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Gang Master (L'Intégrale)
Gang Master (L'Intégrale)
Gang Master (L'Intégrale)
Livre électronique108 pages1 heure

Gang Master (L'Intégrale)

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À propos de ce livre électronique

Découvrez dans cette intégrale les 3 tomes de la trilogie GANG MASTER pour seulement 4.99:

 

C'est le bad boy ultime. Sûr de lui, chef de gang et beau comme un Dieu (et il le sait).

 

Un soir de fête, de retour sur sa Harley Davidson, c'est l'accident. Il s'en tire bien : pas de blessures majeures, mais un choc à la tête qui lui vaudra 60 jours de coma, et au réveil, une mémoire complètement vierge des deux dernières années.

Or ces deux dernières années, il était en couple avec Anna. John et Anna, le couple glamour de ce coin de Californie.

Anna est effondrée, car il ne la reconnaît même pas. A ses yeux, et il n'en démordra pas, elle n'est plus qu'une inconnue n'ayant rien à voir avec sa vie de loubard.

Et c'est encore pire pour Anna, car elle voit bien la jeune et jolie infirmière tourner autour de son homme…et cela semble marcher, car John a bien gardé son corps d'athlète, ses manières de charmeur et son sourire craquant…

Mais Anna est loin d'avoir dit son dernier mot, car elle connaît le point faible de John…les femmes sans retenue, sans tabou, et sans limites…

Que la meilleure gagne...

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie13 mars 2023
ISBN9798215718353
Gang Master (L'Intégrale)

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    Aperçu du livre

    Gang Master (L'Intégrale) - Analia Noir

    C’est le bad boy ultime. Sûr de lui, chef de gang et beau comme un Dieu (et il le sait). Un soir de fête, de retour sur sa Harley Davidson, c’est l’accident. Il s’en tire bien : pas de blessures majeures, mais un choc à la tête qui lui vaudra 60 jours de coma, et au réveil, une mémoire complètement vierge des deux dernières années. Or ces deux dernières années, il était en couple avec Anna. John et Anna, le couple glamour de ce coin de Californie. 

    Anna est effondrée, car il ne la reconnaît même pas. A ses yeux, et il n’en démordra pas, elle n’est plus qu’une inconnue n’ayant rien à voir avec sa vie de loubard. Et c’est encore pire pour Anna, car elle voit bien la jeune et jolie infirmière tourner autour de son homme...et cela semble marcher, car John a bien gardé son corps d’athlète, ses manières de charmeur et son sourire craquant...

    Mais Anna est loin d’avoir dit son dernier mot, car elle connaît le point faible de John...le sexe sans retenue, sans tabou, et sans limites...

    - Ouais ? C’est qui ? M’avez réveillée...

    - Ici l’hôpital de Sutter Coast, madame. Service de...

    - Hein ? Déjà ? Je croyais que c’était dans un mois le rendez-vous.

    - ...de réhabilitation, il ne s’agit pas d’un rendez-vous madame. Il y a deux mois, vous nous aviez donné votre numéro à appeler en cas de besoin s’il arrivait quelque chose à monsieur... John Wilder.

    - ...alors ça y est ? Il est mort ?

    - Non, madame, il va bien ! Mieux que bien : il s’est réveillé.

    Anna jaillit de son vieux plumard, s’efforçant de se décoller les paupières, de s’habiller d’une seule main, et de garder son portable dans l’autre. L’odeur de clope et d’alcool laissée par Simon et Peter (qui s’appelait en fait Simon aussi, et que le gang avait rebaptisé à grands coups de bière pendant une soirée complètement dingue dans le désert, parce qu’ils en avaient marre d’être confondus et que John disait que ce serait marrant) la veille avait collé à tout ce qu’elle avait en cuir, c’est-à-dire tout ce qu’elle avait de mieux. Alors qu’elle fouillait dans le placard pour trouver une de ses bottes, un cintre beaucoup trop recouvert lui tomba dessus, et Anna dut redemander une deuxième fois ce qu’elle devait emmener. Pas facile de trouver des fringues précises presque dans le noir, surtout quand elles sont toutes noires, mais mieux valait ça qu’ouvrir la fenêtre et laisser la lumière lui percer le crâne. Et puis, elle était à poil aussi. Merde, John se serait marré de la voir trébucher comme une conne, et elle l’aurait détesté pendant quelques secondes, mais là, même à moitié endormie et empêtrée dans des trous de jean, impossible de vouloir faire autre chose que sauter de joie. Une fois capable de sortir sans se faire arrêter, Anna renonça à ne pas sentir le tabac froid, jeta la première veste qui passait sur ses épaules, et fonça hors de sa chambre de motel.

