Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le toucher des neiges: Sang glacé, #1
Le toucher des neiges: Sang glacé, #1
Le toucher des neiges: Sang glacé, #1
Livre électronique197 pages2 heures

Le toucher des neiges: Sang glacé, #1

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Sélène Harper ne sait pas qui elle est ou, en fait… ce qu’elle est. Lorsqu’elle touche quelqu’un, elle entend ses pensées intimes. Pas super quand on veut rencontrer. Pas super quand on s’apprête à être jeté dans le monde des méta-ours, méta-loups et méta-lions. Brayden Dillon est un métamorphe, un léopard des neiges, et l’assassin de la meute au Sang glacé. Le jour où il trouvera sa partenaire, il sera nommé sentinelle. Voilà le problème : son âme soeur est introuvable. Du moins, jusqu’à ce qu’il rende visite à sa mère et rencontre Sélène.

Le toucher des neiges est le premier tome dans la série Sang glacé. Un premier livre paranormal de l’auteure Anna Edwards, qui raconte le voyage de découvertes autant pour Sélène que pour Brayden, alors qu’ils tentent de comprendre pourquoi ils sont ce qu’ils sont. Le monde de Sang glacé déborde d’intrigues, de suspense, avec une famille de rêve ainsi qu’un secret qui devra rester caché. La famille n’est pas toujours liée par le sang, elle regroupe les gens qui nous acceptent pour nous.

LangueFrançais
ÉditeurAnna Edwards
Date de sortie10 juin 2021
ISBN9781667403557
Le toucher des neiges: Sang glacé, #1

Auteurs associés

Lié à Le toucher des neiges

Titres dans cette série (1)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance paranormale pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le toucher des neiges

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le toucher des neiges - Anna Edwards

    www.AuthorAnnaEdwards.com

    Avertissement : Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte qui pourraient offensés certains lecteurs. Ce livre s’adresse aux adultes seulement, telles que définies par les lois du pays dans lequel vous avez fait cet achat.

    De plus, ce livre peut contenir du contenu pouvant toucher des déclencheurs chez certains lecteurs. La lecture reste à votre entière discrétion.

    Mise en garde : N’essayez aucune pratique sexuelle, sans l’aide d’un pratiquant expérimenté. Ni l’éditeur ni l’auteur ne sera tenu responsable de toute perte, blessure ou mort résultant de l’utilisation de l’information contenue dans ce livre.

    Couverture par www.CharityHendry.com

    Logo par Charity Hendry

    Correction par Tracy Roelle

    Révision par Sheena Taylor

    Mise en page par Charity Hendry

    Sang glacé Tome 1 / Anna Edwards – Première édition

    ISBN 978-1689752176

    Dédicace –

    À tous ceux qui sortent de l’ordinaire

    Vous êtes uniques.

    C’est votre pouvoir.

    Prologue

    Ils vivent parmi nous depuis des millénaires, mais peu d’humains connaissent leur existence. Au cours des siècles, les légendes et les mythes furent envahis de loups-garous et de sorcières puissantes ayant le pouvoir de lire l’avenir et de posséder l’esprit d’un homme. Les Égyptiens vénéraient des Dieux tels Anubis, Horus et Isis.

    En vérité, ces créatures font le lien entre les animaux et les humains. Ils passent de leur forme humaine à leur forme animale à volonté – une seule forme d’animal. Et s’il existait des métamorphes capables de prendre la forme qu’ils voulaient ?

    Jusqu’où une personne pourrait aller pour posséder un tel pouvoir ? Le pouvoir de se transformer en n’importe quel animal par la seule pensée.

