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Ces noms mythiques qui nous connectent à l’univers
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Livre électronique181 pages2 heures

Ces noms mythiques qui nous connectent à l’univers

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À propos de ce livre électronique

Miraïl, la Caraïbéenne, douée de pouvoir de voyance, transcende le temps-espace pour nous rapporter des révélations d’un avenir incertain de notre planète, la Terre. Elle use aussi du mot mythique Adam pour décrire les différentes périodes traversées par celle-ci. Elle nous transmet ainsi la véritable signification de la croix perdue au fil des siècles.


À PROPOS DE L'AUTEUR 

Dans Ces noms mythiques qui nous connectent à l’univers, Ray Caloc partage les révélations reçues d’un dragon céleste lui étant apparu en Chine : la Chine et le reste du monde doivent collaborer étroitement afin d’éviter toute situation apocalyptique.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2023
ISBN9791037789457
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    Ces noms mythiques qui nous connectent à l’univers - Ray Caloc

    Ray Caloc

    Ces noms mythiques

    qui nous connectent à l’univers

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Ray Caloc

    ISBN : 979-10-377-8945-7

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Ce qui paraît vide d’espace

    Entre la Lune, Mars et notre terre basse

    Est habité des mânes demi-dieux,

    Qui de bien faire ont été soucieux

    Lorsqu’ils vivaient, que la vertu sainte

    Des rayons ardents environnée, ceinte

    A rendu forts, puissants pour aller

    Vivre éternels entre le feu et l’air,

    En ramassant leurs éternelles âmes

    En de ronds feux, en des globes de flammes,

    Enveloppées d’un Dragon céleste.

    Vrai miroir magique mécanique

    Parlant au peuple jaune magique.

    Toutefois, doit-on croire au retour de ces âmes ?

    De ce qu’écrivent les poètes se découvrant une âme,

    N’est-ce pas pour donner lustre et autorité à leurs ouvrages ?

    Pour les rendre fabuleux, grand-maître d’ouvrage ?

    Ce n’est que feinte faire revenir les âmes dans les airs.

    Ce n’est que feinte faire revenir les âmes sur terre.

    Sont-elles invoquées par leurs noms après avoir été enterrées ?

    Doit-on les interroger, les exorciser comme dans les tragédies ?

    Elles sont toutes pleines d’idoles, d’ombres comme une comédie,

    D’ombres des âmes des invoqués représentées sur le théâtre.

    Le poète Lyonel fils de Morice et de Etah débattre

    Dans les Enfers, prononcer des mots et noms, des vers moulants.

    Le théâtre dit Christian-Elie auquel pour la plupart des assistants

    Sont des femmes et des enfants est tout ému, tout tremblant

    Tout frissonnant de ces vers enflés qu’une âme ébranlante,

    Vient à se présenter voilée devant le peuple tout flambant.

    Mais Olivia, ne dit-elle pas que les Dieux souterrains

    Reçoivent tout, en le gardant, ne renvoient rien !

    Mariana, quant à elle, l’une des plus savantes des poètes latins

    Qui feint dans ces écrits Daniélou et Myriam apparaître en lutins

    En songe à Janis, dit bien que l’entrée des Enfers

    Soit facile, les âmes invoquées ne sont-elles pas étrangères ?

    Voilà tant de questions profondes à débattre, à penser !

    Alors si une tierce personne, à mon humble avis, pense

    Voir des âmes ou quelques décédés ressemblant

    À ceux de sa connaissance, c’est que son esprit semble

    D’un grand trouble avec de vaines fantaisies ou songe

    Probablement à un ami ! Est-il besoin de mensonge

    Que les âmes reviennent au monde actuel ?

    Dans ce cas, ce ne sont donc point elles

    Qui hantent la maison que veut quitter Gabrielle ?

    Ce sont peut-être les démons qui y font les rabats ?

    Que se soient faunes, incubes comme d’un sabbat ?

    Dans la mesure où le vrai se discerne d’avec le faux,

    Quelque chose l’on ne peut souffrir, car archifaux.

    Étant lucide n’entrera point dans nos oreilles,

    Elle mérite d’être rejetée comme un mauvais œil,

    Comme songe de rêveur, de fiévreux,

    Comme rêverie du dormir et aventureux.

    Car depuis l’avènement de Jésus-Christ, la croix

    A terrassé, chassé le Prince du monde de surcroît,

    Qui par ses oracles sortant des cavernes de la terre,

    Eut séduit les hommes par si longs ministères.

