La Renaissance de la Princesse Démon

Par Arhuchim

Après la disparition de sa fille, la première princesse d'Asdefor, les rois ont adopté Valentina Befort. Elle a grandi aimée par sa nouvelle famille. Mais tout s'effondre lorsque la véritable fille des rois est retrouvée. Non seulement elle lui vole l'amour de ses parents, mais elle attire également l'attention de son fiancé, transformant Valentina en la méchante jalouse de sa sœur qu'elle tente de tuer. Son destin est la mort pour son crime contre la princesse royale, mais l'histoire ne se termine pas sur une note heureuse, car les protagonistes rencontrent leur fin aux mains du cruel vilain, Maximiliam Chevalier.

Mais maintenant, une autre âme a réincarné dans Valentina et elle ne compte pas avoir une fin misérable à cause des personnes qui l'ont trahie. En quête de survie, elle se rapproche de Maximiliam, le vilain, qui est la meilleure option pour changer son destin, et sa proximité avec lui la mènera à découvrir son véritable origine.

Valentina pourra-t-elle échapper à son destin misérable ?

• Langue: Français
• Éditeur: Noveltoon
• Date de sortie: 6 sept. 2024
• ISBN: 9798227298720

Aperçu du livre

La Renaissance de la Princesse Démon

Chapitre 1

Valentina Befort a été adoptée par le roi et la reine d'Asdefor deux ans après que la véritable princesse ait été enlevée. Ils ont cherché à travers le royaume et l'empire, mais personne ne pouvait la trouver. Résignés, les royaux décidèrent d’adopter une fille. Bien qu'ils aient déjà un fils aîné, leur héritier, ils désiraient un autre enfant, mais la reine n'était pas en mesure de concevoir à nouveau. Ainsi, Valentina fut adoptée lorsqu'elle avait trois ans. Au début, elle était aimée de sa nouvelle famille et grandissait en tant que fille heureuse. Le roi la fianca même au jeune duc Alvin Cremond, car le père d'Alvin et le roi étaient de bons amis.

Alvin et Valentina s'entendaient bien ; ils étaient de bons amis, et Alvin était heureux que sa future femme soit une très belle fille aux cheveux albinos et aux yeux rubis. Mais lorsque tous deux atteignirent 14 ans, la véritable princesse fit son apparition ; elle fut enfin trouvée dans un orphelinat à la périphérie de l'empire. À l'arrivée de cette fille, les rois et le prince étaient ravis. La fille, qui était gentille et charismatique, gagna immédiatement l'affection de tous, et même Alvin commença à se rapprocher d'elle, laissant Valentina se sentir délaissée. Dans le palais, voyant que la fille albinos était méprisée de tous, les serviteurs commencèrent à l’ignorer, servant avec plaisir la véritable princesse, Frida.

Valentina n'avait plus une jolie chambre, ni les plus belles robes, ni de délicieux repas ; elle se contentait seulement de vêtements démodés et des restes du dîner. Lorsqu'elle informa la reine de cela, elle fut simplement réprimandée et accusée de mentir, Frida défendant les servantes en jurant qu'elles n'étaient pas mauvaises. Valentina devint furieuse et cria sur Frida ; même Alvin réprimanda Valentina pour son manque de gentillesse envers les serviteurs et ses cris à l'égard de Frida. Se sentant seule et abandonnée, son ressentiment envers Frida grandit à mesure qu'elle murissait, la conduisant à devenir une fille capricieuse qui humiliait quiconque elle désirait. Voyant son fiancé se rapprocher de Frida, elle l’accusa d’être une femme sans vergogne en s’immisçant dans la vie d’un homme engagé. Frida se mit simplement à pleurer, et c’était Alvin qui la protégeait toujours, aux côtés de son frère, le prince héritier. Les rois ne voulaient plus de Valentina dans leur famille à cause de tous les problèmes qu'elle causait, mais s'ils l’expulsaient, la réputation de la famille royale serait affectée. Malgré tout ce que Valentina avait fait, elle était une jeune femme intelligente et une fleur parmi la société des nobles, contrairement à Frida, qui ne suscitait que de la sympathie de la part des jeunes dames et des jeunes hommes.

