Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

BILLION$ (Tomes 1 à 3)
BILLION$ (Tomes 1 à 3)
BILLION$ (Tomes 1 à 3)
Livre électronique93 pages1 heure

BILLION$ (Tomes 1 à 3)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

BILLION$ (L'Intégrale)

Les 3 tomes de la série à 4.99€seulement ! Retrouvez les tomes 1 (2.99), 2 (2.99), et tomes 3 (2.99) dans ce coffret exceptionnel !


Alicia a une vie de rêve à New York. Son bonheur serait complet si elle avait enfin trouvé l'homme idéal. Elle est toujours déçue par les rendez-vous arrangés par ses amies...

Alex est l'héritier d'une riche entreprise familiale et le monde lui appartient. Son immense fortune peut lui permettre de tout s'offrir, à l'exception du grand amour et de l'approbation de son père.

Les hommes comme Alex, beaux, charismatiques et riches ne sont pas intéressés par les femmes comme Alicia...

Il sait ce qu'il veut et il est l'un des hommes les plus puissants du pays.

A l'occasion d'un rendez-vous arrangé par un ami, il rencontre Alicia...

 

Alors qu'il aurait pu choisir n'importe quelle femme, c'est elle qu'il veut faire entrer dans son univers...mais que cache cet homme torturé par ses démons ?

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie7 juil. 2022
ISBN9798201310615
BILLION$ (Tomes 1 à 3)

En savoir plus sur Analia Noir

Auteurs associés

Lié à BILLION$ (Tomes 1 à 3)

Livres électroniques liés

Romance de milliardaires pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur BILLION$ (Tomes 1 à 3)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    BILLION$ (Tomes 1 à 3) - Analia Noir

    Alicia a une vie de rêve à New York. Son bonheur serait complet si elle avait enfin trouvé l’homme idéal. Elle est toujours déçue par les rendez-vous arrangés par ses amies...

    Alex est l’héritier d’une riche entreprise familiale et le monde lui appartient. Son immense fortune peut lui permettre de tout s’offrir, à l’exception du grand amour et de l’approbation de son père.

    Les hommes comme Alex, beaux, charismatiques et riches ne sont pas intéressés par les femmes comme Alicia...

    Il sait ce qu’il veut et il est l’un des hommes les plus puissants du pays. A l'occasion d'un rendez-vous arrangé par un ami, il rencontre Alicia...

    Alors qu’il aurait pu choisir n’importe quelle femme, c'est elle qu'il veut faire entrer dans son univers...

    Au sommet du monde

    Il était six heures du soir quand Alicia se présenta au pied du gratte-ciel, gênée dans sa robe de soirée qui dévoilait beaucoup trop de son corps imparfait. C’était paradoxal ; brune pulpeuse au sourire radieux, aux yeux en amande, elle se trouvait belle, mais on ne lui accordait aucun intérêt. Pire, on la complimentait sur son intelligence, son talent artistique... des manières de dire qu’elle ne possédait que cela.

    Elle pouvait être certaine qu’à ce vernissage, tous les artistes invités seraient accompagnés d’escort girls de luxe, taillées sur le modèle de la poupée Barbie évanescente ; elle n’éprouvait pas vraiment de jalousie pour ces physiques élancés, mais elle savait que la comparaison lui ferait de l’ombre auprès de tous les hommes présents. Enfin ! Elle n’était pas là pour séduire. Il y avait bien longtemps qu’elle avait fait une croix dessus.

    Elle fréquentait trop la haute société, c’était ce qu’elle se disait parfois. Un jour, quand elle en aurait assez, elle inviterait à dîner un garçon tout simple, un machiniste rencontré sur un tournage peut-être, un cascadeur ou un figurant, qui n’aurait pas peur de sortir avec une femme beaucoup plus riche et puissante que lui.

    En attendant de tomber sur cette perle rare, elle se rendait chez un ami, Derek Spinner, peintre de renom, qui avait déjà exécuté des affiches sublimes pour les films sur lesquels elle travaillait. Comme responsable du design, elle avait tenu de longues conférences avec lui sur les éléments à mettre en valeur, et ils s’étaient bien entendus. Sur un plan purement platonique : le peintre avait déjà son égérie, et comme d’habitude, c’était une muse presque anorexique qui, à dix-neuf ans, avant déjà subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique. Il en changeait régulièrement, disait-on, mais toujours pour le même modèle.

