Compilation 5 Romans de Milliardaires (New Romance)
Par Analia Noir
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À propos de ce livre électronique
Compilation de 5 Romances de Milliardaires à PRIX PROMO ! Découvrez dans cette anthologie exceptionnelle:
1. Shades Of Love (Trilogie Intégrale / Tomes 1, 2 et 3)
Stéphania vient de débarquer à New York, avec une folle envie de réussite. Mais lorsqu'elle franchit la porte de ce building de verre pour un entretien, elle ne s'attend pas à l'irrésistible attraction qui va la saisir à la vue de John Seiner, le fondateur d'une société de prêt à porter de luxe.
Ce milliardaire mystérieux et terriblement séduisant semble avoir beaucoup de choses à cacher, et beaucoup de secrets que la presse ignore…
C'est plus fort qu'elle : pour découvrir John Seiner, elle va devoir entrer dans cet univers dangereux de pouvoir, de luxe et de domination…
2. Les Désirs Interdits Du Milliardaire (Trilogie Intégrale / Tomes 1, 2 et 3)
Elle a envoyé un message vocal à la mauvaise personne. Elle est maintenant piégée.
Léa est une jeune et jolie secrétaire de direction au service de Paul Malone, le milliardaire de l'armement bien connu dans le monde des affaires.
Sans faire exprès, elle a envoyé un message vocal coquin à son patron alors qu'il était destiné à son petit ami.
Autant dire que sa relation avec son patron va prendre un nouveau sens, alors qu'elle n'aurait jamais osé lui avoué qu'elle le trouvait effectivement très séduisant.
Mais Paul Malone n'est pas un homme aux désirs conventionnels...
3. Un Deal Avec Le Milliardaire (Trilogie Intégrale / Tomes 1, 2 et 3)
Lydie est réceptionniste dans une importante société de luxe à Paris. Ce job est la chance de sa vie, et elle sait qu'elle pourrait gravir les échelons si elle fait bonne impression.
Elle veut le job de secrétaire personnelle du PDG, un certain M. Parnoni. Mais celui-ci a une autre idée pour elle…
Lydie accepte son invitation à dîner, mais alors qu'elle sent le jeu de séduction s'installer, un autre homme va débarquer, un contrat à la main, et Lydie va comprendre qu'elle va pouvoir saisir l'opportunité de sa vie….
4. Un Contrat Avec Le Milliardaire (Trilogie Intégrale / Tomes 1, 2 et 3)
Si elle accepte ce contrat, elle lui appartiendra tout entère. Son âme, son corps, et tout le reste.
Arman Digiovi est l'un des hommes les plus riches du monde. Très doué en affaires, déterminé et sûr de lui, il sait ce qu'il veut, et comment l'obtenir.
Mais il lui faut un héritier. Une famille, un fils. Et la seule femme à ses yeux à qui il peut faire confiance, c'est elle: Amélia. Sa fidèle attachée de presse depuis 10 ans. Elle est douce, belle, et vient d'une bonne famille. Et elle ferait une mère parfaite.
Elle aussi veut enfin trouver l'amour et construire quelque chose. Mais jamais elle ne s'était imaginé que son patron allait lui proposer un tel arrangement.
Il veut un engagement légal, contractuel, exclusif. Et si elle accepte ce contrat, elle sera à lui, corps et âme.
Pas de retour en arrière possible.
5. Billion$ Dollar Baby
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Aperçu du livre
Compilation 5 Romans de Milliardaires (New Romance) - Analia Noir
Stéphania vient de débarquer à New York, avec une folle envie de réussite. Mais lorsqu'elle franchit la porte de ce building de verre pour un entretien, elle ne s'attend pas à l'irrésistible attraction qui va la saisir à la vue de John Seiner, le fondateur d’une société de prêt à porter de luxe.
Ce milliardaire mystérieux et terriblement séduisant semble avoir beaucoup de choses à cacher, et beaucoup de secrets que la presse ignore...
C’est plus fort qu'elle : pour découvrir John Seiner, elle va devoir entrer dans cet univers dangereux de pouvoir, de luxe et de domination...
Dernier coup d'œil dans le miroir pour ajuster ma veste de tailleur rouge carmin. Je place mes mèches folles et blondes derrière mes oreilles ornées de créoles argentés. Je me dirige ensuite vers la porte et saisis mon sac et mon parapluie. Je me retourne une derrière fois avant de sortir et contemple mon nouveau studio new yorkais. Il n'est pas parfait, mais ses murs de brique et son plancher grinçant lui confère un charme atypique.
Je foule les rues bétonnées de Manhattan en affrontant les fines gouttes qui ricochent sur mon parapluie. Les talons de mes escarpins martèlent les pavés puis le sol marbré de l'accueil de Seiner & Co. J'entre, l'air déterminé et mon CV sous le bras. Rien ne pourra m'empêcher d'obtenir ce poste. Cela fait maintenant des années que je fournis un travail acharné pour une petite boîte minable qui n'avait de cesse que de me rabaisser.