    Chapitre 1

    Le désert aride et inhabité, avec ses teintes d’or, d’orangé et de rouge, défilait devant la vitre de la voiture. Les formations rocheuses témoignaient d’années d’érosion, assaillies par des forces au-delà de sa compréhension. Détenteur du pouvoir de sa transformer en léopard des neiges, Brayden Dillon en connaissait beaucoup sur Mère Nature. Étant donné qu’il passait le plus clair de son temps à explorer les monts enneigés du Parc national des Glaciers, il avait déjà poussé l’air climatisé au maximum. La nouvelle Ford Mustang qu’il conduisait était un cadeau de son alpha, Kas, une façon de le remercier pour un travail bien fait – tout comme le congé de ses devoirs en tant qu’homme de main de la meute. Pourquoi sa mère préférait vivre juste à la frontière de la vallée de la Mort lui échappait complètement. Aucun endroit sur Terre n’était plus suffoquant. Elle lui avait dit que son père avait toujours vécu dans la neige et qu’à sa mort, elle avait décidé de prendre un peu de soleil et ne l’avait jamais regretté.

    Il gara sa Mustang devant le café et fit taire le grondement de son puissant moteur. Les regards désapprobateurs des gens du coin cessèrent dès sa sortie du véhicule. Son mètre quatre-vingt-quinze réduisait au silence tout désaccord potentiel. Il ronronnait de bonheur en son for intérieur, néanmoins tout s’arrêta à l’instant même où la chaleur de midi le frappa de plein fouet. Il n’avait pas été conçu pour cette température. Il avait toutes les propriétés d’un léopard des neiges habituel : une chevelure noire parsemée de mèches grises, de petites oreilles et de grands pieds qui amélioraient son équilibre. Son teint était pâle, car il passait peu de temps sous le soleil, contrairement aux lions et aux tigres de sa meute. Il préférait être actif du crépuscule jusqu’à l’aube. Il fit de rapides enjambées jusqu’au café, dans l’immeuble à l’air climatisé.

    Aucune trace de sa mère. Il n’aperçut qu’une jeune serveuse. Elle portait l’uniforme du café : une jupe minuscule et une camisole qui agissait comme une seconde peau. Jolie, de façon timide. Chaque fois qu’une personne s’approchait d’elle, elle tressaillait ; il sentait sa peur. Ou ce qu’il assumait être de la peur. Son jugement se trouvait légèrement obscurci par le fait qu’il avait besoin d’un verre, de préférence glacé et jeté sur sa tête. Elle s’approcha du siège pour lequel il avait opté près du comptoir.

    - Salut. Bienvenue au Dernier arrêt. Je m’appelle Sélène et je serai votre serveuse aujourd’hui. Puis-je vous servir un verre d’eau glacée pour commencer ? Il fait vraiment très chaud aujourd’hui.

    Tout signe de nervosité avait disparu pour ne laisser place qu’à un sourire professionnel.

    - Oui, je vous prie, beaucoup de glace. En fait, je prendrais un grand bol de glace.

    Elle se mit à rire ; son petit nez se plissa et des fossettes apparurent sur ses joues. De près, elle était encore plus jolie qu’il ne l’avait cru au départ.

    - Laissez-moi deviner, débuta-t-elle, en reculant d’un pas pour le regarder de la tête aux pieds. Eh bien, vous m’avez l’air de fondre et j’en déduis que vous ne venez pas du sud. Votre teint pâle le confirme, mais je ne replace pas votre accent.

    - Montana.

    - Pas étonnant que vous ayez chaud. Alors, j’apporte de la crème glacée.

    Elle pivota sur ses petites ballerines et s’éloigna. Mais un truc l’arrêta. Elle se retourna et l’observa encore longuement, cette fois avec des yeux interrogateurs.

    - Brayden ?

    - Oui.

    Sa réponse était hésitante ; peu de gens savaient qui il était. C’était son travail d’être discret et de rester dans l’ombre.

    - Votre mère nous a avertis que vous passeriez. Elle avait une réunion à Pahrump. Elle devrait être bientôt de retour, mais elle fait dire que vous pouvez vous rendre à l’appartement si vous le désirez. Mon Dieu, maintenant que j’y regarde bien, vous ressemblez aux photos qu’elle possède de votre père. Paix à son âme.

