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Compilation 3 Romans / Intégrales Adultes
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Compilation 3 Romans / Intégrales Adultes
Livre électronique253 pages3 heures

Compilation 3 Romans / Intégrales Adultes

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Compilation 3 Romans ADULTES (New Romance) à prix PROMO. Découvrez dans cette anthologie exceptionnelle: 

 

1. Tu Seras Ma Docile (Trilogie Intégrale)

 

Anna est ambitieuse. Très ambitieuse. Trop ambitieuse.

Et son collègue Jean l'a remarqué, surtout depuis qu'elle a essayé de saboter son propre travail. Il menace de dénoncer ses manigances, mais Anna, désespérée, envient à lui faire une proposition qu'il ne peut refuser: une nuit avec elle contre son silence.

Anna va alors s'offrir de son plein gré à lui pour une nuit de désirs interdits, de soumission totale et de domination féroce.

Car Jean n'est pas un homme comme les autres...

 

2. Dirty Sexy Bastard (Trilogie Intégrale)

 

Ses fantasmes vont devenir sa réalité. Mais le prix du plaisir n'est autre qu'une soumission complète.

Un homme comme lui ? Aussi beau et charismatique ? Selena sait pertinemment qu'elle n'a aucune chance. Mais parfois, elle le regarde, elle s'imagine avec lui, contre lui. Tout ce qui n'arrivera jamais.

Un jour, un voisin mystérieux s'installe quasi en face de chez elle, de l'autre coté de la cour,  dans cet immense duplex qui a toujours été vide. Elle n'avait pas réellement envie d'épier, mais sans rideaux à sa salle de bain, elle peut voir son corps nu sous la douche tous les jours...et cette simple vision la faisait fantasmer comme jamais...ce corps, avec ces muscles...elle ne réalise pas qu'il s'agit du même homme...surtout qu'elle peut parfois le voir avec une  femme sous la douche...

Et un jour, elle se fait prendre en plein flagrant délit de voyeurisme. La sonnette retentit quelques instants après, et c'est lui. Son fantasme. Prêt à bouleverser son petit monde.

 

3. Docile (Trilogie Intégrale)

 

Dès le premier regard, leur attraction était hors de contrôle.

Elle le voulait là, maintenant, en elle.

Son regards d'animal; sa bouche avide de son corps, sa poigne: tout lui intimait l'ordre de se soumettre, ici et maintenant.

Quand elle le sentit lui saisir la nuque de sa main musclée, elle comprit qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière.

Il était trop tard.

LangueFrançais
ÉditeurRose Dubois
Date de sortie6 févr. 2023
ISBN9798215986745
Compilation 3 Romans / Intégrales Adultes

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    Aperçu du livre

    Compilation 3 Romans / Intégrales Adultes - Rose Dubois

    Anna est ambitieuse. Très ambitieuse. Trop ambitieuse.

    Et son collègue Jean l'a remarqué, surtout depuis qu'elle a essayé de saboter son propre travail. Il menace de dénoncer ses manigances, mais Anna, désespérée, envient à lui faire une proposition qu'il ne peut refuser: une nuit avec elle contre son silence.

    Anna va alors s'offrir de son plein gré à lui pour une nuit de désirs interdits, de soumission totale et de domination féroce.

    Car Jean n'est pas un homme comme les autres...

    Mes talons aiguilles frappent le sol marbré du hall du building dans lequel je travaille depuis maintenant trois ans. Je suis trader, une des plus ambitieuses qui plus est. Et ce matin, je suis bien déterminée à avoir la main mise sur les actions d'une entreprise florissante de la City, pour enfin obtenir ma promotion, et mon propre bureau, loin de l'open space bruyant dans lequel je n'ai clairement pas ma place.

    Le bruit assourdissant des téléphones et des voix criardes de mes collègues me donnent à la fois un mal de crâne insupportable et la motivation de quitter cet endroit de malheur pour rejoindre le bureau de mes rêves : un bureau d'un blanc immaculé, dont les murs sont en verres et totalement insonorisés. Cette pièce respire la richesse dans son aspect le plus brut, la sécurité, le succès, elle incarne l'accomplissement de ma carrière en tant que trader, le tout à seulement 25 ans.