Seiner & Co représente pour moi l'opportunité d'un nouveau départ ; nouvelle ville, nouvel appartement, nouvelles fréquentations, et peut-être nouveau job.
Autrefois, je bossais pour une enseigne de prêt-à-porter bas de gamme. Je tâtais des tissus tous plus fins et de mauvaise qualité les uns que les autres, les usines de stockage sentaient constamment le pétrole, et les rares mannequins qui bossaient pour nous avaient généralement la joie de vivre d'une ex-détenue.
Aucune de mes propositions n'étaient retenues, et j'avais bien souvent l'impression de servir de faire-valoir durant les réunions avec les actionnaires. J'ai fini par décréter que je valais mieux que cette entreprise de bas étage, et ai fait mes bagages, au grand damne de ma mère éplorée et de mon père éternellement pessimiste. Mes parents m'ont toujours beaucoup couvée. Ils sont famille d'accueil, donc j'ai toujours été entouré d'enfants de passage, mais jamais, ô grand jamais ils ne m'auraient laissé de côté, trop obsédés par mon éducation rigoureuse.
Et me voici maintenant, moi, Stéphania, dans le hall luxueux de cette grande enseigne de prêt-à-porter, tout de rouge vêtu et des rêves plein la tête. Je me rends à l'accueil et on m'indique le chemin à suivre pour me rendre à mon entretien d'embauche.
Une fois arrivée au seizième étage du building, une femme m'attend à la sortie de l'ascenseur.
« Bonjour, Stéphania je présume ?
- Oui c'est bien moi, dis-je d'un ton assuré.
- Enchantée, je suis Andréa Moreno, la secrétaire personnelle de Monsieur Seiner. Sophie Dickens, la responsable du recrutement devait vous recevoir, mais elle est absente aujourd'hui. Monsieur Seiner vous recevra donc lui-même.
- Pardon ? Vraiment ?
- Oui, répondit Sophie en riant. Je sais, c'est assez intimidant, mais ne vous en faites pas, tout devrait bien se passer. »
Je la remercie, sentant mon assurance s'envoler peu à peu en apercevant la silhouette de mon potentiel patron au fond d'un couloir blanc et immaculé.
« Bonne chance, me dit Sophie derrière mon épaule. »
J'avance d'un pas maladroit, les mains moites et le souffle coupé lorsque mon futur employeur se tourne vers moi et me sourit. J'en ai le souffle coupé. Il est d'une beauté telle que je peine à lui dire mon nom lorsqu'il me le demande. Il est grand et bien bâti, drapé dans un costume bleu marine parfaitement taillé, sûrement du sur-mesure. Ses cheveux sont grisonnants, mais laisse deviner le noir de jais qu'ils arboraient autrefois. Ses mâchoires sont anguleuses, mais son visage n'en reste pas moins fin, abritant des yeux d'un bleu pâle et des lèvres ourlées.
Je suis sous le charme.
« Bienvenue, Mademoiselle Spire. Je vous en prie, entrez que nous puissions commencer l'entretien. »
Je me contente de lui adresser un sourire en lui serrant la main, encore perturbé par cette apparition. Il est encore plus charismatique que dans les magazines. Je pénètre dans son bureau et m'assied sur un luxueux fauteuil gris anthracite face à un bureau en verre. Comment vais-je bien pouvoir répondre à ses questions si je ne suis même pas capable de me souvenir de la raison de ma présence ici ?
« Voici mon CV ainsi que mes lettres de motivation.
- Très bien, dit-il en parcourant mon CV des yeux. Je vois que vous avez travaillé pour différentes enseignes de prêt-à-porter. Vous êtes restée pendant huit ans chez Pixie
, vous avez rapidement gravi les échelons et étiez bien payée. Qu'est-ce qui vous pousse à quitter cette boîte ?
- Rien ne m'y pousse, je suis partie de mon plein gré. J'ai toujours été admiratrice de vos différentes collections, et des différents combats menés par Seiner & Co par rapport aux retouches photographiques ou à la diversité dans le mannequinat.
- Merci de l'intérêt que vous portez à notre enseigne. J'imagine que vous êtes consciente que vous n'êtes ni la première ni la dernière à venir postuler pour travailler ici. Qu'est-ce qui vous différencie de tous les autres candidats ?
- Mon investissement. Je travaillerai d'arrache-pied. Je me donnerai nuit et jour pour ce boulot. C'est ce dont j'ai toujours rêvé. Toutes les idées que j'ai pu proposer Pixie ont été refusées, sous prétexte que je suis une femme. Je n'étais qu'un objet de décoration, qui en plus s'occupait de l'intégralité de la paperasse. Je me suis battue pour ce job, j'ai économisé pendant des années pour pouvoir payer une école convenable. Je sais que l'approche sentimentale n'est pas la mieux perçue lors d'un entretien d'embauche, mais j'en ai assez de réciter mon texte comme un robot. Je donnerai tout pour ce job, même ce que je n'ai pas. »
Il ne répond pas, se contentant de jouer avec son stylo d'argent sans me lâcher des yeux. Il me pose une série d'autre questions, mais je sens qu'il a détourné son attention de sa petite fiche de questions. A la fin, il reste silencieux, et me fixe d'un air instigateur.