    Elle inclina la tête. Brayden ne put empêcher un étrange sentiment de malaise de l’envahir. Cette fille, qui ne devait pas avoir plus de dix-huit ans, en savait beaucoup trop à propos de lui. Il espérait seulement qu’elle ne sache pas tout. Sa mère ne raconterait jamais ça, n’est-ce pas ?

    - Montez tout de suite. Je vais chercher l’eau, les cubes de glace et la crème glacée et je vous les apporte. C’est mon heure de dîner, je vous tiendrai compagnie jusqu’à son arrivée.

    Il fit ce qu’elle dit, principalement parce que la serveuse insistante l’effrayait, mais aussi parce que sa mère détenait le plus grand congélateur jamais vu. S’il ne trouvait pas rapidement le moyen d’avoir un peu d’air frais, il se transformerait en un tas de poil sur le sol.

    L’appartement de sa mère n’avait connu aucune métamorphose depuis sa dernière visite l’an dernier. Décoré dans un style minimaliste, avec des lignes pures et des surfaces lisses. Elle se tenait toujours à l’affût des dernières tendances en design d’intérieur. Jadis, ce trait irritait son père au plus haut point, car il préférait les choses telles qu’elles se présentaient, ce qui, dans son cas, signifiait plutôt chaotique et rustique.

    Tout en attendant Sélène, Brayden ouvrit le congélateur et y plongea la tête. Le souffle d’air froid, glacial, l’entoura et sa bête intérieure sauta de joie d’enfin échapper à l’enfer du désert des Mojaves. Celle-ci lui faisait sans aucun doute la gueule pour sa venue ici. Il lui donnerait un lièvre sur un plateau d’argent plus tard ; elle sera contente.

    - Wow, c’est chaud.

    La voix de Sélène lui provint de l’embrasure de la porte. Comment ne l’avait-il pas entendue monter ? Elle rougit.

    - Je veux dire...

    - Je sais ce que vous voulez dire. J’ai passé beaucoup de temps dans les montagnes du Montana. Je suis plus acclimaté à la neige.

    Il la regarda déposer la nourriture sur la table.

    - Venez vous asseoir avant que la crème glacée ne fonde. Vous avez l’air d’un homme qui apprécie la saveur biscuits et crème. J’espère ne pas m’être trompée. Je vais monter l’air climatisé.

    - Je peux le faire.

    Surprise, elle l’évita quand ils tendirent la main au même moment vers la télécommande de l’air climatisé. Un mouvement si rapide, à l’image d’un chat.

    - Asseyez-vous. Je l’ai déjà.

    Il prit place à la table et fit disparaître d’un seul coup le verre d’eau glacée. Le liquide froid abaissa sa température corporelle. Sélène pressa un bouton sur la télécommande et un jet glacial le fouetta. L’air froid qui soufflait lui permit de relaxer ; il ronronnait et, heureusement, de façon assez silencieuse pour que la jeune humaine ne puisse l’entendre.

    - Votre mère a appelé quand j’étais au rez-de-chaussée. Ça ne devrait plus être long. Il y a eu un accident sur la route 190 tout près de Death Valley Junction. C’est à moins de trente minutes d’ici.

    - Super.

    Il avait quelques mots à échanger avec sa mère.

    - C’est quand la dernière fois que vous l’avez vue ?

    Sélène s’assit à la table également, devant une petite salade. Pas étonnant qu’elle soit minuscule si c’était tout ce qu’elle mangeait. La crème glacée était pas mal, mais il mourrait d’envie que sa mère lui cuisine un steak, ou trois, même quatre. Il était en vacances, bon sang. Qui essayait-il de duper ? Il voulait le bœuf en entier dans son assiette et son léopard intérieur approuvait cette idée.

    - Ça doit faire un an maintenant. Je ne viens pas ici aussi souvent que je le voudrais.

    - Elle a dit que votre travail vous tenait occupé ; garde forestier, pas vrai ?

    - Ma mère a l’air de parler souvent de moi, dit-il en riant.