Cependant, en raison de sa jalousie de voir la proximité entre Frida et Alvin, Valentina tenta d'assassiner Frida, mais Frida fut sauvée à temps et Valentina fut accusée de tentative de meurtre, entraînant son exécution. Suite à cela, Alvin et Frida commencèrent leurs fiançailles ; ils formaient le couple parfait et faisaient face à toutes les adversités ensemble. Enfin, dans le dernier arc du roman, le jeune prince de Trois Blanc, Maximiliam Chevalier, arrive à Asdefor en tant que représentant de ses parents. Dès que Frida le voit, elle est frappée par son attractivité—il avait de longs cheveux blonds et de beaux yeux rouges.

Lors de la fête d'accueil, Frida s'approche de lui, offrant de lui servir de guide pendant son séjour. Maximiliam est reconnaissant mais préfère garder ses distances avec elle. Néanmoins, Frida s'efforçait toujours d'être proche de lui, ce qui commença à rendre Alvin jaloux, entraînant une rupture de leur relation.

Fatigué de voir Maximiliam toujours près de Frida, Alvin l'affronte lors d'une soirée. Lorsqu'il voit Frida accrochée au bras de Maximiliam, il s'approche et frappe le blond, accusant Maximiliam d'essayer de voler sa fiancée. Cet événement étonna tout le monde, y compris le roi. Alvin le défie en duel pour prouver qu'il est celui qui mérite Frida, une offre que Maximiliam refuse.

Pourquoi devrais-je me battre pour la main de cette prostituée ? furent les mots de Maximiliam.

Tout le monde présent se tut, et Alvin utilisa sa magie pour attaquer Maximiliam, mais dès que l'attaque commença, Alvin fut vaincu, et Maximiliam n'hésita pas à le tuer sous le regard choqué de Frida. Après avoir vu tout cela, le roi exigea que Maximiliam épousât sa fille ou fasse face à la disgrâce, car son fiancé était mort. Frida prétendit être d'accord, mais Maximiliam rejeta la demande. Lorsque le roi menaça de l'emprisonner, Maximiliam se chargea de détruire le palais, tuant le roi et toute sa famille, sauf Frida, qui se retrouva mendiant, car le royaume avait été pris par trois Blancs, et elle perdit tout, marquant ainsi la fin de l'histoire. Bien sûr, l'auteur fut confronté à de vives critiques pour avoir donné au protagoniste une telle conclusion, où elle ne termina avec aucun des garçons. D'autres étaient d'accord, disant que Frida le méritait pour avoir agi de manière puérile et absurde, croyant avoir raison en flirter avec Maximiliam tout en étant fiancée à un autre.

Et là se tenait une petite fille albinos aux yeux rouges devant le miroir, contemplant son reflet, surprise de se voir ainsi; elle ressemblait à une fille de 14 ans.

Seulement quelques heures plus tôt, elle s'était éveillée dans cette étrange chambre, confuse et ignorante de sa localisation. Son dernier souvenir était celui de la fin de sa vie, et soudain, elle se retrouvait réveillée, qui sait où. Mais des souvenirs affluèrent comme un film projetant toute sa vie jusqu'au moment de son exécution, et c'est ainsi qu'elle réalisa qu'elle était maintenant Valentina Befort, la méchante de ce roman à la fin amère. Mais cela n'était pas le sujet principal; ce qu'elle détestait, c'était la fin de Valentina, car elle n'était devenue une méchante qu'à cause de ceux qui la méprisaient. Elle s'éloigna du miroir et s'assit sur le bord du lit, observant ses mains—elles étaient beaucoup trop fines. Selon sa mémoire, elle avait 14 ans, mais elle ressemblait plutôt à une enfant de 12 ans, peut-être à cause du manque de soins qu'elle avait reçus.

Elle cliqua de la langue d'agacement; c'était ennuyeux d'avoir été réincarnée dans cette pauvre fille. Pourtant, en y réfléchissant, il valait mieux être Valentina que Frida. Cette fille était jolie mais aussi odieuse et folle. Au moins, en étant Valentina, elle avait bien plus de chances de survie puisqu'elle était une puissante mage, même si la véritable Valentina n'avait pas su en tirer parti.

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Après avoir dormi un moment, à son réveil, une servante entra dans la chambre et laissa un plateau de soupe froide et un verre d'eau. Valentina jeta un coup d'œil au plat, ce qui expliquait pourquoi elle était si mince et si petite. Juste au moment où la servante s'apprêtait à partir, l'assiette, ainsi que la soupe, se brisèrent contre sa tête, lui causant une coupure au cuir chevelu. La servante tomba au sol, les mains sur la tête, et lorsque Valentina les aperçut, elles portaient des restes de soupe et un liquide rouge. Elle était sur le point de dire quelque chose quand la fille se jeta sur elle, lui couvrant la bouche et pointant un ustensile vers son œil.