Il m'analyse, laissant son regard glisser de mon crâne jusque-là pointe de mes escarpins. Suis-je assez propre sur moi pour travailler pour lui ? Je le vois chercher la marque de mon tailleur rouge, prétendant probablement être suffisamment connaisseur pour le deviner d'un simple coup d'œil. Mais il ne me dupera point. John a hérité de Seiner & Co, la boîte de sa mère aujourd'hui décédée, c'est un novice.
« Est-ce que je passe le test ?
- Je vous demande pardon ?
- Vous me scrutez depuis cinq bonnes minutes sans avoir dit le moindre mot.
- Excusez-moi, me dit-il d'un air presque gêné. Je pense que nous arrivons à la fin de l'entretien. Merci de votre investissement. Je vous rappellerai. »
Je sors du bureau en lui serrant de nouveau la main. Je sens que ses paumes sont devenues moites, et que sa voix a perdu de son assurance. Je quitte le bureau, ma pochette sous le bras, et des doutes plein la tête. Je croise Andréa Moreno dans le couloir, qui ne semble pas comprendre mon air perplexe.
« Tout s'est bien passé ?
- Je n'en sais trop rien. Je ne suis pas certaine d'obtenir le job. Monsieur Seiner semble davantage perturbé qu'impressionné.
- C'est étrange, ce n'est pas habituel venant de lui.
- Peu importe, mes références sont minables de toute manière. J'ai été ravie de vous rencontrer, bonne continuation à vous. »
Je quitte le grand building de verre en traînant des pieds, troquant ma paire de talons contre la paire de mocassins qui traînait au fond de mon attaché caisse. Je ne prends pas la peine de déplier mon parapluie, marchant sous la pluie battante d'un New York gris et morose.
J'ai passé la soirée à appuyer sur les boutons de ma télécommande, changeant de chaîne comme d'état d'esprit. Un coup j'étais au bout de ma vie, pleurant à chaude larme au-dessus d'un pot de glace au caramel, et un autre j'étais surexcitée, persuadée que j'avais convaincu John Seiner et qu'il était simplement tombé fou amoureux de moi. J'ouvre mon ordinateur afin d'effectuer quelques recherches sur cet énigmatique personnage. J'apprends, contre toute attente, que la célèbre Amanda Seiner n'est pas sa mère biologique, et que ses vrais parents sont décédés dans un tragique accident de voiture duquel il a réchappé à l’âge de quatre ans.
Je fatigue, et je finis par m'endormir comme une masse sur mon canapé, la télé en fond sonore.
Je suis réveillée par la sonnerie de mon téléphone portable. Un numéro masqué s'affiche, et je décide alors de ne pas répondre, trop fatiguée pour comprendre qu'il pourrait s'agir de Seiner & Co. Je me sers une tasse de café, agacée par cette sonnerie intermittente qui me fait mal à la tête.
Je finis par répondre au bout du quatrième appel, la voix enrouée et ma tasse de café entre les mains.
« Allô ?
- Stéphania ? C'est Andréa Moreno, vous vous souvenez de moi ?
- Oui, oui, bien sûr ! Excusez-moi j'étais sous ma douche, dis-je en reposant mon café et en chaussant mes lunettes à monture écaille.
- Vous avez le job !!
- Pardon ?
- Je sais que cela peut paraître surprenant après l'attitude déconcertante de Monsieur Seiner hier, mais je vous assure qu'il a été séduit par votre franchise et votre motivation. Vous commencez dès demain, ça vous va ?
- Bien sûr que oui, ça me va ! Oh mon Dieu, je n'y crois pas ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ?
- Mettez le paquet, vos collègues seront de vraies vipères durant vos premiers jours.
- C'est noté, merci beaucoup pour votre aide Andréa.
- A votre service, à demain 9 heures. Ne soyez pas en retard.
- Entendu. »
Le lendemain :
Je scrute mon dressing sans pour autant savoir quoi mettre. Des tonnes et des tonnes de vêtement s'accumulent sur le matelas et sur le sol. Rien n'est assez beau, et rien n'est assez luxueux pour correspondre à Seiner & Co. Je tente différentes combinaisons, le cerveau encore endormi, tant je me suis levée tôt pour arriver la plus apprêtée possible.
Je jette finalement mon dévolu sur un pull bordeaux col roulé griffé Chanel, un pantalon de tailleur blanc cassé marquant ma taille, et une paire de bottes de chez Maje. J'accessoirise le tout de mon plus beau rouge à lèvre et de mes plus belles boucles d'oreilles, partant de chez moi satisfaite et plus prête que jamais.
Andréa m'attend à la réception, une pochette sous le bras et un sourire plus blanc que blanc.
« Bienvenue chez Seiner & Co Stéphania ! Tu permets que l'on se tutoie ?
- Bien sûr, avec plaisir.
