Développement professionnel

Par Kate Canterbary

Tara Treloff et Drew Larsen s'entre haïssent.

Ils haïssent vraiment l'un l'autre.

 

Ce serait bien, sauf qu'ils partagent de l'emploi

... et un bureau

... et maintenant cinq heures de route jusqu'à la formation que leur patron a rendue obligatoire pour résoudre leurs problèmes.

 

Et ils pourraient se débrouiller dans tous ces questions, mais une tempête de neige se dirige vers eux

… et il y a seulement un lit.

• Langue: Français
• Éditeur: Kate Canterbary
• Date de sortie: 1 déc. 2022
• ISBN: 9798215189818

Aperçu du livre

1

TARA

Des bananes, Drew a claqué en me regardant à travers la table de conférence pendant qu'il le faisait. Bien sûr, il avait prononcé ce mot de sécurité pour se débarrasser de cette conversation.

 Donnez-moi trois minutes,  j'ai rencontré son regard : Vous ne mendierez pas de bananes quand j'aurai fini.  Et bien sûr, j'ai pensé à notre déclencheur de revenir au sujet comme un mot de sécurité.

Voilà comment ça fonctionnait. Quelqu’un disait Des bananes pendant la réunion seulement quand la conversation s'était éloignée des limites et s'est déplacée dans un territoire qui n'était pas le sujet. Des bananes gardaient nos réunions de direction de l'école structurées, spécifiques et constructives. Ce n'est pas si différent de la sécurité, du bon sens et de l'accord.

Ouais, c'était mon fil de pensée. Il n'y avait pas d'exclusion de mon esprit sale et je ne pouvais pas voir la raison pour laquelle son exclusion était nécessaire. Ce n'était pas le bon vieux temps où les enseignants étaient licenciés pour s'être mariés et – halètement ! - avoir des relations sexuelles. Les directeurs ne sont pas entrés dans la merde du célibat et les bons gens ne s’en sont pas tenus à ce titre inconstant et dépassé. Mon esprit sale était autorisé jusqu'à ce que je ne franchissais pas la ligne de professionnel à pervers en l'appelant un mot de sécurité pendant une journée d'école. Je ne vais pas vous donner trois minutes, Drew a grincé : J’ai dit des bananes. C’est fini. Votre calibrage de maîtrise de la lecture orale n'est pas pertinent pour notre programme et je n’y consacre pas trois minutes lorsque nous avons des priorités à l'échelle du campus à traiter. Avec un mouvement méprisant de son poignet, il m'a rejeté et mon argument de côté. Gardez vos problèmes élémentaires à leur place, Mlle Treloff.

Ce connard dégoûtant. Comme s'il avait eu un laissez-passer de sa baise odieuse parce qu'il l'avait couronné avec Mlle Treloff.

Comme je suis sûr que vous le savez bien, M. Larsen, j’ai dit, mes mots aiguisés à un point :

beaucoup de vos collégiens ont du mal à maîtriser la lecture orale.

Ce ne serait pas le cas si vous faisiez votre travail efficacement, il a dit aussi banalement que le putain de temps d'aujourd'hui.

Ouais, j'avais l'esprit sale et j'ai utilisé la baise comme si c'était une virgule. C'était une sacrée bonne chose, je savais comment garder cette merde dans ma tête plutôt que de la faire exploser sur l’enfoiré odieux assis en face de moi. Depuis deux ans, j'avais envie de décharger les feux de l'enfer sur ce conard chaque jour.

Le fait que je puisse m'asseoir ici et supporter sa merde était toute la preuve dont j'avais besoin pour savoir que j'étais meilleure que son École de ligue de lierre, des conneries barbus, boutonnées et condescendantes.

Et je devrais être meilleure. Je versais de la sueur et des larmes dans mon travail en tant que la principale adjointe de l'École Bayside. Je le faisais parce que j'aimais mon travail et que je croyais en ce travail, mais il n'y avait aucun moyen de laisser mon homologue Drew Larsen gagner.

Inutile, Drew. Lauren Halsted-Walsh, fondatrice et directrice de l'école, n'a pas levé les yeux de son cahier pour faire taire mon ennemi. Nous pouvons probablement continuer la conversation orale sur la maîtrise de la lecture pour notre réunion de demain sur les données d'alphabétisation, Tara. 