    Derek inaugurait une nouvelle galerie de tableaux très personnels, inconnus du public. Connaissant l’homme, Alicia espérait de tout cœur que ce ne seraient pas des représentations de crimes célèbres ou de la misère du Tiers Monde. Derek avait tendance à utiliser son art comme une plate-forme de revendications sociales. Le résultat était parfois magnifique, et parfois, simplement désagréable à regarder.

    En arrivant au dernier étage, où le peintre avait sa galerie, et où une terrasse à ciel ouvert dominait la ville pour accueillir le buffet dansant, Alicia fut prise d’une sensation de vertige. Durant la montée en ascenseur, elle s’était sentie en paix, dans la solitude et la musique douce et feutrée qui emplissait le silence.

    Soudain, elle débarquait au milieu d’une compagnie bruyante, qui parlait haut pour surmonter le vacarme de la musique pop, tournoyait comme un bal de vampires trop maquillés, et étincelait sous les flashes des appareils photos. Jusqu’à l’horizon s’étendait la ville, mais elle était inaccessible, très loin au-dessous de leurs pieds.

    Un homme donnait une interview ; ce n’était pas Derek. Elle lui jeta un coup d’œil en passant, et le reconnut vaguement pour avoir entendu parler du livre qu’il venait de publier ; c’était le fils d’un grand industriel, qui avait traversé une mauvaise passe avant de se réconcilier avec la nature humaine, et son autobiographie s’était venue comme des petits pains. Une autobiographie à trente-cinq ans... elle avait envie de rire.

    Soudain, elle se trouva face aux tableaux.

    Une grande toile à taille humaine lui faisait face, barbouillée de ce qui semblait être du sang ; on distinguait une silhouette éventrée, des viscères, un visage révulsé par la douleur, ouvert sur un cri muet, interminable...

    Elle se sentit mal. Au même instant, un serveur lui proposa une flûte de champagne, l’air professionnel... mais compréhensif. Elle le remercia d’un sourire, et se détourna résolument vers le panorama ; elle avait besoin d’air frais, avant d’affronter la suite de la collection. Apparemment, son ami avait été très inspiré.

    Les feux du soleil couchant sur l’horizon émaillé de gratte-ciels lui évoquèrent autant de lames froides qui déchiraient le ventre rosé des cieux. Elle était vraiment trop sensible pour regarder ce genre de tableaux. Surtout depuis qu’elle ne travaillait plus à Hollywood, mais à Broadway, où ses compositions n’évoquaient souvent rien de bien réaliste...

    « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? »

    Elle fut tirée de sa rêverie par Derek, venu la saluer, déjà un peu éméché et visiblement ravi de la réception.

    « C’est impressionnant, » déclara-t-elle avec diplomatie. « Je dois dire que ça fait un choc. »

    Il commença à lui parler de féminisme, de corps exposés, de violences envers les prostituées, de Jack l’Éventreur... Alicia, contente pour lui, l’écoutait poliment en hochant la tête avec sérieux ; mais son esprit vagabondait bien loin de là. Avant les hommes raffinés et puissants qui ne s’intéressaient pas à elle, un souvenir, une première aventure sentimentale, l’obsédait. Alors qu’elle n’était rien, qu’une petite lycéenne attirée par l’art, naïve et sensible, elle avait connu un homme... ou plutôt un monstre...

    « Alicia ? Tu es sûre que ça va ? »

    « Oui, pardon. J’ai eu un moment d’absence. Trop de champagne, » rit-elle d’un rire forcé, en levant sa coupe encore à moitié pleine.

    « Tu travailles trop, chérie, » lui reprocha Derek. « Paye-toi un week-end dans un institut de massage ! Relaxe-toi, oublie tout ! »

    Alicia l’aimait bien, mais il se trompait en croyant qu’elle pouvait tout oublier. Il y avait des choses qu’elle n’oublierait jamais. « C’est un masseur à domicile qu’il me faudrait... »

    Derek lui adressa un clin d’œil, croyant à un sous-entendu grivois. « A propos, et ce charmant gentleman que Nadia voulait absolument te présenter l’autre jour ? »

    « Je

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1