    J'ai toujours été d'une nature ambitieuse. Mes parents sont des gens modestes, vivant difficilement d'un faible salaire, et qui obtiendront très sûrement une faible retraite. Je n'ai jamais manqué de rien, mais je faisais partie des filles les plus pauvres d'un collège et d'un lycée dans lesquels les élèves les plus fortunés régnaient en maîtres. Ce sentiment d'injustice m'a le plus frappée et attristée lorsque je n'ai pu intégré l'école de journalisme de mes rêves lorsque le prêt étudiant demandé par mes parents a été refusé.

    Dès cet instant, je m'étais résignée à devenir aussi, voire plus riche que tous ceux qui m'avaient mis des bâtons dans les roues étant plus jeune. J'ai enchaîné les petits boulots, mettant de côté pour faire des études de commerce et de marketing. Au fur et à mesure, mon ambition et mon obstination me menèrent à obtenir un poste à la Défense en tant que trader. Dans ce domaine, c'est quitte ou double. Soit on se noie dans cette marée humaine, finissant par nous fondre dans le décor, devenir invisible, le tout sans jamais monter les échelons. Soit on flaire un bon coup, décrochons un filon prometteur, et c'est le jackpot. 

    Mes supérieurs m'ont rapidement remarquée, notamment de part mon caractère bien trempé et ma langue bien pendue. Il va de soi que l'on me regarde aussi à cause de mes formes harmonieuses et de mes longs cheveux blonds cendrés. Je les noue généralement en un chignon serré afin de ne pas être dérangée lorsque je travaille, le visage penchée sur mon ordinateur ou mon téléphone. Mais sitôt que je les détache, je sens les regards de mes collègues masculins braqués sur moi, comme des prédateurs derrière une proie, le tout en 2020...

    J'ai du éconduire plusieurs fois les avances des plus affamés d'entre eux, et même de l'un de mes responsables. Je ne serai certainement pas leur jouet, ou même l'objet de leur convoitise, il en est hors de question. Et, contre toute attente, plutôt que de m'attirer les foudres de mes supérieurs hiérarchiques dans un milieu ma foi extrêmement discriminatoire, cela a forcé le respect, et plus personne dans la boîte ne m'a fait de réflexions sexistes ou déplacées.

    Tout me destine à obtenir cette promotion, les astres s'alignent à merveille et j'ai le flair suffisamment aiguisé pour repérer l'affaire qui me propulsera sur le devant de la scène de la Défense.

    Cependant, ma route vers le succès n'est pas sans obstacle, et le principal est Jean. Jean est certes beau, grand, brun, et plus charismatique que toute autre personne sur terre, il est aussi l'être le plus exécrable qu'il m'ait été donnée de rencontrer.

    L'activité préférée de ma colocataire, Carla, est de fantasmer sur une relation entre lui et moi. Elle est standardiste dans la boîte, et nous sommes devenues amies dès mes premiers jours en tant que trader. Hier soir, nous buvions du vin en savourant ses délicieuses lasagnes maison lorsque le sujet est venu sur le tapis/

    « Pourquoi détester Jean à ce point ?

    –  Il est insupportable, et ne sait pas qu'il y a des limites au sarcasme, je déteste ça.

    –  Tu es tout aussi sarcastique.

    –  C'est physique, c'est tout.

    –  Je n'ai jamais vu autant de tensions sexuelles entre deux personnes, ça se voit comme le nez au milieu de la figure que vous vous voulez tous les deux vous jeter l'un sur l'autre.

    –  Tu es complètement folle, tout le monde sait que lui et moi nous haïssons.

    –  Entre la haine et le sexe il n'y a qu'un pas.

    –  C'est pas plutôt entre la haine et l'amour le dicton ?

    –  J'aurais juré que c'était le sexe... Bref, là n'est pas le débat. Ca remonte à quand la dernière fois que tu as fait l'amour ?

    –  Il y a pire que ne pas coucher avec le premier homme venu.

    –  Bon. Je ne le prendrai pas pour moi, dit-elle en riant en sifflant son verre de vin.

