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Comme le souffle du papillon
Comme le souffle du papillon
Comme le souffle du papillon
Livre électronique164 pages1 heure

Comme le souffle du papillon

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À propos de ce livre électronique

Un thriller psychologique et fantastique à la Stephen King !

Résumé de la 4e de couverture :

On prétend que le simple battement des ailes d'un papillon peut changer le cours des choses et provoquer une réaction en chaîne funeste.


Naomy, jeune femme insatisfaite, va le découvrir à ses dépens.

Tout commence par une séance d'hypnose où elle va pouvoir revivre un événement de sa vie et le modifier par la pensée. Un exutoire à ses frustrations ? Peut-être pas. Lorsque Naomy se rend compte qu'elle peut transformer son existence, elle ne va pas hésiter à revenir en arrière, toujours plus loin, cherchant désespérément à retrouver ce qui n'aurait jamais dû être altéré.

À force de vouloir être maîtresse de son destin, elle sent qu'elle en perd inexorablement le contrôle.




À PROPOS DE L'AUTEUR




Gabriel C. a grandi à Couillet et vit à Roselies, en Belgique. Elle est mère de deux enfants et travaille dans l’enseignement. Même si elle a toujours écrit, c’est en 2019 qu’elle se lance dans la littérature avec une nouvelle intitulée "Jour après jour", histoire adaptée en long métrage dans un film indépendant belge.

Son premier recueil de nouvelles voit le jour en 2020.

En 2021, elle sort son premier thriller sous le titre "Le Bal des Psychopathes (Enragée)", suivi du roman "Les Yeux

Crépusculaires" en 2022. La même année, elle écrit un autre recueil "(IM)PULSIONS".

Son dernier recueil de nouvelles sort en 2023 sous le titre Âmes fragmentées.

En 2024, "Comme le souffle du papillon", son troisième roman, est sa première collaboration avec Les Éditions Panthère.









LangueFrançais
ÉditeurPanthère
Date de sortie11 juin 2024
ISBN9782931212103
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    Aperçu du livre

    Comme le souffle du papillon - Gabriel C.

    Toute reproduction, adaptation et traduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Ces représentations ou reproductions, par quelque procédé que ce soit, constitueraient donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Tous droits réservés.

    © Les Éditions Panthère 2024 – CC asbl – Liège/Belgique

    www.editions-panthere.com

    ISBN : 978-2-931212-10-3

    Couverture : © planetg.be

    Gabriel C.

    COMME LE SOUFFLE

    DU PAPILLON

    Roman

    Éditions Panthère

    De la même auteure :

    Enragée – Le bal des Psychopathes, thriller, autoédition, 2021.

    Les yeux crépusculaires, thriller, Évasion Éditions, 2022.

    (Im)pulsions, nouvelles, autoédition, 2022.

    Âmes fragmentées, nouvelles, autoédition, 2023.

    L’effet papillon est le phénomène suivant lequel

    un événement minime et lointain peut provoquer

    une importante conséquence indirecte et insoupçonnée.

    1

    Naomy inspira profondément. Elle se sentait lasse et passablement énervée par les cris qui lui parvenaient de l’étage. Ses deux filles étaient en train de se quereller et leurs voix lui tapaient sur les nerfs. Nathalie, qui venait de fêter ses dix ans, dévala les escaliers pour se jeter aux pieds de sa mère. Comme à son habitude, elle fit une scène digne d’un grand drame.

    – Clem a pris ma nouvelle poupée… gémit-elle.

    La jeune femme tenta de calmer son aînée, même si elle savait que c’était peine perdue. Après tout, elle était assez grande pour comprendre.

    – Elle ne te l’a pas prise, elle l’a juste empruntée. Tu as des tonnes de jouets. Tu peux en laisser un à ta petite sœur.

    – Je veux mon jouet ! Il est à moi… pleurnicha la gamine.

    La mère comprit qu’il ne servait à rien de discuter. L’attitude de Nathalie commençait à l’exaspérer. Ou elle mettait un terme à cette dispute ou elle allait devoir entendre ses jérémiades encore des heures. Et elle n’était pas certaine de pouvoir supporter cela.