Apporte-moi quelque chose de décent à manger ou la prochaine fois, je te planterai cet ustensile dans l'œil.

La femme hocha la tête, et dès que Valentina recula, la jeune servante s'enfuit. Mais il ne fallut pas longtemps avant que la reine et sa fille chérie n'entrent dans la chambre.

Ils te servent à manger, et comment les remercies-tu? En attaquant la servante? Tu es une honte. La reine lui cria dessus.

Elle m'a apporté une soupe qui n'est même pas propre à la consommation. C'est comme ça que tu manges habituellement? demanda-t-elle sérieusement.

Comme tu es trompeuse, mais si tu refuses de manger, je te laisserai sans nourriture.

La reine ordonna qu'aucune nourriture ne lui soit donnée pour le reste de la journée.

Oh ma sœur! Comment as-tu pu? La servante ne fait que son travail; tu ne devrais pas la rabaisser...

Ferme la, petite sotte. Valentina dirigea son regard vers Frida.

Qu'as-tu dit? Je ne te permettrai pas de parler ainsi à ma fille; tu es ingrate. La reine l'a réprimandée.

Pour quoi devrais-je être reconnaissante? Je n'ai plus rien. répondit-elle.

Ne dis pas cela, sœur; tu as toujours eu le meilleur. Mes parents t'ont tout donné; tu devrais être reconnaissante. Frida l'implora.

N’en as-tu pas assez de dire des absurdités ? Ta voix est irritante, tout comme la sienne, Votre Majesté. Valentina semblait agacée par la présence des deux.

Cela suffit, Valentina. Tu n’auras pas de bons repas ; ce sera pain et eau pendant trois jours. Apprends à te respecter, gronde la reine. Et tu ne pourras pas sortir pendant une semaine.

La reine et Frida quittent la pièce, et la reine ordonne que Valentina reste enfermée pendant cinq jours, où elle ne recevra que de l’eau et du pain.

...

Chapitre 2

Après avoir été enfermée, Valentina reste calme, voyant qu'ils ne lui donnent que du pain et un verre d'eau n'est pas la fin du monde. Pour le moment, elle se consacre à assimiler un peu plus la nouvelle vie qu'elle a désormais, son destin en mourant à cause de sa sœur et de son fiancé, mais elle fera en sorte que le destin ne se produise jamais, après tout, elle n'est pas intéressée à se battre pour cet homme inutile, il ne le vaut vraiment pas.

Ce qui l'intéresse maintenant, c'est d'améliorer sa qualité de vie, elle doit renforcer son corps et améliorer ses compétences, si elle entend survivre à ce monde, elle doit être forte. Une servante entre dans la pièce, c'est elle qui l'avait attaquée quelques jours auparavant et voyant Valentina debout près de la fenêtre, elle jette un morceau de pain rassis sur le sol.

Voilà ta nourriture, rat. La reine réfléchit à la manière de se débarrasser de toi, alors profite de tes derniers repas. Elle affiche un sourire moqueur.

Apparemment, les servantes aiment maltraiter ceux qui sont plus misérables qu'elles. Valentina fait quelques pas jusqu'à atteindre la bonne.

Ne t'approche pas de moi, sale bête, tu vas me refiler ta peste.

La bonne tente de pousser Valentina, mais elle voit comment elle recule un peu et agite la main, immédiatement du sang jaillit du cou de la bonne et Valentina crie. D'autres bonnes entrent, voyant leur compagne tomber au sol en saignant du cou et lorsqu'elles regardent Valentina, elle est dans un coin à tout regarder avec une expression effrayée, serrant ses genoux.

Qu'est-ce qui s'est passé ici ? Hé, toi, qu'est-ce que tu lui as fait ? crie la bonne.

Valentina ne répond pas et continue de regarder effrayée.

Il faut prévenir les gardes, je crois qu'elle est morte. dit l'autre bonne.

Les deux regardent Valentina, mais elle a juste l'air effrayée et tremblante de peur.

Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu l'as vu, tu parles misérable... lui crie une autre bonne.

Hé, fais attention à ce que tu dis, d'ailleurs regarde-la, elle a peur. la réprimande sa compagne.