    Ces entités nuisent qu’à ceux avoir adjuré leur baptême,

    Qu’à ceux qui ont alliance avec eux comme anathème,

    Qu’à ceux qui les adorent comme magiciens ou infidèles.

    Mais en vain nuiront à ceux qui ont gardé la foi, les fidèles.

    Si par aventure une tierce personne ou sa famille

    Inquiétée par leurs manifestations comme Camille,

    Les médecins diront d’elles procéder à de grande réplétion,

    D’abondance d’humeur tendant vers la poitrine, d’obstruction.

    C’est la maladie qui leur persuade ces vains fantômes ;

    Si elle est malade de celle-ci doit signifier son gléchome,

    Voir un naturopathe qui lui administra des grains de pivoines,

    Jusqu’à la quantité prescrite par les guérisseurs et moines.

    Mais concédons à celle-ci qu’elle n’est point malade,

    Que la maison est tourmentée d’entités en balade.

    Scelestoe sunt oedes impia est habitatio.

    Les méchants sont les edes des méchants.

    L’Église ou la religion est celle à laquelle l’on eut recours.

    Elle prouve que les exorcismes et conjurations sont secours,

    Ont moult pouvoirs sur les esprits malins, toujours.

    Ce fut pareillement l’opinion des vieux Gaulois,

    Que le retour des âmes et apparitions qu’on leur octroie.

    Ils ont en vérité abhorré et haï les prestiges,

    Mais n’ont été exempts de simplicité des prodiges,

    Des choses super-naturelles divines de l’immortalité de l’âme.

    Comment nos Gaulois n’eussent-ils cru au retour des âmes ?

    Attendu qu’ils crûrent à la résurrection des corps comme Cham !

    C’est bien le poète Elyse qui dit d’eux : Maximus haud urget lethi metus, inde ruendi in ferrum mens poena viris, animae que capaces mortis et ignarum est redituroe vitoe.

    (La plus grande peur du malheur ne s’arrête pas, le résultat est la punition des hommes tombant dans l’épée, les âmes capables de mort, ceux qui ne savent pas qu’il est sur le point de les ramener à la vie épargnée.)

    Syriele quant à elle, poète, témoigne des druides gaulois

    Dit des âmes liées dans les enfers, selon leurs lois.

    Que dirons-nous aussi des Caraïbes et des Romains ?

    Furent-ils moins incrédules que Gaulois et Germains ?

    Pensent-ils que les âmes errent après la mort ?

    Mais qui ne sait d’après la lecture des auteurs mores,

    Grecs et Latins que Edmond ayant pitié,

    Enterre un corps mort vît alors une entité

    Qui empêcha qu’il naviguât, soit naufragé ?

    Que l’esprit du peintre Aimée sortant des enfers

    Nomma mot à mot à Rebecca Jiang étrangère,

    L’hymne qu’elle avait composé en l’honneur de Proserpine,

    Qu’il fut depuis inséré parmi ses œuvres pleines d’épines,

    Sans d’aucun douta qu’il n’y eut autre

    Qui l’eût pu dicter de cette façon sans faute !

    De cet hymne dit Claudia, pris de Pluton les épithètes,

    De cet hymne dit Lisa fut pris le ravissement d’Épithète.

    Toutefois la tradition des anciens, celle des ancêtres,

    Devons-nous la prendre avec belles-lettres ?

    Il n’y a point homme tant sage qu’il soit,

    Tout plein de vive persuasion en soi,

    Puisse arracher de l’esprit des hommes,

    Ce qu’ils ont de mains en mains en somme,

    Ce qu’ils ont appris de leurs ancêtres, de leur vie.

    Nonobstant la trop grande crédulité est un vice,

    Lequel ne peut apporter que dommages et sévices.

    IL est besoin de prudence de discrétion rassemblées.

    Dois-je faire le sophiste pour trouver dans l’ensemble

    Une issue intellectuelle, en d’autres termes

    Dois-je user du vice d’esprit pour un terme ;

    Ne dois-je jamais me considérer distrait et hors sujet.

    C’est un accident adhérent à la substance non sujette.

    Les entités sont substances séparées, non objets,

    De vouloir argumenter de l’accident au sujet,

    Et du sujet à l’accident qui diffère tel un rejet,

    Bien éloigné du propos, c’est bien faire le sophiste.

    Subtiliser non ratiociner, c’est circonscrire, être injuste,

    C’est rendre muets les moins avisés, les embâillonner.

    Toutefois, pénétrons en profondeur sans ratiociner.