    En désespoir de cause, elle se dirigea vers le couloir exigu.

    – Clem, descends, veux-tu ? dit-elle dans la cage d’escalier.

    Une tornade blonde entra dans la cuisine.

    – Oui, maman ?

    – Veux-tu bien rendre à ta sœur son nouveau jouet ?

    – Elle ne jouait même pas avec.

    – Non, j’ai trop peur de l’abîmer, répondit Nath.

    – Ça sert à quoi un jouet qu’on ne touche pas ? rétorqua la plus jeune.

    Naomy ne put réprimer un sourire. Malgré ses cinq ans, sa cadette était bien plus mûre et plus lucide que son aînée. Même si elle adorait ses deux filles, elle devait bien admettre qu’elle avait une légère préférence pour la plus jeune. Cela faisait-il d’elle une mauvaise mère ? Elle ne le pensait pas. Il s’agissait juste de caractères divergents.

    Nathalie avait tout pris de son père. Elle possédait son côté ténébreux avec ses cheveux foncés et ses yeux noirs. Elle était autoritaire, sûre d’elle et ne laissait pas les autres avoir leurs propres opinions. Tous les travers de David se retrouvaient dans leur aînée.

    À l’inverse, sa Clémentine lui ressemblait énormément. Tant physiquement, avec son regard clair, son petit nez retroussé et ses taches de rousseur, que dans sa façon d’être. Elle était enjouée, fonceuse, sociable, tout comme elle.

    La jeune femme fronça les sourcils. C’était en effet comme cela qu’elle se voyait avant de s’effacer telle une fumée devant sa vie qui, elle devait bien l’admettre, n’était pas celle qu’elle avait espérée. L’emprise que son époux avait sur elle l’avait radicalement changée. Elle s’était muée en une personne passive, effacée, peu sûre d’elle. Une pâle copie de la Naomy qu’elle avait été. Sa cadette risquait-elle de devenir comme elle ?

    Les pleurs de sa fille aînée la ramenèrent à ses préoccupations. D’un geste plus brusque qu’elle n’aurait voulu, elle arracha l’objet de la discorde des mains de Clémentine et décida de garder la poupée avec elle. Les deux fillettes tentèrent de protester, mais un regard assassin de leur mère suffit à les faire remonter dans leur chambre, chacune campant sur ses positions.

    Naomy ouvrit la porte et sortit dans le jardin. Elle n’avait jamais eu autant besoin d’une cigarette qu’à l’instant présent. Cela faisait cinq ans, presque six, qu’elle avait arrêté de fumer. La jeune femme avait réussi à tenir tête à son époux lors de sa première grossesse, mais avait rendu les armes pour la seconde. Entendre à longueur de journée qu’elle mettait en péril la santé de son enfant avait été encore plus insupportable que les nausées du matin.

    Elle tenta de se calmer et fit le point sur son existence. Elle était mère de deux filles, certes adorables, mais qui avaient tendance à lui taper sur le système. Sa nervosité pouvait s’expliquer par sa vie professionnelle qui ne la satisfaisait pas. Au lieu de gravir les échelons comme elle se l’était imaginé au début de sa carrière, elle avait stagné dans son rôle inintéressant. La jeune femme avait raté une occasion qui aurait pu changer sa vie et cela, elle ne se le pardonnait pas. Elle avait préféré travailler à temps partiel plutôt que de voir son échec professionnel en face.

    Les sentiments qu’elle éprouvait pour David, son époux, s’étaient détériorés au fil des années. Son ascendant sur elle l’étouffait. Elle se sentait prise au piège d’une vie insignifiante. Son mari était en partie responsable de ses frustrations, mais elle y avait contribué par son inertie, sa soumission totale au mâle alpha. Elle s’était laissée guider par David sans jamais oser s’imposer. Il suffisait de regarder leur maison. C’était lui qui l’avait choisie. Ne laissant à son épouse aucun autre choix. Elle détestait cette bâtisse. Elle haïssait ses voisins, beaucoup trop bruyants. Mais comme son époux était comblé, alors, elle devait l’être aussi. Elle serra rageusement les poings. Même ses antidépresseurs n’arrivaient pas à gommer les pans obscurs de son existence.

