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Comment aimer un cowboy
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Livre électronique116 pages1 heure

Comment aimer un cowboy

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À propos de ce livre électronique

Pete

Le Domaine Killarny se prépare pour le derby des Waters. Je me souviens encore de la jeune Sara Waters et de la façon  dont elle m’a empoigné le visage et embrassé dans la grange des Waters quand elle avait dix ans. La dernière fois que je l’ai vue, j’étais avec Kelly, mon ex-femme.
La seule chose positive de ce mariage, c’est ma fille de douze ans. Je n’ai pas eu de relation sérieuse depuis. 
Quand Sara a débarqué au ranch pour me dire que son père ne laissera pas les Killarny participer au derby, que l’on faisait quelque chose d’illégal, et bien, autant dire que je ne l’ai pas bien pris, et il était hors de question que je garde mes distances, son petit corps sexy était trop tentant.

Sara
Les instructions de mon père sont claires : dire aux Killarny qu’ils ne peuvent pas participer. Nos familles se connaissent depuis des années et je refuse de leur annoncer par téléphone, donc j’y vais en personne. Mais Pete Killarny refuse, il n’accepte pas la décision de mon père. Qui dois-je croire : le père qui a pris soin de moi toute ma vie ou le cowboy sexy que depuis  l’âge de dix ans ? 
Si l’idée de faire des choses dans une grange à foin ainsi qu’une pléthore de frères sexy vous émoustille, continuez à lire…
LangueFrançais
Date de sortie12 févr. 2019
ISBN9788832515091
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    Aperçu du livre

    Comment aimer un cowboy - Jessa James

    l’auteur

    1

    PETE


    Je fermai le livre de compte et me penchai en arrière, m’appuyant contre le cuir couleur cerise de la chaise du bureau. Je fermai les yeux et massai mes tempes, en pensant comme tout était plus simple quand mon père était encore là et qu’il dirigeait tout au Domaine Killarny. Mais j’avais fini par m’habituer au fil des ans.

    Etant donné que j’étais l’aîné de cinq frères Killarny, on s’attendait depuis ma naissance à ce que je prenne les rênes du ranch. Bien que tous les frères aient des parts égales dans le ranch, j’étais le plus responsable. Demandez à n’importe qui. C’était aussi vers moi que mon père s’était tourné, quand on avait diagnostiquée ma mère, Emily Killarny, comme ayant un cancer du sein.

    A la demande de ma mère, j’avais endossé une partie des tâches que mon père faisait habituellement. La plupart du temps, cela avait été de mener des affaires à bien, le genre de choses qui ne me passionnaient pas, je préférais le travail tranquille, méditatif avec les chevaux, mais je savais que je devais le faire. Qui plus est, je ne voulais pas décevoir ma mère.

    Emily Killarny était une force de la nature, mais elle avait bon cœur, et plus que tout, elle adorait ses enfants. Je sus que j’occupais une place spéciale dans son cœur quand elle fit des pieds et des mains pour être une bonne grand-mère pour Emma. Seul et déprimé, j’élevais une enfant de deux ans, après que mon ex-femme, Kelly, ait décidé que la maternité et le mariage, ce n’était pas pour elle. Mes parents avaient été si gentils avec nous après cet abandon, je leur en serais toujours reconnaissant. Ma mère, surtout, avait fait tout ce qu’elle pouvait pour qu’Emma se sente en sécurité et aimée, après le départ soudain de sa mère.

    A ce moment-là, mes responsabilités principales étaient de m’occuper des chevaux. C’était quelque chose que j’adorais encore faire — que j’aurais aimé faire plus souvent, mais, depuis que mon père avait déménagé au Costa Rica, comme j’étais l’ainé, je savais que je devais prendre la relève.

    Le décès de ma mère, trois ans auparavant, avait secoué le patriarche et après avoir souffert d’une dépression, il avait finalement décidé de changer radicalement de vie.

    Un de ces changements avait été de quitter les Etats-Unis pour un climat plus clément. Il avait laissé derrière lui les collines du Kentucky et trouver le soleil et le sable chaud. Certains jours, je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu jaloux de cela, mais je savais que mon cœur était chez lui ici, là où était Emma.

    J’ouvris mes yeux à nouveau et regardai l’écran de mon ordinateur pendant un moment avant de me lever et de me diriger vers la porte, en attrapant ma veste au passage. Le fond de l’air était encore froid en ce début de printemps dans le Kentucky, et cela faisait un choc de sortir dans l’air froid du matin et de respirer l’odeur de l’herbe fraîche et les odeurs — moins plaisantes cette fois, émanant de la grange d’à côté.

    L’odeur du fumier n’était pas appréciée par tout le monde, mais moi, ça me rappelait mon foyer, et mon enfance.

    J’inspirai une bouffée d’air et me dirigeai vers l’écurie où mon frère Alex étrillait une jument de deux ans.

    « Elle est magnifique, dis-je en me tenant de l’autre côté de la porte du box.

    Alex acquiesça.

    — Siobhan est sublime, oui ». Il avait brossé sa robe alezane jusqu’à ce qu’elle chatoie et les rayons du soleil matinal la faisaient briller comme une pièce de cuivre.