- Parfait dans ce cas ! J'ai un milliard de choses à te montrer et à t'expliquer. Je vais commencer par te faire visiter les locaux. »
Je bois religieusement ses paroles, la suivant à la trace dans les locaux de l'immeuble de verre. Chaque pièce est désignée avec soin et élégance, toujours dans des tons neutres et lumineux. Je ne peux m'empêcher de fixer les autres employés, impressionnée par leur élégance naturelle et le chic de leur tenue. Je sens les regards braqués sur moi, principalement ceux des femmes, qui relèvent les yeux de leur écran d'ordinateur pour répandre leur venin. Andréa avait raison.
A la fin de la visite, nous nous arrêtons face à une gigantesque machine à café.
« Allez, je t'offre un café, tes premières journées seront loin d'être les plus simples.
- Ah bon ? Pourquoi ? »
J'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'une femme d'au moins 1 mètre 80 s'approche de nous à grand pas, les cheveux noués en un chignon bas et la bouche d'une teinte incendiaire.
« Bonjour, je suis Kristen Jones. Tu dois probablement être Stéphania, la nouvelle responsable marketing.
- Oui, c'est bien ça.
- Oh... Il faut dire que John a choisi une approche plus... Atypique. »
Elle se retourne sans dire un mot de plus, roulant du cul comme pas permis.
« Pourquoi elle a dit ça ?
- Pour t'intimider, elle le fait à tout le monde.
- En quoi m'engager est une démarche atypique ?
- Tu bossais chez Pixie avant. Aussi respectable soit ce job, tous les employés de Seiner & Co viennent d'enseignes de luxe. Tu es la première à sortir du lot. Elle va être sur ton dos pendant quelques temps, mais rien de bien méchant, ne t'en fais pas.
- A quoi je dois m’attendre ?
- Rien de particulier, ne t'en fais pas...
- Andréa, tu me mens n'est-ce pas ?
- Je ne suis pas censée en parler aux nouveaux employés, généralement ils l'apprennent au dernier moment...
- Mais ?
- Mais je t'apprécie, et je veux t'aider. Bon, tu promets de ne rien laisser paraître lorsqu'ils t'annonceront leur petite surprise
?
- Promis.
- Bien. A la fin de la journée, ils vont te demander d'organiser la soirée annuelle de la boîte, en prétendant que tu as été embauchée seulement trois jours avant qu'elle ne se tienne. Ils vont te sortir tout un baratin, comme quoi ils étaient surchargés à cause du dernier défilé, qu'ils n'ont rien pu organiser, qu'ils avaient complètement oubliés, etc.
- En bref ?
- Tu vas devoir organiser une soirée pour la boîte. Pour qu'ils puissent juger de tes goûts et j'en passe.
- Oh mon Dieu. Ici ? Dans ces locaux ?
- A toi de voir. Ne t'en fais pas, je vais te donner un coup de main. Tu as fini ton café ?
- Affirmatif.
- Bien. Suis-moi, je vais te montrer ton bureau.
- J'ai mon propre bureau ?
- Evidemment. C'est un peu petit, mais je t'ai installé quelques plantes pour égayer la pièce. »
C'est un ange gardien, ni plus ni moins. Je prends rapidement mes aises dans mon nouveau bureau, m'empressant d'ouvrir les rideaux pour profiter de la vue panoramique que la baie vitrée m'offre sur New York. Andréa me laisse un dossier sur le bord de mon bureau. Je l'ouvre et l'examine attentivement. Je dois élaborer la présentation marketing du nouveau catalogue et du site web de Seiner & Co. Je décide de m'y mettre immédiatement lorsque j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Je lève les yeux et tombe nez à nez avec John, qui n'a visiblement pas attendu mon autorisation pour rentrer dans la pièce.
« Oh, bonjour !
- Bonjour mademoiselle Spire. J'espère que vous appréciez votre bureau.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, cet endroit est parfait. Que puis-je faire pour vous ?
- Je venais m'excuser par rapport à mon attitude d'hier. Je ne voulais pas vous offenser ou paraître inquisiteur.
- Aucun problème, l'important n'est-il pas que je sois derrière ce bureau ?
- Si, évidemment. »
Je ne peux m'empêcher de fixer la naissance de ses clavicules sous sa chemise entrouverte. Par crainte qu'il ne remarque mon inattention, je hoche la tête une dizaine de fois tandis qu'il m'explique les tenants et les aboutissants de mon dossier. Il finit par quitter la pièce, me laissant seule et étrangement excitée sur mon fauteuil.
Quelle affaire... Je fantasme sur mon patron.
Le soir venu, cette peste de Kristen frappe à son tour, suivie de près par cinq toutous blonds habillés en Prada.
« Stéphanie ? On a besoin de ton aide.
- C'est Stéphania...
- Dieu soit loué heureusement que tu es là Stéphanie ! Avec les filles nous étions responsables de l'organisation de la soirée annuelle de la boîte, mais nous étions tellement overbookées ces derniers temps, si tu savais... Avec la Fashion Week de New York qui approche nous n'avons pas vu le temps passer, et on a complètement oublié d'organiser la soirée...
- Et donc ?
- Est-ce que tu voudrais l'organiser pour nous ? me dit-elle d'un air supérieur.