    Elle aurait donné tout ce qu’elle possédait pour avoir une autre vie.

    2

    Elle se plia en deux sous l’effet d’une crampe. Elle était à cran depuis plusieurs jours et son corps lui envoyait un signal d’alarme. Elle savait pertinemment ce qui la mettait dans cet état. Actuellement, il ne s’agissait pas de sa vie sans intérêt, mais de l’anniversaire de sa belle-mère.

    Elle s’assombrit en pensant à la manière perfide dont son époux avait usé pour la placer dans cette situation invivable.

    Quelques semaines plus tôt, la fratrie s’était réunie pour échanger leurs idées sur la surprise qu’ils souhaitaient faire à leur chère maman. Soixante-dix ans, cela se fêtait dignement. Ils parlaient tous de grande réception, dans un endroit chic. Cependant personne n’avait vraiment le temps d’œuvrer à cet événement. La discussion tournait en rond lorsque David avait proposé à ses frère et sœur que Naomy s’occupe de tout. Certes, son épouse travaillait, mais elle disposait d’un horaire plus allégé que les autres puisqu’elle n’était au boulot que deux jours par semaine. De plus, elle était douée pour organiser des soirées mémorables. Les traîtres qui étaient présents avaient pratiquement applaudi devant cette proposition. Elle, comme une imbécile, n’avait pas osé broncher. Pourtant, en y repensant à tête reposée, ils auraient très bien pu dénicher une autre solution qui ne l’impliquait pas personnellement. Après tout, elle n’était que la bru, une étrangère dans cette famille.

    Elle rentra dans la maison, l’esprit en ébullition. La douleur devenait insupportable, elle devait prendre quelque chose pour la soulager.

    Ce fut en fouillant dans son sac pour trouver des analgésiques qu’elle tomba sur une carte de visite.

    Naomy ne se rappelait plus comment elle était entrée en possession de ce morceau de papier rigide, mais le mot écrit en gras l’attirait irrésistiblement.

    Elle se dirigea vers le bureau et alluma son ordinateur. Elle tapa le nom inscrit sur l’invite et atterrit sur le site officiel. Elle put lire que le docteur Bacle était un éminent psychiatre. Il pratiquait l’hypnose pour libérer le corps et l’esprit. En dessous, une série de témoignages attestaient de son efficacité. Elle hésita. Elle n’avait jamais consulté auparavant, mais la situation devenait insupportable. Peut-être que ce médecin pourrait l’aider ?

    Sur un coup de tête, elle s’empara de son téléphone et composa le numéro. Après deux sonneries, une agréable voix féminine se fit entendre. Naomy se racla la gorge et demanda s’il était possible de prendre un rendez-vous avec le praticien. La secrétaire lui répondit qu’il y avait justement un désistement aujourd’hui et que le docteur Bacle pouvait la recevoir à dix-neuf heures trente. Cela lui convenait-il ? La jeune femme accepta avec empressement. Elle fournit les informations nécessaires et raccrocha.

    Il lui fallut quelques minutes pour se rendre compte que tout cela était de la folie. Elle ne pouvait pas s’absenter à une heure aussi tardive sans donner des explications à David. Son mari ne manquerait pas de lui dire qu’elle n’avait pas besoin de consulter. Elle était à deux doigts de refaire le numéro pour annuler lorsqu’elle pensa à Jennifer. La seule personne qui pouvait l’aider.

    Elle tapa son prénom dans son portable et les chiffres apparurent sur l’écran. Elle appuya sur la touche d’appel et pria pour que son amie décroche.

    Elle respira quand elle entendit la voix de la jeune femme.

    – Jen, c’est moi.

    – Oui, je sais. Ton nom s’est affiché.

    – J’ai un service assez particulier à te demander.

    – Oh ! tu vas rencontrer clandestinement un bel étalon et tu as besoin que

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