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Station 21 - La perte d'Allie: Héroïne brisée, un passé qu’elle ne peut fuir, une rencontre qui change tout
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Station 21 - La perte d'Allie: Héroïne brisée, un passé qu’elle ne peut fuir, une rencontre qui change tout
Livre électronique109 pages54 minutesStation 21

Station 21 - La perte d'Allie: Héroïne brisée, un passé qu’elle ne peut fuir, une rencontre qui change tout

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À propos de ce livre électronique

Elle a enterré ses émotions… mais un regard suffit à tout réveiller.

Allie dissimule ses blessures derrière une façade de force. Ambulancière aussi compétente que distante, elle garde ses collègues à distance et préfère les liaisons sans lendemain. Mais lorsqu’une intervention la confronte brutalement à une scène qu’elle pensait enfouie à jamais, ses défenses s’effondrent.

Owen, attentif et tenace, perçoit ses failles. Bien décidé à percer le mystère Allie, il va doucement l’amener à s’ouvrir. Mais Allie est-elle prête à faire face à son passé pour envisager un avenir ?

Emily Chain poursuit sa série à succès avec un épisode poignant, mêlant romance psychologique, secrets douloureux et émotions à fleur de peau. Un véritable page-turner !

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CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

"Une fois que vous avez commencé votre lecture vous ne pouvez plus vous en passer..." - Addy84

"Je vous conseille ce petit bijou d'adrénaline, qui offre une histoire pleine d'action." - Marine_bookine

À PROPOS DE L'AUTEURE

Âgée de 22 ans, Emily Chain écrit depuis toujours et dans des styles assez diversifiés : des récits fantastiques aux thrillers en passant bien sûr par la romance. Elle s'intéresse à des personnages auxquels les lecteurs peuvent s'identifier facilement. Elle est l'auteure aussi des sagas L'interne et Aux délices d'Amsterdam.
LangueFrançais
ÉditeurSo Romance
Date de sortie13 nov. 2020
ISBN9782390451976
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    Aperçu du livre

    Station 21 - La perte d'Allie - Emily Chain

    CHAPITRE 1

    Le soleil brille quand j’ouvre les yeux. Je cligne plusieurs fois des paupières et mes longs cils noirs passent par alternance devant ma vision un peu trouble. Il me faut plusieurs secondes pour être complètement réveillée. Il doit être un peu plus de sept heures et je me suis éveillée bien avant le réveil, comme d’habitude. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je m’entête à programmer un tel appareil si c’est pour ne jamais l’utiliser.

    Une fois en pleine possession de mes moyens, je tourne la tête d’un côté puis de l’autre pour me souvenir de la veille. Le fil conducteur s’installe et je soupire sans un bruit. Ensuite, je me lève doucement du lit pour ne pas réveiller l’homme à côté de moi. Un bras nu apparaît sur son torse et bouge légèrement. La femme à moitié sur lui est quasiment consciente, je le remarque à ses paupières qui tremblent. Je me dépêche de sortir de la chambre avant qu’elle ne me voie partir. Elle serait encline à poser trop de questions et c’est ce que je veux éviter. Surtout aujourd’hui.

    Mes vêtements jonchent le parquet du couloir et je les récupère un à un. Je prends également le collier en coquillage que j’ai ôté avant de me déshabiller. Il trône sur une petite commode contre le mur. Je glisse sur mon doigt la bague que j’avais également mise de côté et continue mon avancée dans ce couloir. Je connais par cœur cet appartement et me dirige vers la cuisine pour me préparer un café. Mes mains font les choses automatiquement tandis que mon esprit est encore un peu enfumé après la nuit que je viens de passer. Mes yeux se perdent sur les photos placardées sur le réfrigérateur et je soupire. Il y en a des dizaines, elles sont magnifiques et représentent toutes quelques choses.

    Rania et son mari Kyllian sourient devant d’immenses temples probablement hindous. Ils s’enlacent, sourient à l’inconnu qui prend les photos et s’attellent à mettre en valeur les paysages derrière eux. Du respect et de l’amour, c’est ce qui se dégage le plus de cette série d’aimants.

