Douleur d’aimer: L'Amour à vif, #0.5

Par Shanna Bell

Elena
J'ai été acculée dans une ruelle par des monstres.

C'est alors que j'ai rencontré mon chevalier en armure ternie.

Il sera mon premier. Mon dernier. Mon éternel.

 

Viking
Elle était à moi dès l'instant où je l'ai vue.

Je tuerai pour la protéger et la garder.

Si je la perds... je mettrai le monde à feu et à sang.

 

 

Note: c'est la nouvelle préquelle de Fureur d'aimer.
 

• Langue: Français
• Éditeur: Bell Press
• Date de sortie: 18 oct. 2021
• ISBN: 9798201331320

Aperçu du livre

Résumé.

Elena

J'ai été acculée dans une ruelle par des monstres.

C'est alors que j'ai rencontré mon chevalier en armure ternie.

Il sera mon premier. Mon dernier. Mon éternel.

Viking

Elle était à moi dès l'instant où je l'ai vue.

Je tuerai pour la protéger et la garder.

Si je la perds... je mettrai le monde à feu et à sang.

Douleur d'aimer

Nouvelle, préquel de la série

L´Amour à vif

SHANNA BELL

Copyright © 2021 par Shanna Bell

Titre original: Love is pain

Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, y compris par tout système de stockage ou de recherche d'informations, sans la permission écrite de l'auteur, à l'exception de brèves citations dans le cadre d'une critique littéraire ou autre cadre non commercial prévu par la loi sur le droit d'auteur.

Toutes les marques commerciales appartiennent à leurs propriétaires.

Traduit par Valentin Translation et June Silinski.

CHAPITRE 1

ELENA

Elena se retrouva rapidement à court de maquillage pour cacher ses hématomes. Elle posa son poudrier sur le meuble et attrapa son sac de cours sur le sol. En jetant un coup d'oeil aux moutons de poussière sous le lit, elle se promit de passer l'aspirateur. Quand sa mère était encore en vie, cet endroit était impeccable.

Une maison propre est un esprit propre.

Elle l'entendait encore, allongée dans son lit d'hôpital. Son corps était fragilisé par la chimiothérapie, mais ses yeux et son esprit étaient toujours aussi vifs. Le ménage du dimanche était leur petit rituel aussi bizarre que joyeux.

Et puis, son frère était arrivé, et avec lui sa bande d'amis toxicos qui squattaient à présent leur petit appartement.

Sa porte s'ouvrit et un visage familier apparut. Ça lui faisait mal de voir Ricky dans cet état ; son frère, autrefois beau garçon, avait l'air décharné et usé par la vie, ses dents déjà gâtées.

-- Je suis désolé, Lena.

Quand il posa la main sur son épaule, elle se crispa. Elle savait ce qu'il allait dire ensuite.

-- Je t'aime.

Pas autant qu'il aimait le crystal meth. À dix-sept ans, elle n'avait pas l'expérience de l'amour, mais ça, ce n'était pas de l'amour fraternel, quoi qu'il en dise.

Elle lui serra la main.

-- Je suis en retard pour les cours.

Plus que quelques mois et elle obtiendrait son diplôme.

-- Toujours en train d'étudier, commenta-t-il en reniflant. Tu crois qu'ils vont donner du travail à une minable comme toi ? Tu crois que la clinique pour chiens va t'embaucher ?

Hissant son sac sur son épaule, elle repoussa son frère.

-- Oui, Ricky, c'est ce que je pense.

Tout ce qu'elle devait faire, c'était travailler dur, étudier plus dur encore et obtenir un diplôme avec mention. Enfin, elle aurait tout ce qu'elle avait toujours voulu. Mais plus important encore, elle tiendrait la promesse faite à sa mère.

Sois une lionne, Lena.

Une expression maussade transparut sur le visage de Ricky. Il n'avait jamais supporté qu'elle le rabroue.

-- Si tu penses que tu vas sortir d'ici un jour, tu es franchement bête.

-- Non, tu es bête, rétorqua-t-elle avec un grognement. Tu ferais honte à maman avec ta façon de vivre et tes amis pathétiques que tu ramènes à la maison. Elle aurait honte de toi.

Quand il brandit le poing, elle résista, trop furieuse pour bouger.

-- Quoi ? cria-t-elle. Tu veux encore me frapper ? Comment vas-tu t'excuser, cette fois ? En me disant que tu étais ivre ? Défoncé ?

Elle le toisait du regard, incapable de cacher son dégoût.

-- Quand maman est tombée malade, elle m'a dit : « Ne fais jamais confiance à un homme, Lena. Ton père n'a jamais été présent et ton frère non plus. Débrouille-toi toujours toute seule. »

Après ce discours, elle lui avait donné un couteau, celui qui l'avait aidée à se sentir en sécurité en rentrant chez elle après ses nombreuses gardes d'infirmière.

Ricky recula d'un pas, comme elle l'avait prévu. Sans lui laisser le temps de réagir, elle se précipita