- Est-ce que c'est vraiment une question ?
- A vrai dire chérie, pas vraiment... Tu es nouvelle ici, tu dois faire tes preuves. Et puis, je connais bien John, et je suis persuadé qu'il sera très déçu de ne pas avoir sa petite sauterie annuelle...
- Il me reste combien de temps ? demandai-je d'un air faussement paniqué.
- Trois jours.
- Mais où est-ce que je dois l’organiser ? Ici ou à l’extérieur ?
- On n'en sait trop rien... Eblouis-nous chérie ! »
J'aperçois Andréa au loin qui me lance un clin d'œil, son éternel dossier sous le bras et un air malicieux sur le visage. A peine les filles ont-elles le temps de quitter le couloir qu'Andréa court à ma rescousse et pose de nombreux prospectus devant mes yeux.
« J'ai le lieu, je sais qui pourra se charger du repas, et nous n'avons plus qu'à nous charger de la musique.
- Et les invitations ?
- Tu as de l'expérience niveau graphisme ?
- Le graphiste de la boîte ne voudra pas me donner un petit coup de main ?
- Certainement pas, tu ne dois bénéficier de l'aide de personne.
- Qu'est-ce que tu fais dans ce cas ?
- Je supervise la soirée de l'année rien de plus. Charge-toi des invitations dès ce soir, je m'occupe de réserver pour le roof top.
- En trois jours nous n'aurons jamais accès à ce lieu.
- Bien sûr que si, je suis Andréa Moreno, je peux avoir ce que je veux. »
Je plisse des yeux en cherchant de la reconnaître. Est-elle connue ? Aurais-je du la reconnaître bien plus tôt ?
« Ne me fixe pas comme ça. Je ne suis pas le grand Monsieur John Seiner, mais je suis extrêmement persuasive.
- Je n'en doute pas une seule seconde. »
Trois jours plus tard :
Un doux son de violoncelle flotte dans l'air, se mêlant aux rythmiques électro du DJ français que nous avons engagé au dernier moment. Une odeur de petits fours parvient à mes narines et me guident jusqu'à l'opulent buffet qui se dresse sur le toit de l'immeuble new yorkais qu'Andréa et moi avions réservé. La météo est cette fois-ci de notre côté, et les employés de Seiner & Co ont le loisir d'admirer le coucher de soleil tout en dégustant une coupe d'un faux champagne que j'ai trouvé à bas prix. Personne ne se rend compte de la supercherie, il semblerait que le goût dépend principalement de la beauté des serveurs que nous avons engagée.
La seule personne qui ne touche pas à mon champagne
, c'est Seiner. Il est adossé contre le balcon, une cigarette entre les lèvres. Je m'approche timidement avec deux coupes.
« Une coupe, Monsieur Seiner ?
- Appelez-moi John.
- Ça ne répond pas à ma question, lui dis-je en riant.
- Je prendrai volontiers une coupe de votre champagne
, dit-il en me lançant un clin d'œil. »
Je défaillis, craignant que mon pauvre mousseux de substitution n'ait un impact trop retentissant sur ma réputation, mais John me rassure en posant sa main sur mon épaule :
« Ne vous en faites pas, tout le monde n'y voit que du feu.
- Sauf vous.
- Il est difficile de me duper. »
Il tourne la tête, et les rayons du soleil couchant de New York accentue les contours de son profil. Sa beauté est à couper le souffle. Je ne peux décoller mon regard de sa nuque bronzée. Je meurs d'envie de laisser mes lèvres glisser sur son cou.
Mes cheveux bataillent contre le vent frais qui balaie ma nuque, mais je ne ressens que la chaleur montante lorsque John pose ses yeux sur moi. La tension sexuelle monte d'un cran lorsqu'il pose la paume de sa main dans le creux de mes reins. Il ne me dit rien mais je sais qu'il peine à contrôler le désir qu'il ressent pour moi.
Nous nous comprenons sans même avoir le besoin de parler. Je meurs d'envie de lui sauter au cou, et lui aussi. Ma respiration est de plus en plus courte, et je ne cesse de passer ma main dans mes cheveux nerveusement.
Il approche ses lèvres de mon oreille et me murmure :
« Dans une heure, une limousine blanche s'arrêtera au pied de l'immeuble. Ça vous laissera le temps de distraire les invités avant de m'y rejoindre. Gardez la tête froide, personne ne doit rien savoir. »
Il s'éloigne de moi sans ne rien laisser paraître, piochant des petits fours ça et là en souriant poliment aux serveurs. Je n'arrive pas à croire ce qu'il vient de se passer, j'ai sûrement dû halluciner... Je savais que mon faux champagne n'était pas excellent, mais de là à ce qu'il me fasse délirer...
Andréa me rejoint quelques minutes plus tard.
« Cette réception est un franc succès ! J'étais certaine que tu allais t'en sortir.
- C'est toi qui as organisé l'essentiel.
- Quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles, me dit-elle avec un clin d'œil.
- Merci beaucoup.