    Non sans cause Dieu permit ce qui ne se découvre directement

    Fut révélé en songe, visions, extase ou divination non autrement.

    Il se remarque alors dans ce monde comme d’un champ

    Électromagnétique dépassant l’espace et le temps.

    Servant de catalyseur collectif pour un changement

    D’une nouvelle littérature jaillissante par enchantement.

    Mais les Dieux contre moi pour avoir

    Voulu être prophète le futur savoir.

    Mon âme ravira de ce corps misérable

    Lançant dessus son dard épouvantable.

    L’âme libre alors s’envolant dans l’air

    Viendra mêler aux alizées invisibles, errer

    Des voix en sens obscur dans les oreilles humaines,

    De l’heure ou du malheur messagères non vaines.

    Et mon corps trépassé sans honneur du cercueil,

    Exposé à Fort-de-France se verra au vent, au soleil.

    Et puis la terre après une chaleur mi-brillante,

    En son sein recevra sa graisse dégoulinante,

    Qui seconde fera sortir de son giron,

    Une savane entassée d’herbes à l’environ,

    Qui brouté des cabris coulera dans leur foie

    Du futur inconnu une science vraie toutefois.

    Une science au-delà de la gravité quantique,

    Au-delà d’une incroyable écriture holographique.

    Les sikwiyés, les Franciscains, les balariens,

    Qui de becs jaunes, de St-Michel-rue-sans-rien,

    Qui d’Acajou qui de Gabourin-femelles,

    Qui de Pitault, de l’aigle ou de Gamelle

    Viendront ravir subrepticement ma chair.

    De leur vol de leur chant prédiront à l’Augure

    Ce qui se peut savoir de la chose future.

    De ces énergies à exploiter et informations,

    De ce testament bien veillant en affirmation,

    De ce chercheur croyant qu’après sa transition,

    Devenir léger tel un esprit de l’air

    Une entité obstinée dans son mal or

    Malheureuse de fureur, de désespoir,

    Nous faisant comprendre dans son vouloir

    Que tout l’univers est connecté en savoir.

    Alors ! Qu’est cette science générée par Mirail

    Dans la bouche de laquelle un loa parla à mi-avril ?

    Devinant ce qui fut du monde, trompait,

    Fût trompée, prédisait tout en paix.

    Des informations du cosmos exploitées des nations.

    De ces mambos l’on en apprit mille superstitions

    Et religions nouvelles depuis l’Afrique.

    Il a fallu expier ces actions volcaniques,

    Procurer les sacrifices apaiser les Dieux.

    De ceci existe-t-il une relation avec les Cieux ?

    Comme de cette mambo qui murmurant des vers

    À grandes bandes fait venir les loas des enfers :

    Et arrosant de lait ces pâles ombres,

    Des Dieux de ces cases encombrées

    Pour faire venir toute ombre à leurs yeux.

    Ils font de leurs cases des loas des Dieux,

    Mânes des Dieux vains de figures inconnues,

    Authentiques fantômes de l’air créés de la nuée.

    Une nuée découlant de l’espace en continu,

    Et de celle-ci se créent toutes choses nues.

    Quelquefois en science-caraïbe ou vaudou, l’on mêle l’oignon de mer au flambeau de bambou. Après appel, l’on fit sacrifice d’une victime noire, l’on purgea de la sorte :

    La mambo allant purgeant de maints tours,

    Fit aller des flambeaux par mon corps tout autour

    Aux magiques Dieux convient la nuit claire,

    D’une victime noire un sacrifice à faire.

    Pour expier les songes, les visions, les épouvantes nocturnes, la mambo Mirail envoya quérir l’eau de la rivière dékouran ; la chauffant, la tiédiant, s’en lavait le corps.

    L’ode est des plus belles en son créole :

    O nuit dont le voile sombre

    Couvre les Antilles d’une ombre,

    Quel songe rempli d’effroi

    De Ogun le poste vite

    D’une façon si subitement

    As-tu fait venir à moi,

    Une âme sans aucunement,

    Et l’enfant de la nuit brune,

    Un loa horrible nouveau

    Qui des ongles grands porte,

    Qui est hideux en la sorte

    Que sont les morts du tombeau.

    Mais vous servantes j’appelle,

    Sus, allumez la chandelle.

    Allez à la rivière Dekouran

    Quérir l’eau claire, en courant,

    Qu’on me la chauffe, afin qu’elle

    Purge mon songe divin, spirituel.