    - Elle est très fière de vous. Je pense avoir vu toutes vos photos de bébé jusqu’au diplôme, en plus des bulletins. J’ai adoré la coupe Longueuil que vous portiez au secondaire.

    C’était à son tour de rire.

    - La puberté m’a pas mal affecté.

    - Vous avez encore une belle crinière.

    - C’est peu dire comparé à un de mes amis, dit-il en passant une main dans sa chevelure, qu’il gardait longue, car elle faisait à sa tête la plupart du temps. C’est une véritable crinière indomptable, dès qu’il termine de la coiffer, elle repart dans tous les sens.

    - Pauvre homme.

    - Et vous ?

    - Mes cheveux ? Ils font ce que je leur dis, répondit-elle, en glissant une mèche de cheveux châtains derrière son oreille.

    Il prit un air dubitatif.

    - Oh, vous me demandez qui je suis ?

    - En effet. Je me sens désavantagé, vu la quantité de choses que vous savez sur moi.

    Il termina sa crème glacée, déposa la cuillère dans le bol et glissa un cube de glace entre ses lèvres pour le sucer.

    - Il n’y a pas grand-chose à savoir. Je m’appelle Sélène Harper. Je travaille pour votre mère depuis maintenant six mois, depuis mon arrivée dans la vallée de la Mort. Elle m’a permis d’emménager avec elle. Je peux surveiller l’endroit quand elle doit sortir.

    - Quel âge avez-vous ?

    - Vingt-et-un.

    Durant toute leur conversation, elle avait maintenu un contact visuel avec lui, mais elle baissait à présent les yeux sur sa salade. Était-ce un mensonge ? Il inspira profondément et sentit un changement dans son odeur ; elle était nerveuse à nouveau. Cette humaine lui cachait un truc. Il jouerait le jeu pour l’instant, mais à l’arrivée de sa mère, il réclamerait quelques réponses. Qui était cette femme qui résidait avec sa mère ? Était-elle en sécurité avec elle ?

    - Où habitiez-vous avant ? s’enquit Brayden.

    Sélène posa sa fourchette dans son assiette.

    - Je me bourre la face devant vous et vous n’avez qu’un peu de crème glacée à vous mettre sous la dent. Écoutez, je vais aller vous chercher un hamburger. Je suis sûre que le chef connaît déjà vos goûts.

    Est-ce qu’elle évitait délibérément sa question ?

    - C’est inutile.

    - Non, j’insiste. Ma pause est terminée de toute façon. J’enverrai quelqu’un vous le portez quand il sera prêt.

    Elle sortit en vitesse, le laissant seul avec ses pensées.

    Sa mère lui avait envoyé un courriel quelques mois plus tôt pour savoir s’il pouvait lui rendre visite dès qu’il en aurait l’occasion. Brayden était à la tête des hommes de main, précisément l’assassin de la meute au Sang glacé. Une meute, ou plutôt une famille, réunie par choix et non par sang. Il était sacrément bon dans son travail et il avait été tellement occupé récemment que c’était la première opportunité offerte à lui de prendre congé.

    Il était prêt à parier que le sujet dont voulait discuter sa mère était relié à la serveuse. Brayden ne resterait pas assis dans l’appartement de sa mère, il descendrait dans le café pour observer. Son instinct lui dictait qu’un truc clochait et il avait appris très tôt à lui faire confiance.

    Brayden venait tout juste de s’asseoir dans le café, avec son hamburger, quand sa mère entra. Il l’étreignit très fort et un grondement satisfait s’échappa de sa gorge. Il entendit le petit bruit ravi de sa mère d’enfin avoir son fils avec elle.

    - Je suis sûre que tu as encore grandi, s’exclama sa mère alors qu’elle s’assoyait face à lui.

    - Comparé à Kas, j’ai l’air d’une fourmi.

    - Il a toujours été monstrueusement grand. Ton père a toujours dit que c’était à cause de la graisse de phoque. Je me souviens du jour où j’en ai fait rôtir pour lui avec le mélange secret d’épices de ma grand-mère. Je ne pense

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1