- Avant de me remercier tu devrais m'expliquer ce que tu fais avec John.
- Pardon ?
- Je connais John depuis bientôt 10 ans, j'ai bien deviné que vous vous tourniez autour.
- Non, vraiment je t'assure, tu as dû mal interpréter.
- Eh ne te braque pas enfin ! Je n'ai jamais dit que j'étais contre. Tu l'as perturbé dès ton entretien, tu sais.
- Ah bon ?
- Ne fais pas semblant de ne pas l'avoir remarqué. Allez, file t'occuper de tes prestigieux invités. »
Tandis qu'elle me laisse seule avec ma coupe de champagne, j'aperçois Kristen s'approcher de moi tout en ondulant des hanches.
« Une petite sauterie bien sympathique, me dit-elle d'un air narquois.
- Je prends ça pour un compliment. Tu apprécies le champagne ?
- Evidemment, j'adore la France, et ce champagne est excellent.
- Tu m'en vois ravie. »
Quelle conne !
La soirée suit son cours, les musiciens enchantent tout le monde, l'odeur des petits fours me réchauffe le cœur, et l'alcool coule à flot. Il semblerait que j'ai frappé fort. Je jette un coup d'œil à ma montre et me rendre compte qu'il me reste dix minutes pour rejoindre le pied de l'immeuble, je m'empresse de quitter la soirée en douce. Du coin de l'œil je remarque que John me guette, fixant la cambrure de mon dos nu. Je passe rapidement par les toilettes pour me repoudrer et peindre mes lèvres d'un rouge carmin.
Alors que je rejoins l’ascenseur, John s’éclipse à son tour. Nous nous retrouvons seuls à l’intérieur, direction le rez-de-chaussée. Les portes ont à peine le temps de se fermer qu’il plaque ses lèvres contre les miennes, et mon dos contre le mur. Je laisse mes ongles glisser le long de la peau de sa nuque tandis que nos langues dansent l'une contre l'autre.
« Ça serait si simple d'appuyer sur ce bouton STOP, et de rester tous les deux ici, lui dis-je d'une voix rauque.
- Non, les gens se douteraient de quelque chose, dit-il en enfouissant son visage dans mon décolleté. »
Il parsème ma peau de petits baisers mouillés jusqu'à ce que les portes s'ouvrent sur le hall luxueux du building new yorkais. Il quitte le hall le premier, rentrant dans sa limousine et me faisant signe de ne rentrer que dix minutes après lui, une fois qu'il ait fait plusieurs tours de quartiers le temps de semer les paparazzis. C'est vrai que les beaux milliardaires en vogue font souvent les choux gras de la presse people.
Je le rejoins ensuite, une paire de lunettes de soleil sur le nez et un foulard noir sur les cheveux par précaution. Je monte dans la limousine, retrouvant John en train de servir du champagne, assis sur la luxueuse banquette arrière en cuir noir. Il me sert un verre, mais ne me laisse pas le temps d'en boire une gorgée. Il verse délicatement le précieux nectar sur mes seins bombés, léchant avidement le liquide directement sur ma peau halée. Mes cheveux dorés retombent en cascade sur mes épaules constellées de tâches de rousseur. J'approche mes mains de son entrejambe que je sens déjà bien tendue. Ce que nous faisons n'a aucun sens, mais je ne me suis jamais sentie aussi déterminée qu'à cet instant. Je déboutonne son pantalon de tailleur et baisse sa braguette, bien décidée à sortir son membre de sous le tissu.
Je m'installe sur lui à califourchon, nos bassins s'emboîtant parfaitement. J'ondule sur son corps tout en déboutonnant sa chemise blanche. Il remonte ma longue robe noire sur mes hanches pulpeuses, plaçant son index et son majeur sur mon clitoris à travers la fin tissu de ma petite culotte en dentelle. Je défaillis lorsque je le sens effectuer des cercles sur mon intimité. Une vague de chaleur parcourt mon bassin tandis qu'il passe ses doigts sous ma culotte, me pénétrant de son index, placé de sorte que je le sente sur mon point G.
Je mouille sur ses phalanges, humectant son costume hors de prix de ma cyprine.
« Ton chauffeur ne peut pas nous voir ?
- Vitre sans teint et isolation sonore.
- Il faut croire que tu as tout prévu, lui dis-je en m'agenouillant face à lui et en l'accueillant dans ma bouche. »
J'ai à peine le temps de presser mes lèvres contre son gland écarlate qu'il sort un préservatif de la poche intérieure de sa veste. Je le lui enfile sans le quitter des yeux une seule fois, lui lançant un regard plein de sous-entendus tout en caressant ses couilles de ma main libre. Une fois la capote installée, je le pompe aussi loin que possible, lui offrant la plus belle des gorges profondes qui soit.
Il me tire par les cheveux, accentuant peu à peu la pression. Je reste de marbre, n'étant que peu habituée à ce que l'on me domine. Je frissonne cependant lorsqu'il ouvre ma robe pour pincer mes tétons pour m'attirer jusqu'à lui.
