perçois son goût. Je sens Gareth partout. Il vit en moi comme je vis en lui. La magie continue à monter. Il force, essayant de la contrôler. Mais je vois tout, les étincelles de puissance tournoient et s’évanouissent en noir et or.

    « Lâche prise », envoyé-je dans le lien.

    Il secoue la tête.

    « Lâche prise », insisté-je.

    J’appuie mes lèvres sur sa poitrine.

    « Tu dois la lâcher. Tout entière. »

    « C’est trop dangereux. »

    Il continue à la contenir, à lutter au lieu de la laisser s’envoler.

    « Tu peux la contrôler. »

    « Garde tes yeux fermés. »

    « Ils le sont. »

    Il fait éclater le sommet du tourbillon, laissant les traces de destruction se dissiper et nous envelopper. La grotte s’illumine d’une teinte dorée, comme un lever de soleil sur l’eau, et j’essaie de garder les yeux fermés. J’essaie vraiment. Mais ensuite, j’entends un hurlement terrifiant qui se rapproche.

    Alors, je plisse brièvement les yeux.

    Puis je regarde.

    Et je crie.

    Chapitre 3

    Gareth

    — E lles étaient si grosses ! s’exclame Beth en tendant la main.

    Je la prends et je la

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