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The Game
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Livre électronique105 pages1 heure

The Game

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À propos de ce livre électronique

Sous Son Emprise (L'Intégrale)

 

Jouer avec le feu... jusqu'à se brûler...


Vlad, un tueur un gage légendaire connu dans tout Moscou par son efficacité, a reçu une nouvelle mission: Il doit kidnapper la fille chérie du parrain de la mafia Volga Sanglante, Anastasia.

Elle n'a que 19 ans, et sa mission est de l'impressionner suffisamment pour envoyer un message à son père, le redouté Igor: Volga Sanglante doit partir de Moscou, avant que d'autres représailles plus sérieuses n'arrivent.

Vlad choisit la ruse: il va utiliser ses airs de badboy musclé pour chercher à infiltrer son cercle d'amies par son charme. Cela avait bien fonctionné pour un précédent contrat...

Après l'avoir approché dans un night club, il est surpris par la beauté et l'attitude de garce de la jeune fille.

C'est elle qui se jette d'elle-même sur lui !

Il décide alors de jouer avec elle...pourquoi se priver lorsqu'on est le tueur à gage le plus craint de Moscou ?

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie27 juin 2022
ISBN9798201991722
The Game

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    The Game - Analia Noir

    Vlad, un tueur un gage légendaire connu dans tout Moscou par son efficacité, a reçu une nouvelle mission: Il doit kidnapper la fille chérie du parrain de la mafia Volga Sanglante, Anastasia.

    Elle n'a que 19 ans, et sa mission est de l'impressionner suffisamment pour envoyer un message à son père, le redouté Igor: Volga Sanglante doit partir de Moscou, avant que d'autres représailles plus sérieuses n'arrivent.

    Vlad choisit la ruse: il va utiliser ces airs de badboy musclé pour chercher à infiltrer son cercle d'amies par son charme. Cela avait bien fonctionné pour un précédent contrat...

    Après l'avoir approché dans un night club, il est surpris par la beauté et l'attitude de garce de la jeune fille. C'est elle qui se jette d'elle-même sur lui !

    Il décide alors de jouer avec elle...pourquoi se priver lorsqu'on est le tueur à gage le plus craint de Moscou ?

    ––––––––

    « Monsieur V ? »

    « Lui-même... »

    « A l'hôtel des Fleurs de Sibérie, 15 heures. Au bar... Présentez-vous sous le nom de Dimitri et précisez que... Que « Les fleurs sont déjà fanées, sauf le rosier rouge ». C'est le mot de passe. »

    ––––––––

    Vlad a l'habitude des coups de téléphones anonymes et des rendez-vous mystérieux.

    Sa réputation est faite.

    Éprouvée même.

    Fils d'enseignants à l'humeur aussi grise que les murs de l'immeuble de cette banlieue lointaine où il a grandi, il a passé son enfance puis son adolescence à oublier l'environnement terne de la Russie post-communiste en avalant des heures de feuilletons américains mal doublés téléchargés sur Internet, à rêver de devenir champion de boxe dans une salle d'entraînement que dirigeait un ancien sous-officier qui buvait autant de vodka que tout un escadron, à sécher les cours du collège pour draguer les filles.

    Il aimait les bagarres et le ciel bleu des séries tournées à Los Angeles.

    Mais quand il retrouvait ses parents, le soir, à table, c'était toujours le même refrain.

    « Tu vas mal finir, Vlad » répétait son père.

    « Tu as encore un œil au beurre noir » remarquait sa mère.

    « A part soldat, je ne vois pas ce qu'on fera de toi... » concluaient les parents désolés.

    Ils ont failli changer d'avis quand à 17 ans le jeune Vladimir a gagné son premier combat de boxe amateur.

    Dans le gymnase éclairé de néons blafards, leur grand gaillard leur est apparu comme ils ne l'avaient jamais vu : solide, musclé, souriant. Ils ont souffert pour lui quand son adversaire plus petit mais massif, originaire d'Asie centrale, a décoché durant le premier round quelques directs assez puissants.

    Mais « Vlad » avait la technique. Il a su esquiver, il a su fatiguer son vis-à-vis, puis au troisième round, il a placé un uppercut qui a renversé le jeune boxeur trapu au short rouge.

    « Vlad » avait gagné.

    Il a été porté en triomphe par ses camarades.

