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Miracle à Coffeeville
Miracle à Coffeeville
Miracle à Coffeeville
Livre électronique113 pages1 heure

Miracle à Coffeeville

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À propos de ce livre électronique

  Si vous aimez la saison de Noël, l'ambiance festive, l'arbre, les cadeaux, les festins, les chants. Les gens semblent être plus gentils les uns avec les autres. On organise des réunions avec la famille et les amis. Cependant, il y a un danger. Nous pouvons être tellement absorbés par les fêtes que nous en oublions le vrai sens de Noël. Un recueil de contes de Noël qui vous aidera à retrouvrer la joie de cette saison des miracles.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie17 oct. 2020
ISBN9781071568552
Miracle à Coffeeville
Auteur

Darrell Case

Darrell Case grew up during a time when neighbors were respected friends and family was loved and cherished. From an early age his imagination ran wild. He roamed the pastures and fields as an explorer and built cabins out of 10-gallon milk cans and old sheets of tin. He played alone without being lonely. Never an “A” student, Darrell perfected the art of hiding a novel behind a textbook. While his classmates labored over equations, Darrell sailed the seven seas, climbed mountains and fought in foreign wars, all within the confines of the hot, stifling classroom. In high school, his favorite room (yes, he did make it that far) was the library. There he devoured such books as Big Red and Lad of Sunnybrook, among others. To Darrell, an author’s ability to transport his or her reader to another time and place made them larger than life. After high school, Darrell embarked on the lofty career of mowing graveyards. Spending hours alone, he dreamed of what life would hold for him. In 1994 he decided to try his hand at writing. As with most budding authors, Darrell didn’t know how to write. Despite his talent as a vivid storyteller, his lack of attention in school left him with a lot to learn about the technicalities of English usage. Published in 1996, his revised version of Never Ending Spring was one of the first eBooks. An earlier version of it sold six copies. That same year Darrell began writing for a daily devotional titled “Call to Glory.” Today that publication has grown to the point where it’s considered the standard of daily devotions. According to its website, “Call to Glory” prints and distributes well over 30,000 copies per month. Darrell’s time continues to be divided between jail and prison ministry and writing.

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    Aperçu du livre

    Miracle à Coffeeville - Darrell Case

    Miracle à Coffeeville

    Et autres légendes de Noël

    ––––––––

    Darrell Case

    http://www.fotosearch.com/bthumb/ARP/ARP123/tree8.jpg

    Proverbes 11:30

    Leaning Tree Christian Publishers

    Boîte postale 6124 

    Terre Haute, IN 47802

    Si vous êtes comme moi, vous aimez la saison de Noël. L'ambiance festive, l'arbre, les cadeaux, les festins, les chants. Les gens semblent être plus gentils les uns avec les autres. On organise des réunions avec la famille et les amis. Cependant, il y a un danger. Nous pouvons être tellement absorbés par les fêtes que nous en oublions le vrai sens de Noël. Que le Christ est venu pour nous donner la vie éternelle. Que le petit bébé dans la crèche n'était qu'un prélude au Savoir sur la Croix.

    J'espère que ce petit livre vous aidera à retrouver la joie de cette saison. Que Dieu vous bénisse et que vous passiez un merveilleux Noël.

    Également par Darrell Case

    Live Life to the Fullest

    Out of Darkness

    Never Ending Spring

    Sluagh

    River of Fire

    Deadly Justice

    Miracle à Coffeeville

    Copyright © 2014 by Author Darrell Case

    Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée dans un système de recherche documentaire ou transmise par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photographique (photocopie), enregistrement ou autre, sans l'autorisation écrite préalable de l'auteur.

    Imprimé aux États-Unis d'Amérique

    ISBN : 978-1502402332

    ––––––––

    Pour plus d'informations, voir :

    www.darrellcase.com

    À ceux qui sacrifient leur

    propre confort et leurs propres ressources pour

    faire de Noël un moment spécial pour les autres.

    Sommaire

    Poussière d'ange........................1

    Une assemblée d'anges..........19

    Le miroir de Noël.........29

    Miracle à Coffeeville .............42

    Les anges des neiges......................54

    Musique de la nuit...............64

    Les pommes d’or...................73

    REMERCIEMENTS

    Chaque livre est le produit de ceux qui donnent de leur temps et de leur énergie pour le mener à bien. L'auteur travaille seul pour mettre les histoires en lumière. S'assurer que le dialogue et les actions des personnages sont crédibles. Rédiger et réécrire. Peaufiner jusqu'à ce que le livre soit achevé.

    Mais il n'est pas terminé, car le vrai travail commence maintenant. L'édition, la relecture et la réécriture. Trouver la bonne couverture pour rendre le livre présentable. Imprimer à l'encre ou électroniquement.

    Marketing, interviews réalisées par l'auteur. Les critiques des lecteurs bonnes ou mauvaises.

    Sans chacune de ces étapes, ce livre n'aurait jamais été imprimé. À chacun d'entre vous qui avez joué un rôle dans ce processus, je dis un chaleureux merci.