    –  Excuse-moi Carla, vraiment, je ne te visais pas du tout. Je suis juste un peu à cran. »

    Carla a la vie sexuelle la plus florissante de la ville, étant très peu désireuse de se lier à quelqu'un depuis sa rupture douloureuse trois ans auparavant. De mon côté, je n'ai jamais eu le cœur brisé, je n'ai simplement vraiment pas de temps à consacrer aux hommes, étant trop occupée à bâtir mon empire financier.

    « Ne t'en fais pas Anna. Tu l'auras ta promotion. Essaie simplement de ne pas l'obtenir à grands coups de délit d'initié, ça te ficherait dans une merde noire.

    –  Jamais de la vie, j'ai trop à perdre. Je flaire un coup. Je mettrai ma main à couper que les actions de TABL (une entreprise d'agroalimentaire en plein essor) vont monter en flèche avec la fermeture de l'entreprise concurrente.

    –  Comment sais-tu qu'ils vont fermer ?

    –  Je le sens, c'est tout. Il n'y a qu'à voir leurs derniers chiffres, les gens revendent leurs actions à tour de bras. Ca ne sent pas bon pour eux. Je te l'assure Carla, demain, c'est mon jour de chance.

    –  En espérant que Jean ne te double pas, me dit-elle dans un clin d'oeil.

    –  Qu'il essaie, que j'ai une bonne raison de lui couper les couilles.

    –  Et s'il y arrivait ?

    –  Il ne le fera pas, je saurais me montrer persuasive. »

    ––––––––

    Retour au bureau :

    Je ressasse cette conversation encore et encore jusqu'à ce que mon cerveau se mette à bouillir. J'en ai la boule au ventre tant je crains que Jean ne se précipite sur les actions de TABL avant moi. Impossible qu'il le fasse, c'est mon coup, mon intuition, nous ne pouvons avoir la même.

    « Tu rêvasses Anna ? Demande-t-il alors en débarquant devant mon bureau.

    –  Oui. D'un monde sans toi.

    –  On parle plutôt d'un cauchemar alors.

    –  Hors de ma vue, Jean, je suis sur un coup.

    –  TABL ? »

    Je me raidis, et un voile de colère assombrit mes yeux clairs.

    « TABL ? Répétai-je, prétendant tant bien que mal ne pas comprendre.

    –  Allons Anna, ne joue pas l'ignorante, ça ne te va pas. Nous savons l'un comme l'autre que leurs actions vont se racheter à prix d'or, et que ce serait plus que bénéfique à la boîte. Ne me fais pas croire que tu n'es pas sur le coup.

    –  Tu regardes dans la mauvaise direction, comme d'habitude. C'est pour ça que tu es toujours dans cet open space minable.

    –  Open Space que tu occupes aussi pour ta gouverne.

    –  Oui, sauf que j'ai vingt-cinq ans, pas trente. »

    Je me lève alors et me dirige vers la machine à café, les yeux fous et les poings serrés. Hors de question qu'il me vole mon coup.

    La journée suit son cours sous le bruit tonitruant des coups de téléphones. Je guette le cours des actions, le corps plus tendu que jamais à l'idée que Jean ne saute sur l'occasion avant moi, ou qu'un novice se rende compte du potentiel de cette affaire.

    Je tuerai pour une cigarette, là tout de suite, mais ce serait perdre un temps précieux. Je finis par craquer et me dirige vers le coin fumeur, situé juste derrière le bureau de Jean. Du coin de l'oeil je guette son écran d'ordinateur, croisant les doigts pour qu'il n'ait pas l'occasion de me voler l'opportunité de ma vie.

    Soudain, une idée me vient à l'esprit. Dans la poche de mon trench se trouve une minuscule pince, pouvant s'avérer très utile lorsque ma voiture me joue des tours et qu'il faut rafistoler des câbles capricieux. Si je sectionnais le câble d'alimentation de l'ordinateur et du téléphone de Jean, il se retrouverait paralysé pour la journée, et ne pourrait pas me voler mon coup.