    « Tu penses qu’elle courra l’année prochaine ? » demandai-je en observant la jument sous tous ses angles. Elle était magnifique, mais je n’étais pas sûr qu’on l’amène aux nombreux derbys auxquels nous participions.

    Alex haussa les épaules. « Je ne sais pas trop. Elle n’a pas tant couru que ça, et je pense que si on avait voulu la faire courir, on l’aurait entrainée davantage. Je trouve que c’est un super cheval, mais je ne suis pas sûr que la vie de cheval de course soit pour elle. Par contre, je pense sincèrement qu’elle est en mesure de nous donner des poulains talentueux. »

    Alex était probablement le moins prolixes de mes frères, donc l’entendre parler autant était plutôt inhabituel. Le seul moment où Alex avait beaucoup de choses à dire, c’était quand il parlait d’un cheval. Peu bavard et un peu asocial, il était celui qui, de nous cinq, se rapprochait le plus d’un « chuchoteur », et était très impliqué dans l’entrainement des chevaux du ranch. Il était tellement en phase avec les chevaux que son expérience était inestimable, surtout avec les gens qui étaient novices. Bien que la plupart des chevaux du ranch soient nés et élevés sur place, on gardait un troupeau de poneys sauvages appartenant aux Dakotas dans un des champs, séparé des autres par une clôture. La maison d’Alex était par-là, et visiter cette partie du ranch, c’était comme entrer dans un monde sauvage. Je voyais maintenant pourquoi mes parents lui avaient donné cette parcelle quand ils avaient divisé le domaine entre nous cinq. Cela convenait parfaitement à la personnalité de mon frère et il n’était jamais plus heureux qu’en compagnie des chevaux sauvages.

    « Sa mère, c’est Spring, non ?  demandai-je.

    —  Oui, et son père, c’est David’s Lariat. »

    David’s Lariat avait été un des chevaux favoris d’Alex. C’était un cheval que mon père avait acquis dans un ranch du Colorado, quand nous étions encore très jeunes. Ce cheval était un monstre quand mon père l’avait acheté. Il était plus grand que les nôtres mais était plus rapide que presque tous les chevaux qui faisaient pourtant la moitié de son poids. C’était une vraie merveille et il était le géniteur d’une grande partie de nos chevaux les plus rapides. David’s Lariat était mort l’année précédente, mais on avait plusieurs de ses poulains au ranch et on verrait la marque qu’il avait laissé sur nos chevaux de derby pendant des décennies.

    « Et bien, même si elle ne court pas pour nous, elle est magnifique, et je suis sûr qu’elle nous donnera de fantastiques chevaux de course. 

    —  Qu’est-ce que tu fais ? » demanda Alex en posant la brosse et en sortant du box pour me rejoindre.

    Je haussai les épaules. « J’avais juste besoin de sortir du bureau.

    —  Déjà ? Il regarda sa montre. C’est bien tôt. Pourquoi n’engages-tu pas quelqu’un pour te seconder, faire les tâches que tu n’apprécies pas ? C’est le rôle des comptables après tout. Cela te laisserait souffler et te donnerait une chance de retrouver les chevaux, puisque c’est ce que tu veux. 

    Alex était perspicace, et pas uniquement avec les chevaux.

    —  Ouais, je ferai peut-être ça, après les deux derbys qui viennent. J’ai trop à faire en ce moment pour faire la passation à quelqu’un. 

    Mon frère soupira et haussa les épaules.

    — C’est comme tu veux. N’aie pas peur de demander de l’aide, quand tu en as besoin. »

    Je lui donnai une bonne tape dans le dos et continuai le long de l’allée, entre les boxes qui hébergeaient tant de nos chevaux. Quelques employés amenaient les chevaux au pré, alors que d’autres allaient vers le manège ou vers la piste pour s’entrainer. Lorsque que je sortis à l’autre bout de notre grande écurie, je vis Emma, sur son cheval, Saoirse.

    « Comment vas-tu, Emma-Lou ? »

    Emma fronça les sourcils sous son casque. Je savais qu’elle détestait que je fasse référence à son deuxième prénom, Louise, mais je me disais qu’un jour, elle trouverait ça charmant, alors je continuais.

    Elle releva la tête. « Saoirse et moi étions en balade matinale. J’allais la ramener à l’écurie et prendre un cours. Est-ce qu’Hetty est là aussi ? »

    Je secouai la tête.

    — Elle n’était pas là quand j’ai quitté la maison, mais elle doit sûrement être arrivée maintenant. Tu devrais te dépêcher, tu vas être en retard. »

    Ma fille de douze ans me sourit de toutes ses dents depuis sa selle et se dirigea vers l’écurie avant de descendre de son cheval. Je la regardai mener son jeune cheval dans son box et ne put m’empêcher de remarquer à quel point elle commençait à ressembler à sa mère. Ce n’était pas une mauvaise chose, mais je me demandais comment Emma se sentirait en regardant dans le miroir et en se rendant compte à quel point elle ressemblait à la femme qui l’avait laissée, elle — et moi aussi, alors qu’Emma n’était qu’un bébé.

    Je marchai vers le pré en me souvenant du moment juste après que Kelly nous ait quittés. Cela avait été un choc pour moi, mais après y avoir vraiment réfléchi, je ne l’avais

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