Je dis juste ce qu'il en est, le roi et la reine ne veulent même pas d'elle. Je vais chercher les gardes.

Cette femme de chambre quitte la pièce, tandis que celle qui reste s'approche de Valentina et s'accroupit à sa hauteur.

Ça va ? Cette femme. Elle désigne la femme morte. Est-ce qu'elle t'a fait du mal ? Tu as vu ce qui lui est arrivé ? demande-t-elle d'une voix douce.

El-elle... voulait me frapper... j'ai couru et elle est tombée sur ça... Elle désigne un éclat de verre couvert de sang. Je l'ai enlevé d'elle et le sang n'arrêtait pas de couler.

Valentina cacha son visage et la bonne entendit ses sanglots, la jeune femme regarde la pauvre fille pleurer, il était si malheureux que le roi et la reine la laissent dans un tel état et qu'ils laissent les serviteurs la maltraiter, même s'ils ont retrouvé leur vraie fille, au moins ils devraient donner à cette fille la même affection et ne pas la laisser seule simplement parce que la vraie princesse est apparue.

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Plus tard, la reine fut informée de l'incident, cette femme de chambre témoigna de ce que Valentina lui avait dit et proposa d'être celle qui s'occuperait de Valentina afin d'éviter de tels incidents. La reine y consent et poursuit ses affaires dans son bureau, mais le prince héritier était présent, car il vient de rentrer d'un voyage d'études et regarde sa mère minimiser ce qui s'est passé.

Tu ne vas pas voir Valentina ? Elle doit être traumatisée par ce qui s'est passé, Mère, même si elle ne porte pas notre sang, tu l'as adoptée, c'est ta fille.

Silence Omar, elle va bien, de plus je dois terminer ceci car je dois assister à un goûter avec Frida, ma fille. mentionne la reine en souriant.

Valentina est aussi ta fille, à partir du moment où tu l'as adoptée, je ne comprends pas pourquoi tu fais ça, Valentina mérite un meilleur traitement. Omar avait l'air ennuyé.

La reine frappe le bureau des deux mains.

Ma fille est Frida, Valentina n'était que son remplaçante et s'il n'y avait pas eu la réputation de la famille, elle serait déjà de retour à l'orphelinat. Elle crie.

Omar est déçu par les paroles de sa mère, il ne comprend pas comment elle est capable de laisser Valentina dans l'oubli et de se concentrer uniquement sur Frida, qui semble également assez gâtée, recherchant l'attention de tous. Omar quitte ce bureau et part à la recherche de Valentina, mais en entrant dans la pièce qui était censée être celle de la jeune fille, il n'y avait qu'un tas de mannequins avec des robes luxueuses.

Oh, Votre Altesse, ceci est la collection de robes de Son Altesse la princesse Frida. mentionne une femme de chambre.

Quoi ? Alors où est la princesse Valentina ? C'était sa chambre. demande-t-il ennuyé.

La reine a ordonné qu'elle soit transférée dans une autre pièce pour la punir d'avoir déchiré la robe préférée de la princesse Frida. répond nerveusement la bonne. Cette fille est dans l'aile sud.

Quoi ? Cette zone est réservée au stockage... il n'arrive pas à croire que sa mère puisse faire une telle chose. Faites préparer une chambre dans mon palais, et ce n'est pas 'cette fille', c'est Son Altesse pour vous, compris ?

Oui, Votre Altesse Royale. La femme de chambre s'incline et court exécuter l'ordre.

Omar, quant à lui, se rend dans l'aile sud du palais. C'était inhumain ce que faisait sa mère et juste pour avoir déchiré une robe, Valentina ne ferait pas ça, a-t-elle seulement enquêté avant de la punir ?

Arrivé sur place, il demande la salle et lorsqu'il est devant, il frappe d'abord et reçoit l'autorisation d'entrer. En entrant, il voit Valentina assise près de la fenêtre dans un vieux fauteuil et aussi ses vêtements étaient si démodés, qu'ils ressemblaient à des vêtements de roturière. Lorsque Valentina le vit, elle sut immédiatement qui c'était à cause de son apparence, alors elle se leva et fit une révérence.

Salutations, Votre Altesse Royale, le prince héritier.

Ce n'est pas nécessaire, je sais ce qui s'est passé, comment allez-vous ? Vous avez été témoin de quelque chose d'horrible. demande-t-il avec inquiétude.