    Tiraillée, j'ai la sensation d'avoir un ange sur l'épaule droite et un démon sur l'épaule gauche. Entre le succès et l'éthique, quelle voie devrais-je choisir ?

    J'aimerais vous dire que j'ai longuement pesé le pour et le contre de la situation, ou encore que jamais je ne me résoudrais à faire un truc pareil, que c'est complètement contraire à ma conception de la morale, mais seulement cinq minutes après que cette idée naquit au creux de mon crâne, je me retrouvais à saisir la petite pince dans la poche intérieure de mon manteau pour la dissimuler dans mon soutien-gorge.

    Les caméras de l'open space sont hors service depuis maintenant deux semaines étant donné qu'elles vont être remplacées, la voie est donc libre pour saboter le matériel de Jean ; de plus, tous nos collègues sont programmés comme des robots et ne parviennent pas à se concentrer sur deux choses à la fois, ils ne devraient même pas me remarquer.

    J'attends patiemment que Jean parte en pause-déjeuner, à 12 heures 30 tapantes, comme tous les jours, et ce peu importe l'état de la bourse de Paris. Je me faufile derrière sa chaise ; comme prévu, personne ne prête attention à moi, et les caméras sont toujours désactivées. Je sectionne l'un des câbles d'alimentation, le plus petit de tous, pour que le sabotage soit le plus discret possible, et en profite pour débrancher le téléphone, persuadée que Jean ne penserait pas tout de suite à le remettre en route. Il est intelligent certes, mais peu pragmatique.

    Je retourne à ma place, savoure ma pasta box sans le moindre remords, et attends patiemment de pouvoir me ruer sur les actions de TABL, sans le moindre stress.

    ––––––––

    Je rentre, plus gaie que jamais, chantonnant à tue-tête jusque dans le hall de mon immeuble. Carla arrive une heure plus tard, les bras chargés de sac de courses et les cheveux élégamment tressés, comme à son habitude.

    « Alors toi tu as passé une meilleure journée que moi visiblement, me dit-elle, visiblement exténuée.

    –  Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

    –  Il a fallu gérer les crises de Jean, qui a clairement passé ses nerfs sur toute l'équipe technique. Son ordinateur a planté alors qu'il attendait d'acheter des actions pour la boîte. J'ai passé l'après-midi à le rediriger de secteur en secteur.

    –  Merde ils ont réussi à trouver la panne ?

    –  Un câble sectionné.

    –  Pardon ?!

    –  Vue sa nervosité ce n'est pas impossible qu'il ait arraché un câble. Mais il crie au sabotage, ça m'a épuisée. »

    Je ne réponds pas et fais profil bas, rangeant les courses la tête baissée et les épaules rentrées en sachant pertinemment que Clara allait découvrir le pot aux roses, surtout que j'ai réussi à décrocher l'affaire de TABL et que mes patrons sont à l'instant même en train de songer à me donner la promotion.. La soirée suit son cours et tout se passe à merveille jusqu'à que ce qu'elle pose ses couverts autour de son assiette et me sonde avec intérêt.

    « Anna ?

    –  Oui ?

    –  Tu n'as pas quelque chose à me dire par hasard ?

    –  Rien de spécial pourquoi ?

    –  Ne me mens pas. Je te connais.

    –  De quoi m'accuses-tu ?

    –  Tu vas me faire croire que le matériel de Jean a été saboté grâce à l'opération du Saint Esprit et que tu n'as rien à voir avec cette histoire ?

    –  Je n'ai rien à voir avec quoi que ce soit.

    –  Alors pourquoi tu ne m'as pas directement dit que tu étais sur le point d'obtenir la promotion ?

    –  Quoi ? Comment tu sais ?

    –  Je suis standardiste, je sais absolument tout ce qu'il se passe dans cette boîte, et je sais pertinemment quand tu me mens, mais qu'est-ce qu'il t'est passé par la tête ? Heureusement que les caméras sont hors service, tu pourrais avoir de graves ennuis si Jean t'accuse, et dire bye bye à ta promotion.

    –  ...

    –  Pourquoi tu ne m'en as pas parlé directement ?

    –  Je savais que tu allais gueuler.