Drew m'a donné son préféré "  J'avais raison et vous aviez tort " visage, un sourire narquois qui le faisait ressembler plus à une citrouille d’Halloween qu'à un homme de trente-quatre ans.

J'ai préféré la citrouille d’Halloween pourrie. Cela convenait beaucoup plus à mon principal adjoint que le très beau paquet dans lequel il existait. Il n'était pas responsable de toute la joue haute, de la mâchoire sculptée, de la situation des épaules larges, des lèvres plissées - sans parler du côté très haut, très sombre et très beau de l'équation.

Plus important encore, c'était injuste pour la population humaine laquelle était souvent attirée par son apparence brûlante et le faisait croire qu'il valait la peine d'être connu. Il ne l’était pas . C'était une tête de nœud pompeux qui se trouvait être assez bon dans son travail pour compenser sa personnalité sale. Ça marche, je lui ai dit en souriant : Je suis sûre que Drew ne verra pas d'inconvénient à prendre des décisions sur les méthodes d'évaluation qui affecteront tous les élèves qui subiront des interventions d'alphabétisation au cours du prochain trimestre.

J’ai croisé mes bras, en lui lançant un sourir suffisant. Encore une bataille dans ma colonne des victoires. Il a marmonné dans sa barbe en détournant les yeux et jeté un regard irrité vers la fenêtre. Si c’est le cas, il a commencé, détournant lentement l'attention vers moi : vous auriez dû l'inclure dans l'agenda au préalable. Les ajouts ad hoc violent les normes de notre protocole de réunion et comme je l'ai dit plus tôt — il s’est penché en avant, se moquant des griffonnages de tournesols sur ma copie de programme de la réunion - Ce sont des bananes.

Ce connard et son mot de sécurité. Ce fils de pute !

Comme je suis sûr que vous êtes capable de le remarquer, l'agenda a —

Lauren a secoué la tête, en arrêtant mon argument et sauté avec : Nous avons maintenant consacré plus de temps à la discussion de procédure qu'au contenu réel et nous ne pouvons pas prolonger notre temps ce matin. J'ai du mal à m'arrêter à dix heures trente. Elle a fermé son carnet et lacé ses doigts ensemble au dessus. Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous avez toujours du mal à établir une relation de travail qui n'est pas étouffée par votre insatisfaction mutuelle.

Notre relation de travail est bonne lorsque nous n'avons pas à interagir, j’ai dit : Drew garde sa moitié du bâtiment, je garde la mienne, et tout va bien.

Sauf que ma moitié du bâtiment hérite des élèves de votre moitié du bâtiment, Drew a argumenté. Cela aiderait s'ils passaient à la quatrième année en maîtrisant les normes de la troisième année."

Vous savez très bien que la grande majorité des élèves de troisième année, de l'année dernière étaient au niveau ou au-dessus du niveau scolaire à la fin de l'année, j’ai dit.

Il a haussé les épaules. Mais pas du tout, Tara.

" Non, pas tous, Drew, j’ai répliqué. Est-ce que c'était comme cela que le sang bouillait ? Est-ce que c’était cela, une sensation irrésistible que je deviendrais rouge comme une pivoine et j’exploserais de mon siège de colère ? Ce ne sera jamais à cent pour cent et le fait que vous croyez que c'est réalisable est la racine de notre problème."

Il a dit en hochant la tête : Permettez-moi de reconnaître que, pour une fois, vous avez raison. C'est la racine de notre problème. J'attends plus et vous le devriez aussi.

Des Porcs-épics, Lauren a dit en utilisant le seul déclencheur plus puissant que des bananes. C'était untime-out, un carton rouge et un veto tout en un, et elle ne l'avait utilisé qu'une seule fois auparavant. Elle a levé les mains en brisant cet argument. " C’ est clair que vous avez tous les deux des opinions bien fortes sur un leadership scolaire efficace et c'est l'une des choses que j'admire chez chacun de vous. Le fait que ces opinions diffèrents ne les rend que plus significatives. Le défi que