    Poussière d'ange

    1197104499501905532johnny_automatic_a_little_girl

    L'obscurité de la salle de tri faisait écho à la douleur que Jeff Marlow ressentait dans son cœur. Il travaillait seul, le cliquetis de la machine se répercutant sur les murs. Les autres étaient rentrés chez eux depuis des heures. Après tout, ils avaient une famille. Un mari ou une femme les attendait et les accueillait avec une étreinte et un baiser de bienvenue. Les enfants impatients d'arriver au matin dansaient autour d'un arbre illuminé par des lumières de couleurs vives.

    Peut-être que leurs parents céderaient comme il l'avait fait il y a tant d'années. Chaque petit garçon ou petite fille pourrait choisir un cadeau de son choix à ouvrir la veille de Noël. Il ferma les yeux ; il pouvait presque entendre leurs cris de joie.

    Jeff versa un autre sac de courrier dans la trieuse. Alors que la machine fonctionnait, il laissa son esprit vagabonder. Après lui avoir donné un baiser d'adieu, Barbie souriait en regardant leur petite Joy embrasser son père. Barbie lui tendait un mouchoir en dentelle pour essuyer la tâche de beurre de cacahuètes et de gelée. Comme il souhaitait maintenant avoir ce mouchoir en dentelle. Il avait fouillé les ruines et n'avait trouvé que des cendres. 

    — Je t'aime, papa, dit-elle en le serrant contre elle.

    En lui chuchotant à l'oreille, il lui répondit :

    — Je t'aime aussi, ma belle princesse.

    — Ce sera Noël quand tu rentreras à la maison, n'est-ce pas ?

    — Oui, ma douce. Ces paroles faisaient écho dans son esprit aux derniers mots qu'il avait dits à sa merveilleuse petite fille.

    Ils s’embrassèrent une dernière fois et il partit. Son dernier regard sur sa femme et sa fille sur terre dans son rétroviseur. Il les vit se tenir sur le porche, lui faisant des signes d'adieu avec leurs manteaux enroulés autour de leurs corps frissonnants.

    Alors qu'il tournait au coin de la rue, elles disparurent de sa vie pour toujours. À cinq blocs de là, bloqué dans la circulation de fin d'après-midi, il entendit l'explosion. La conduite de gaz installée par deux employés pressés de rentrer chez eux pour Noël explosa à 17 h 49. L'explosion brisa les fenêtres jusqu'à la rue Kiddle. La boule de feu s'éleva à plus de 70 mètres dans les airs, emportant avec elle tous les espoirs et les rêves de Jeff. Il abandonna sa voiture dans la circulation, courant tout le long des cinq pâtés de maisons, priant à chaque pas qu'il faisait.

    — S'il vous plaît, Dieu, que ce ne soit pas elles, que ce ne soit pas elles.

    Mais il le savait avec une étrange certitude. La maison où il vivait et qu'il aimait n'était qu'un tas de décombres fumant. L'explosion avait creusé un trou de trois mètres dans le sol. Ils n'avaient jamais retrouvé leurs corps. Jeff aimait à croire que le Seigneur les avait prises avant que la maison ne soit détruite par l'explosion.

    Il mourut cette nuit-là. Oh, son corps vivait, ou mieux, existait. Cependant, la vie ne lui apportait plus aucun bonheur, aucune joie.

    Il pensait en avoir fini avec les larmes. Elles étaient quand même venues. Son cœur était sec comme un désert, mais des larmes coulaient sur ses joues. Quarante-cinq ans. Pourquoi avait-il vécu si longtemps ? Six ans, six longues années. Six années qui semblaient une éternité.

    Dans les toilettes, il s'aspergea le visage d'eau froide et se regarda dans le miroir. Son visage était trop long pour être considéré comme beau. Ses yeux trop plissés, sa bouche trop grande. La levée constante de paquets et de sacs postaux lui permettait de rester mince. Il n'était pas attiré par les femmes. Il n'y voyait rien qui puisse l'intéresser. Cela lui convenait parfaitement. La seule femme qu'il voulait était Barbie et elle était morte depuis six ans. Il s'essuya le visage, en refoulant les larmes qui menaçaient de recommencer. Il soupira. Quand cela se terminera-t-il ? Quand cesserait-il jamais de souffrir ?

    Sur le quai, il emporta les cinq derniers sacs postaux. Il gémit. L'idée de retourner dans son appartement vide du troisième étage le ralentit. Chaque matin de Noël, il sortait les cadeaux qu'il avait cachés dans la voiture, un collier de diamants pour Barbie et une poupée pour Joy. Il les posait sur la table en les caressant. Dans son esprit, il les offrait à sa femme et à sa fille bien-aimées. Il voyait l'excitation sur leurs visages. Il sentait le baiser de Barb sur son visage. Il entendait le rire de Joy. Ensuite, il séchait ses larmes et mettait les cadeaux de côté pour l’année suivante.

    La deuxième année après la mort de Barbie, des amis commencèrent à l'inviter chez eux. Il refusait toujours, connaissant leurs intentions. Inévitablement, une femme célibataire serait invitée à faire équipe avec le facteur solitaire. Certains étaient venus directement lui dire qu'il devait oublier Barbie. Ils connaissaient la femme parfaite, une sœur, une amie ou quelqu'un qu'ils avaient

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