Il actionne un bouton sur le côté de la portière, parlant ainsi à son chauffeur :
« Passez par la 10th Avenue. Puis faites-le tour des pâtés de maison. Il va nous falloir du temps, me dit-il en se retournant avec un sourire coquin. »
Il me retourne sans ménagement et me place à quatre pattes sur la banquette. Il écarte ma culotte, laissant ma chatte à sa merci. Il se place derrière moi et me pénètre avec un doigt, puis deux, puis trois, tout en me maintenant fermement les hanches de sa main gauche.
Je me sens sans défense, sous l'emprise du corps galbé de John qui m'assène de temps à autre une fessée des plus retentissantes. Je découvre des plaisirs qui m'étaient alors insoupçonnés, de longs frissons parcourent mon échine lorsque son sexe pénètre dans le mien.
Ses va-et-vient se font d'abord lents et réguliers, je sens son torse contre mon dos tandis qu'il s'introduit de plus en plus loin dans mon être. Mon souffle se fait de plus en plus saccader, et entendre ses râles rauques ne fait qu'accentuer mon excitation grandissante.
Soudain, la voiture ralentit et s'arrête brusquement.
« Quoi ? On est déjà arrivé ? Demandai-je d'un air inquiet. »
Je n'ai pas joui... me dis-je.
« Nous sommes chez moi, nous n'allions quand même pas finir à l'arrière de ma limousine... »
A peine avons-nous le temps de rejoindre l'immensité de sa bâtisse qu'il me porte déjà jusqu’à l'étage. Il pose mon dos sur le matelas de son lit King Size, et s'approche de son tiroir, en sortant un nouveau préservatif et une paire de menottes.
« Ça te dérange ? me demande-t-il en me les tendant. »
Je le sens craintif, comme s'il était effrayé à l'idée que je puisse refuser qu'il me menotte. Je m'assoies en tailleur, retirant ainsi ma robe et envoyant mes talons valser au bout de la pièce. Je m'allonge de nouveau, les bras et les jambes écartées, m'offrant ainsi à son bon vouloir.
John termine de se déshabiller et me menotte au lit. Il me laisse ainsi, vulnérable au centre du matelas, tout en faisant le tour de sa chambre gigantesque. Il ouvre son mini bar et en sort un shaker rempli de glaçons. Il s'approche petit à petit, plaçant des glaçons du creux de ma gorge jusqu’à mon clitoris. Je n'en peux plus, je mouille tellement que j'imagine la tâche sur ses draps de soie qui s'agrandit petit à petit. Le corps de John me surplombe, comme s'il flottait au-dessus du mien. Il approche son visage de mes clavicules, laissant sa langue chatouiller la soie de ma peau. Lentement il descend, suçotant les glaçons qui me glacent et me brûlent la peau. Je ne peux bouger mes jambes, et l'acier des menottes me dissuade de me débattre pour me libérer de la torture que m'inflige John.
J'ai déjà l'impression d'être sur le point de jouir, alors qu'il ne touche pas mon sexe. Il approche lentement, laissant désormais ses lèvres sucer le glaçon juste au-dessus de mon clitoris. Il le laisse totalement fondre dans sa bouche avant de téter mon clito tout en me doigtant sans vergogne.
« Prends-moi, s'il te plaît !
- Non.
- John, par pitié !
- Tu m'appelles John, maintenant ?
- Arrête de me faire attendre !
- Appelle-moi Seiner, dit-il en laissant ses griffes marquer mes hanches au fer rouge.
- Seiner, prends-moi ! Par pitié ! »
Il finit par céder et place son sexe à l'entrée de mon vagin, et rentre en moi d'une force incommensurable. Je me laisse aller au plaisir, me cambrant à chacun de ses violents coups de reins. Je ne retiens aucun de mes cris, laissant ma jouissance se répercuter contre les murs de sa chambre.
Il pince mes tétons entre ses doigts, les faisant grandir de plus en plus. Une douce douleur se répand dans ma poitrine. Je me mords les lèvres lorsque John m'intime de retenir mes gémissements et d'être plus calme. Je ne peux m'empêcher d'obéir, je me prête au jeu, agréablement perturbée par cette sensation de domination qu'il m'inflige.
Je me sens sur le point de craquer, me mordant les lèvres et la langue au sang. Je mouille de plus en plus, et mes joues sont brûlantes tant je suis au bord du gouffre de l'orgasme. John me pilonne de plus en plus rapidement, et ses muscles se contractent au-dessus des miens, me laissant tout le loisir de l'observer. Son bassin se répercute contre le mien et ses couilles claquent contre le bas de mes fesses et l'intérieur de mes cuisses généreuses. Son regard profond me captive et je me perds dans ses yeux. Son souffle chaud caresse ma gorge avide de baisers. Il mord mes épaules et ma poitrine, recouvrant ma peau de miel des marques de ses canines aiguisées. Je jouis de plus en plus fort, et l'espace d'un instant je crains de déranger les éventuels domestiques qui vivraient dans la villa. Que penseraient les gens en me voyant ainsi sous la délicieuse emprise de mon patron au corps parfait ? Toute cette expérience est novatrice et inquiétante à mon goût, mais je ne peux empêcher ma vulve trempée et mes hormones de contrôler mon corps et ma volonté.