    Un sonore « MERDE ! » accompagna le rappel à l’ordre que le soleil infligea à ses yeux. Trop de temps passé dans le noir. Grommelant en titubant jusqu’au parking, le visage protégé par une gerbe de cheveux roux, Anna atteignit sa moto et l’enfourcha. Assise sur sa monture de métal, elle regarda un instant la petite image de la Vierge qui pendait à son porte-clés avant de mettre le contact. John la lui avait offerte, et les deux derniers mois, elle avait voulu la balancer chaque fois qu’elle l’avait revue, pour oublier. Le grondement de la moto entre ses jambes lui rappela que bientôt, elle pourrait cesser de chevaucher seule. Elle avait bien fait de garder sa jolie petite Marie. Malgré les rugissements de la bécane d’Anna, l’iode chaude qui parfumait la blancheur de Crescent City, Californie parvenait jusqu’à elle et achevait de la réveiller. En arrivant en vue de l’hôpital, elle poussa un hurlement de joie, en plein sur la route. John était réveillé. John était revenu.

    L’hôpital Sutter Coast avait l’air aussi petit que la ville qu’il soignait, trop petit. Il fallut à Anna un bon quart d’heure et une gueulante contre une vieille peau pour arriver à trouver un bout de bitume où se garer. La nana de l’accueil mit un siècle à lui retrouver le numéro de la chambre de John, les conneries d’ascenseur et de couloirs durent lui faire perdre une bonne demi-heure, mais le pire fut indéniablement ce que dit cette foutue, foutue connasse peroxydée d’infirmière :

    - Je suis navrée, mademoiselle, mais seule la famille est admise pour les visites pour le moment, monsieur Wilder revient de loin, et il a besoin de rep-

    - Déjà, Miss Malefoy, chuis pas une demoiselle, en tout cas pas la tienne, rétorqua Anna en lui appuyant le doigt en-dessous de la gorge. Ensuite, c’est de mon mec que tu parles, et il a tellement bien largué ses vieux qu’il a changé de côte pour plus les voir, sont pas près de débarquer ! Sa seule famille, c’est moi et le gang, pigé ?

    - Je ne vous permets pas de me parler comme ça !, éructa « Jessie », puisque c’était ce qui était écrit sur son étiquette, juste au-dessus du téton. Les règles sont strictes, mademoiselle, et je ne peux pas vous laisser...

    - J’ai mentionné le passage où j’en ai rien à foutre ?, l’interrompit Anna, avant de gueuler « JOHN ! » à l’adresse de la porte se trouvant à quelques mètres derrière l’infirmière outrée. JOHN, C’EST ANNA ! Chuis venue te chercher, bébé !

    La porte s’ouvrit brutalement alors qu’Anna dégageait « Jessie » de son bras pour l’atteindre, et fonçait vers l’ouverture les bras prêts à l’étreinte. Ce ne fut cependant pas John qui sortit de la chambre, mais un vieux type en blouse blanche, chemise trop serrée et nœud papillon – ouais, vraiment - le genre Doc Brown mais avec la même tête de pisse-froid qu’un principal de lycée.

    - « Bébé » ne recevra personne pour l’instant, liens biologiques ou pas, tant que je ne décréterai pas que c’est judicieux, madame, lui asséna-t-il en s’approchant les bras croisés façon vigile, tandis que « Jessie » battait en retraite vers la chambre. Je suis le docteur Demiles, c’est moi qui m’occupe du cas de monsieur Wilder, et si c’est vraiment votre « mec », alors il va falloir qu’on parle vous et moi, immédiatement, et si ça ne vous plaît pas, vous attendrez sûrement sa sortie avant de pouvoir lui parler.

    - FAIS chieeeeeer..., commença Anna avant que Demiles ne finisse sa phrase. Bon. Si y’a pas d’autre moyen, je vous remplis toutes les conneries que vous voudrez, mais sérieux faites vites, ça fait deux mois qu’il est dans le coma, merde ! Et moi, je...

    - Votre nom, déjà ?

    - Anna. Anna Davidson, si ça peut vous foutre quelque chose, puisque je suis pas estampillée « famille ».

    - Ça pourrait bien me foutre quelque chose, effectivement, remarqua Demiles en accentuant un peu plus le pli de son front. Venez avec moi.

    Suivant à contrecœur le bon docteur, Anna fourra les mains dans ses poches, tripotant un paquet de clopes qu’elle savait ne pas avoir le droit d’utiliser, ce qui augmentait son envie de le faire. Demiles la mena dans un bureau avec son nom plaqué sur la porte, et s’assit en joignant les mains, l’air très sérieux. Anna resta debout.

    - Madame Davidson, commença-t-il par dire, ce qui donna une impression étrange à Anna, qui ne s’était pas entendue appeler comme ça depuis longtemps. Depuis combien de temps connaissez-vous monsieur Wilder ?

    - Un an et demi, on s’est rencontrés dans un bar... mais qu’est-ce qu’on s’en fout, au juste ? Comment il va ? C’est pas de ça qu’on devrait parler ?

    - J’y viens... je vous pose cette question pour que vous soyez prévenue, tout simplement. Un coma, soit on se réveille rapidement, soit on

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