    Je pose un doigt sur la plus petite des photographies. Elle représente un paysage d’Asie et mon cœur se serre. Je n’ai jamais eu la chance d’aller dans ce coin du monde pourtant imprégné dans mes gènes et les voir ainsi sur une façade de frigo me fait de la peine. En rencontrant ce couple, je savais très bien qu’ils voyageaient en Asie, c’est probablement pour ça que je les ai choisis, mais cela ne m’apporte plus aucune sérénité dorénavant.

    — Tout va bien ?

    Je ne sursaute pas quand la voix douce et posée de Rania m’interrompt dans mes pensées. Elle a cette intonation rassurante et paisible qui ne permet à personne d’avoir peur en sa présence. Rania s’est levée juste après moi, sans grande surprise, et ne porte qu’un simple peignoir qui ne couvre pas entièrement son corps nu. Cette femme est magnifique et nous avons vécu de bons moments, mais je ne m’épanche jamais sur mes sentiments avec des personnes de passage. Je souris, sachant pertinemment qu’il n’y a que ça dans ma vie. Je n’autorise quiconque à rentrer véritablement dans ma poitrine. Je ne veux plus. Rania a l’air peiné de lire en moi ma décision et je préfère mettre des mots sur ce regard trop intense.

    — Oui, je dois simplement y aller.

    J’ai soufflé ça dans une sorte de soupir et elle n’est pas dupe.

    — Tu ne reviendras pas, c’est ça ?

    Elle est lucide et ce n’est pas de l’amertume qu’elle m’offre. Elle ne comprend sans doute pas non plus, mais elle accepte. J’aurais aimé avoir d’autres personnes comme elle dans ma vie. Cela aurait probablement changé des dizaines de faits et je n’en serais peut-être pas là aujourd’hui.

    — Je ne crois pas, avoué-je.

    Elle sourit avant de poser un doigt sur l’une des photos que je regardais juste avant.

    — Cela ne m’étonne pas. Je l’avais senti.

    J’étire mes lèvres dans une moue légèrement sympathique. Rania est une femme épatante que j’ai eu la chance de côtoyer plusieurs mois et sa façon de comprendre les autres est surprenante. Son empathie dépasse largement la moyenne et je me sens bien avec elle, trop sûrement. C’est une des raisons pour laquelle je fuis aujourd’hui. Je m’habitue à me réveiller avec eux, à passer mes soirées et mes congés avec eux…

    Sauf qu’il n’y a aucun avenir à cette situation. Notre relation n’est qu’éphémère et c’est ce que je souhaite garder.

    — Je n’ai pas envie de réveiller Kyllian.

    — Tu as bien raison, souffle-t-elle. Il serait trop malheureux de devoir te dire au revoir.

    Je ne réagis pas. J’ai déjà trop mal au cœur pour penser à la peine que je vais lui causer. Mais c’est le contrat. Si l’un de nous ne s’estime plus à sa place, cela se termine. C’est aussi pour ça que Rania ne pose pas de questions. Les choses sont simples et claires depuis le début.

    — Tu pourras revenir quand tu te sentiras prête.

    La proposition de Rania me touche, mais je n’ai pas l’habitude de laisser des portes entrouvertes.

    — Non. Il vaut mieux qu’on arrête.

    Je finis de mettre ma robe fluide et attrape la tasse de café qui est prête. Même le mug dans mes mains représente quelque chose de leur passé commun. Quelle chose étrange de m’avoir acceptée dans leur cocon, quand j’y pense. Pour moi, ce n’était pas un risque à prendre, je n’avais rien à perdre.

    — Tu devrais t’ouvrir un peu.

    Le conseil de mon amante de plusieurs mois ne m’atteint pas. J’ai l’habitude qu’on essaie de me faire des reproches ou qu’on tente de me faire changer. Ce n’est pas grave, mais je ne le veux pas. J’ai autre chose à faire que de me lamenter sur mon souci à m’ouvrir aux autres pour le moment.

    Je pense à Owen qui doit déjà être en route vers mon appartement et j’accélère le pas. J’avale rapidement le café brûlant et laisse la tasse dans l’évier.

    Je suis prête à déposer un chaste baiser

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