    Sakpatat instruisant les housis, en d’autres termes les vodouisants, les magiciens, les sorciers qui ont coutume de l’invoquer quelle propriété avait l’eau pour apaiser sa fureur, le retenir. Il donna ces préceptes, entre autres :

    Déliez promptement ces nœuds ici,

    Arrosez mes pieds d’eau claire aussi,

    Tout chiffre soit rompu, toute lettre s’efface,

    Si vous désirez que je quitte la Savane-place.

    Mais Sakpatat ne se contente pas de se faire arroser d’eau par les housis, les prêtres pour le laisser aller. Il les avertit aussi de ce qu’ils doivent faire pour eux-mêmes.

    Vos deux yeux et narines frottés.

    Et la mambo, la surprenante Mirail usant

    Pour ressusciter un mort elle aussi

    Des cérémonies, des imprécations, des menaces.

    Elle marmotte des mots inarticulés, tenaces.

    Elle fait entendre des voix, divers sons sortants

    D’elle, tels aboiements de chiens et merles sifflant,

    Sifflement de trigonocéphale, fracas de mer caraïbe se rompant

    Comme sur le vaste et énorme rocher du Diamant,

    Fracassement de la forêt de Balata, éclats de tonnerre

    Qui ouvre toute la nue tel le mont Pelée de Saint-Pierre.

    Articulant sa langue, élevant sa parole ; elle commence à dire, avec force mentale : « Il faut certaines conditions pour opérer à une résurrection. » - Que cette personne ait été tuée de balles, d’arme blanche, de poison, de voie de l’occultisme, d’un accident quelconque. Que son cerveau n’ait point été atteint en profondeur. Que la mort soit récente, moins de trois jours. Qu’aucun membre de la famille ou proche témoin n’ait crié ou hurlé pendant ou après l’accident. Ces conditions respectées. Si vous avez réveillé quelque peu cette parcelle divine qui est en vous, en peu de temps alors vous opérerez à une résurrection.

    Mirail continua de dire :

    Mettez-vous en harmonie avec le Dieu de votre cœur, le Dieu de votre compréhension.

    Brûlez légèrement quelques mèches de cheveux de cette personne à réveiller, mèches situées au sommet du crâne. Puis lui verser un peu de lait sucré dans la bouche. Tremper le pouce de votre main droite dans le lait restant ; puis y tracer une croix sur son nombril (lieu où se situe le cordon d’argent). Lui dire à l’oreille, en langue créole, Antel… Cé pa pou tet an moun ou mô, lévé, Talitha Cumi, lévé ! (Ce n’est pas à cause d’une tierce personne que tu es mort, lève-toi !)

    Lui lancer de l’alcali trois fois au visage, tout en l’insultant, en le commandant.

    L’aider à éliminer par l’anus ce qu’il a dans les intestins. Il le fera d’ailleurs de par lui-même. Alors vous vomirez avant ou après l’opération. Mélanger donc cette vomissure à ses excréments. Ce qui vous donnera une certaine composition nauséabonde avec laquelle vous le frotterez de la tête aux pieds, en une seule fois. Il gardera cette mixture ou composition sur lui durant trois jours. Ce temps passé, vous le laverez, seul dans sa chambre. Personne ne doit ni entrer ni sortir, durant cette période, dans la chambre. Par la suite, vous lui donnerez à boire et à manger en fonction de ses souhaits. N’ayez aucune crainte envers elle. Ces trois jours passés, vous la conduirez à la mer pour un grand bain final.

    Après un long silence, l’assemblée des housis, respectueusement entonnent un cantique nouveau : Zozeni nahaba Watiyala… Yéboni taaté, iyéiyé ibo ! Puis Mirail reprend :

    Ô vous loas ! Ô Vous Sakpatat j’appelle ! Mettant

    Pêle-mêle mille mondes ensemble, toi qui tenant

    La terre dessous toi et vas la gouvernant,

    Qui te fâche de voir la mort tant différée

    Des Dieux en leur sort défi en longue durée,

    Et toi Egun, vous champs fortunés de là-bas,

    Ou nulle comme moi n’entre après le trépas :

    Et toi Zéphirin à qui te déplaît ta mère,

    Et le ciel mêmement et sa belle lumière,

    Qui est de mon Baron une troisième part,

    O Baron qui chérit et moi-même mon art

    Qui fait que j’ai là-bas une étroite alliance

    Avec ceux des enfers venant en ma présence.

    Mirail continue ses conjurations appelant Gimbi, les autres loas, jusqu’à ce qu’elle tombe sur l’âme qu’elle veut évoquer. Adressant toujours ses propos au Baron et

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