Valentina affiche une expression confuse, bien sûr, elle ne comprenait pas pourquoi le prince Omar était gentil, puisque dans l'histoire, il s'est également éloigné d'elle pour toujours être au courant de Frida.

Si je ne le fais pas bien, la reine se fâche contre moi. elle baisse les yeux.

Tant que Mère ne voit pas, ce n'est pas nécessaire, dis-moi, ça va ? Est-ce que cette bonne t'a fait du mal ?

Pas aujourd'hui... j'ai réussi à m'échapper... mais si je ne l'avais pas fait, elle irait bien, non ? Vont-ils m'exécuter ? Ils disent que je l'ai tuée... Valentina se serre dans ses bras, tremblante.

Personne ne va te faire de mal, c'était un accident, écoute, tu viens avec moi, ce n'est pas un endroit pour toi. il tend la main.

N-non, si je sors la reine sera en colère, je suis punie, je ne peux pas sortir et je ne dois manger que du pain et de l'eau... elle recule de quelques pas.

Ne t'inquiète pas, Mère ne te fera rien, tu seras sous ma garde...

Omar garde la main tendue, tandis que Valentina regarde, elle ne comprend pas ce qui se passe, mais si le prince veut vraiment l'aider, elle devrait peut-être profiter de cette aide, afin d'obtenir ce dont elle a besoin pour se débarrasser du roi et de la reine, leur fille et ce jeune duc, bien qu'ils ne lui aient rien fait, sont tous des ordures et ce ne serait pas mal pour elle de se débarrasser d'eux, comme ça elle s'amuse un peu.

Omar lui a donné une chambre au rez-de-chaussée et cette femme de chambre qui était gentille, est maintenant sa femme de chambre personnelle, la jeune femme s'appelle Lauren, elle est gentille et s'assure qu'on lui sert sa nourriture, lui prépare son bain et Omar lui a également ordonné d'apporter de nouvelles robes. Lorsque la reine apprit qu'Omar l'aurait dans son palais, elle se mit en colère et se plaignit au roi, car le prince outrepassait son autorité, levant la punition de Valentina, punition infligée en raison de sa mauvaise conduite, mais Omar sut convaincre son père de laisser Valentina sous sa garde, puisqu'il serait chargé de lui fournir les meilleurs professeurs afin que son éducation s'améliore. Alors maintenant Valentina doit avoir différents cours pendant la journée et l'après-midi, elle peut se reposer, bien que parmi tous les professeurs, aucun n'enseigne la magie.

La magie ? Je ne pensais pas que tu étais intéressée à l'apprendre, et nous n'avons pas non plus vérifié si tu possédais la magie.

Alors, est-il possible que je n'aie pas de magie parce que je suis une roturière ? demande-t-elle tristement.

Quoi ? Qui a dit ça ? Posséder la magie n'a rien à voir avec le statut. il vérifie quelques papiers. Je pense que je peux amener un sorcier et nous verrons si tu possèdes la magie, tu ne trouves pas ?

Vraiment ? Oui, je veux savoir si j'ai de la magie, merci, Votre Altesse. elle fait une révérence.

Omar sourit en voyant Valentina heureuse. Bien qu'il n'arrive toujours pas à croire que ses parents la mettent à l'écart, même Frida ne l'approche pas et il y a quelques jours elle l'a grondé pour avoir Valentina dans son palais et a demandé à déménager aussi, mais Omar n'a pas cédé, alors Frida s'est fâchée et n'est pas allée le chercher. Il semble que la reine la gâte trop et fasse d'elle une fille gâtée et capricieuse.

...

~~~~NOTE~~~~

Cette histoire fait partie de la saga de, Le Méchant et l'Empereur. C'est être le

Maximilien, est le fils de Régis et Maxime, dont il est question à la fin de Le Méchant et le Loup.

L'ordre est le suivant :

1- Le Méchant et l'Empereur.

2- Le Méchant et le Prince.

3- La Sorcière et le Loup.

4 - (ce roman) Le Méchant et la Princesse Démon.

Chapitre 3

Maintenant qu'elle vivait avec son frère, tout semblait calme. Elle avait l'endroit idéal pour ses pratiques magiques et, grâce aux professeurs qu'Omar avait engagés, elle apprenait beaucoup de choses sur ce monde. Malheureusement, cela fut interrompu lorsque Lauren l'informa