Jamais je n'ai ressenti quelque chose de si intense, et ce encore plus quand il plaque ses lèvres charnues contre les miennes.
Peu à peu, mon bassin est pris de spasme et je ne peux plus contrôler la cambrure de mon corps qui se tord de plaisir. Je me sens venir et mouiller davantage sur le latex du préservatif. John ne me lâche pas des yeux une seule fois lorsque je jouis sur son sexe, la voix cassée à force de m'être retenue d'hurler ma satisfaction. Je ne le quitte pas des yeux tandis qu'il me rejoint dans l'extase, laissant sa chaude semence remplir le préservatif dans un long et profond soupir. Il pose son corps quelques secondes contre le mien avant de se redresser et de me libérer de ma prison sexuelle. Il rejoint la salle de bain attenante, m'offrant la vue de ses fesses gourmandes en me lançant un regard rassasié.
Je sens que je n'ai pas fini de m'amuser...
Le lendemain :
A peine ai-je eu le temps de sortir de l'ascenseur pour rejoindre mon bureau qu'Andréa se jette littéralement sur moi pour me bombarder de questions.
« Tu dois absolument tout me raconter de A à Z.
- Tu t'investis peut-être un peu trop dans la vie sexuelle de ton patron, non ?
- Quoi ? Vous avez couché ensemble ?
- Oups, ça m'a échappée, lui dis-je avec un clin d'œil. »
Je m'installe derrière mon bureau, mais bien que l'excitation de la veille ne soit toujours pas retombée, je ne peux m'empêcher d'être préoccupée.
« Bon. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je ne connais rien de lui... Mis à part ce que raconte les tabloïds.
- ...
- Et ton air nerveux ne me rassure pas du tout.
- Ce n’est pas ça, ne panique pas.
- Quoi ?
- John n'a pas eu un parcours facile, il est fragile. En tant qu'assistante je me suis attachée à lui, c'est mon mentor, un véritable modèle. Fais attention à lui.
- J'ai appris il y a peu qu'il avait été adopté.
- C'est en grande partie à cause de ça, qu'il est fragile. Ecoute, je n'ai pas à te dire quoi que ce soit. Vous couchez ensemble, certes, mais ça ne suffit pas pour que je dévoile le secret de John. Fais attention et laisse-toi porter, me dit-elle en me lançant un baiser de la main et en quittant le bureau. »
Quelques recherches s'imposent... Non Steph, Andréa t'a dit de te laisser porter. Et puis, elle a raison, toi et John, ce n'est que sexuel, qu'est-ce que tu espérer de plus ?
Au même instant, je reçois un sms de sa part :
« Ce soir, 20h30, au pied de l'immeuble, dans ta plus belle robe. A plus tard. »
Je n'aime pas que l'on me donne des ordres, mais c'est comme si mes doigts ne pouvaient s'empêcher de taper le message suivant :
« Pas de soucis. Je serai là. »
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ce soir...
Le soir venu :
Je ne comprends pas... Tout allait pourtant si bien...
J'ai rejoint John dans ma robe vert émeraude, chaussée de mes talons les plus vertigineux. Nous nous sommes une nouvelle fois embrassés dans la limousine, buvant du champagne à outrance tout en laissant nos mains parcourir chaque parcelle de notre peau.
Arrivés chez lui, nous avons continué de boire tout en dansant sur des airs d'un jazz langoureux. Il m'a demandé de retirer ma robe tout en dansant et je me suis exécutée sous son regard fasciné. Nous avons rejoint le lit, cette fois-ci sans menottes. Dans le fond de la pièce, posés sur la lourde commode en chêne de John, se trouvaient une cravache et des pinces.
J'étais déjà toute mouillée à l'idée de découvrir de nouveaux plaisirs, mais lorsque j'ai moi-même voulu tester mon pouvoir de domination sur John, tout a dérapé.
J'étais sur lui, à califourchon, ondulant mon corps pulpeux au-dessus de son bassin. Je rejoignais petit à petit le septième ciel lorsqu'il me dit :
« Laisse-moi bouger maintenant. »
Je lui ai lancé le sourire la plus sournois qui soit tout en descendant petit à petit vers son beau visage. J'ai approché ma bouche de son oreille, ma main de son cou, et j'ai chuchoté :
« C'est moi qui donne les ordres ce soir, dis-je tout en serrant légèrement ma main autour de sa gorge vulnérable. »
Soudain, il m'a envoyée valser à l'autre bout du lit sans lâcher son cou un seul instant. Je ne pensais pas lui avoir fait mal. Il a quitté le lit et envoyer son poing dans le miroir au-dessus de la commode. J'étais paralysée. Il est revenu vers moi à grand pas, les yeux fous et terrorisés à la fois.
« Ne refais plus jamais ça.
- Mais je ne pensais pas t'avoir fait mal, je pensais que tu aimerais ça...
- Tu ne connais rien de moi ! C'est moi qui donne