    Son entraîneur a avalé deux verres cul sec.

    Dans la petite tribune, sa mère a essuyé une larme. Son père a crié quelques chose comme « Bravo mon fils ! ».

    Ils l'ont attendu à la sortie du gymnase.

    Ils n'ont pas assisté à la scène : une fois sa douche prise, son entraîneur a présenté Vladimir à un type au costume impeccable, portant des lunettes de soleil dans la semi-obscurité.

    Le type a sorti une liasse de billets de 100 dollars. « Tu vois petit, c'est ce que tu pourrais gagner si tu travailles pour moi. CA te dit ? »

    « Vlad » n'a pas eu le temps de répondre. L'inconnu lui a glissé 500 dollars dans la poche et 500 dollars dans celle de son entraîneur.

    Ses parents ont embrassé leur futur champion de fiston et pour une fois, la soirée a été joyeuse.

    Dans sa chambre, « Vlad » a consulté un vieux numéro du journal que son père achetait de temps en temps. A la rubrique « bourse », il a compris que 500 dollars américains, ça représentait une sacrée somme. Autant que le salaire de son père. Minimum.

    Quinze jours plus tard, le type était de retour à la salle d'entraînement.

    Il a ordonné à Vladimir de le suivre. Il est monté dans une Mercedes noire, côté passager.

    Ni l'un ni l'autre n'ont échangé le moindre mot.

    Un quart d'heure plus tard, la berline allemande s'est arrêtée sur un terrain vague, au bord d'une sorte d'étang crasseux mi-décharge mi-réservoir pour l'entreprise de BTP située un peu loin.

    L'homme au costume et aux lunettes noires est descendu, et Vladimir a fait de même.

    L'homme a tendu un revolver.

    « Tu as déjà tiré ? »

    « Non. »

    « je vais t'apprendre. »

    L'homme a aligné quelques déchets à bonne distance, il a indiqué à son apprenti comment on devait viser.

    Vlad a essayé. En s'appliquant.

    « Pas mal pour un débutant » a murmuré l'inconnu en allumant une Marlboro.

    La scène s'est reproduite plusieurs fois.

    Et puis un soir, l'homme n'a pas conduit la Mercedes jusqu'au terrain vague de d'habitude.

    Il s'est garé à quelques mètres d'un pavillon d'une immense banlieue au nord de Moscou. Vladimir l'a suivi à l'intérieur.

    Dans la cuisine, il y avait un homme entre deux âges, costume plus fatigué que l'homme à la Mercedes.

    « Il est dans la cave... » a glissé l'inconnu.

    Alors « Vlad » les a suivis dans la cave.

    Sur une chaise, il y avait un type torse nu, les mains liées dans le dos, la tête renversée en arrière. Il était couvert de sang et d'hématomes.

    Il y avait même un filet de sang qui suintait à la commissure de ses lèvres.

    L'homme à la Mercedes a tendu un revolver à « Vlad ».

    « C'est une arme américaine » a-t-il précisé, avec une sorte de fierté appuyée, comme pour que son apprenti ait conscience de l'honneur qui lui était fait.

    « Tue-le. N'aie pas peur. Tu vas mettre fin à ses souffrances... »

    « Vlad » s'est emparé de l'arme. Il a tiré. En pleine tête.

    A trois reprises.

    Puis il rendu l'arme.

    Et il est remonté dans la cuisine.

    « Tu iras loin mon grand... » a simplement murmuré l'homme.

    Ce soir-là, « Vlad » est rentré avec 2000 dollars en poche. Il a rangé les billets avec les autres, dans une sacoche, à l'abri des regards et de toute curiosité plus ou bien intentionnée, via une trappe, dans le faux-plafond.

    Trois mois plus tard, « Vlad » a décidé de devancer l'appel et d'effectuer son service militaire.

    Sportif, peu sensible aux sarcasmes des uns, aux plaintes des autres, il a fait son chemin dans un régiment de commandos.

    On l'appelait « le solitaire ».

    Il écrivait de temps à autre à ses parents, leur envoyait des photos plus ou moins floues.

    Quand ils l'ont revu, deux ans plus tard, en allant le chercher à la gare, ils n'ont d'abord pas reconnu leur fiston de 17 ans.

    C'était un jeune mâle sauvage et

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