    –  C'est mon rôle de te faire prendre conscience de tes conneries. Maintenant il n'y a rien que tu puisses faire à part espérer que Jean ne se rende compte de rien.

    –  Attends, tu ne vas pas me dénoncer ?

    –  Jamais de la vie pour qui me prends-tu ? Tu es peut-être la pire des abruties, doublée d'une connasse immorale, tu restes ma meilleure amie. Ressers-moi un verre de vin avant que je ne change d'avis et aille te balancer à Jean lui-même pour gagner ses faveurs et le mettre dans mon lit.

    –  Toujours le même débat.

    –  Tu rates à côté du meilleur coup de la boîte, je dis ça, je dis rien.

    –  Plutôt mourir que finir sous ses draps.

    –  Vous pourriez finir sous les tiens.

    –  Tais-toi, j'ai les oreilles qui saignent, rétorquai-je en riant. »

    C'est ainsi que le calme revint petit à petit dans l'appartement. Deux heures plus tard, la sonnette retentit et une voix d'homme résonne dans le hall de l'appart, sûrement un nouveau plan cul de Carla étant donné que je ne reconnais pas sa voix. Ils ne semblent pas perdre leur temps en embrassades et en discussions. Le parquet craque sous leur poids et je peux deviner à son bruit qu'ils se dirigent tout droit vers la chambre de Carla, contenant tant bien que mal leurs rires et leur souffle déjà suffisamment bruyant pour que je l'entende.

    Je vérifie que mes boules quies soient bien à leur place sur ma petite table de nuit avant de me réfugier sous mes draps, seule, encore et toujours.

    Je suis complètement exténuée, et ne tarde pas à sombrer dans un sommeil semé de rêves. Les formes indistinctes de deux corps collés l'un contre l'autre se dessinent derrière mes paupières closes.

    Je ne sais si c'est à cause des ébats peu discrets de Carla ou à cause de mon manque de vie sexuelle, mais cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de rêve érotique. Qui sait, peut-être que cela me manque au final.

    Je m'imagine coucher avec Thibault, mon ancien petit ami qui, bien qu'il n'ait pas inventé l'eau chaude, était incroyablement sexy et monté comme un étalon. A vrai dire, le sexe était bien la seule chose que lui et moi partagions, étant donné que nous réglions la moindre de nos disputes une fois la nuit tombée, sur l'oreiller.

    Dans mon rêve, mes mains courent sur un corps musclé taillé dans l'asphalte, probablement le sien, peut-être celui d'un autre, tandis que je me cambre sous la douceur de paumes larges et brûlantes.

    Je me tourne et me retourne sous la couette au fur et à mesure que la température monte dans mes songes. Des doigts habiles grimpent le long de mes jambes et s'agrippent à la chair tendre de mes hanches tandis qu'une langue vient poser sa délicate humidité contre mes lèvres déjà moites. C'est comme si c'était réel, comme si l'on me torturait réellement à grands coups de gourmands cunnilingus. Des doigts en crochets viennent me faire gémir en atteignant mon point G tandis que des canines mordillent sans violence mon clitoris gonflé et gorgé de sang.

    Au fur et à mesure, l'homme ayant ainsi pris possession de mes pensées nocturnes me rend ivre de désir. Il enfouit son visage flou entre mes jambes et me dévore comme on ne me l'a jamais fait auparavant. Je passe ma main dans ses cheveux que je tire sans retenue, étouffant mes cris dans l'oreiller. Ma chambre n'est plus qu'un trou noir dans lequel je m'enfonce tandis que mon tortionnaire augmente la cadence de ses doigts au sein de mon intimité. L'espace de quelques minutes je ne me rends pas compte que tout ceci n'est que divagations de mon esprit en manque. Le bel éphèbe se positionne au-dessus de mon corps affamé et me prend sans crier gare après que je lui ai ouvert mes cuisses.

    Je les lève le plus haut possible pour le sentir le plus loin possible en moi. Tout semble si vrai, si authentique. Je garde les yeux fermés de peur de ne me réveiller. Non, je refuse de me réveiller. Les coups de reins que

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