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A LUI Corps et Âme (L'Intégrale)
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A LUI Corps et Âme (L'Intégrale)
Livre électronique89 pages1 heure

A LUI Corps et Âme (L'Intégrale)

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À propos de ce livre électronique

Découvrez dans cette intégrale les tomes 1, 2 et 3 de la trilogie !

 

En entrant dans l'immense et luxueux bureau de John Meyer, l'homme dont elle avait repoussé les avances il y a un an, Lucia sent l'angoisse et la peur monter en elle. Quelle sera sa réaction quand il va voir qu'elle est là pour lui demander une immense faveur, alors qu'il n'a pas un excellent souvenir d'elle ? 

 

A l'époque, ayant compris quel terrible bad boy il était, elle avait trouvé la force de résister à ses avances osées alors qu'elle avait pour lui un désir incroyable, qu'elle n'avait jamais ressenti pour un autre homme. Mais maintenant, elle a besoin de lui pour sauver son frère de la prison, et lui seul peut l'aider. 

 

sa grande surprise, John Meyer accepte de la recevoir, et l'écoute attentivement. Il semble même prêt à accéder à sa requête.

 

Mais à une condition: qu'elle soit à lui, corps et âme, pour 3 jours.

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie4 nov. 2023
ISBN9798223495925
A LUI Corps et Âme (L'Intégrale)

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    Aperçu du livre

    A LUI Corps et Âme (L'Intégrale) - Analia Noir

    En entrant dans l’immense et luxueux bureau de John Meyer, l'homme dont elle avait repoussé les avances il y a un an, Lucia sent l’angoisse et la peur monter en elle. Quelle sera sa réaction quand il va voir qu’elle est là pour lui demander une immense faveur, alors qu’il n’a pas un excellent souvenir d’elle ? 

    A l'époque, ayant compris quel terrible bad boy il était, elle avait trouvé la force de résister à ses avances osées alors qu'elle avait pour lui un désir incroyable, qu’elle n’avait jamais ressenti pour un autre homme. Mais maintenant, elle a besoin de lui pour sauver son frère de la prison, et lui seul peut l'aider. A sa grande surprise, John Meyer accepte de la recevoir, et l’écoute attentivement. Il semble même prêt à accéder à sa requête. Mais à une condition: qu’elle soit à lui, corps et âme, pour 3 jours.

    Elle s’en souvenait comme si c’était hier.

    Ils s’étaient détestés au premier regard. Mais il avait quand même tenté sa chance ; ce n’était pas pour aimer ou pour être aimé qu’il l’abordait. Ce type visiblement riche à millions et sans un seul souci au monde, qui claquait des doigts pour faire virer quelqu’un de la salle ou pour faire changer la chanson, se conduisait comme le patron de la boîte, même en présence du véritable patron.

    Manque de chance, Lucia était la fille du patron.

    Elle n’avait pas beaucoup apprécié cette attitude dominatrice, et avait fait abstraction complète de la beauté de cet homme, pour lui dire en face ce qu’elle pensait de ses manières. Lui qui voulait lui payer un verre, il pouvait toujours courir : qu’il aille d’abord prendre des leçons de savoir-vivre.

    Il y avait surtout en elle à ce moment là une sorte de crainte obscure : dans une autre vie, dans d’autres circonstances, elle aurait pu tomber amoureuse de ce beau visage et de ce corps sublime, et il se serait moqué d’elle. Il lui aurait brisé le coeur. Ce genre d’homme ne respectait rien.

    Le dénommé Meyer avait reculé en ricanant, déclarant à ses acolytes qu’il trouverait bien mieux que cette hystérique pour lui tenir compagnie ce soir. Elle l’avait traité de hyène, ou quelque chose comme ça, alors qu’il s’éloignait royalement, comme en pays conquis. De toute la soirée, ils ne s’étaient pas revus.

    Puis, sur le parking, alors qu’elle partait, elle avait entendu quelqu’un lui courir après pour la rattraper. Pensant qu’elle avait oublié quelque chose, que ses clés étaient peut-être tombées de son sac à main, elle s’était retournée... pour se trouver soudain nez à nez avec ce même type, ce Meyer.

    Il n’avait rien dans les mains : aucune raison de la déranger, donc.

    « Bonsoir, monsieur Meyer. »

    « Attendez ! Déjà, appelez-moi John. Et vous, c’est bien Lucia ? »

    Un peu vexée qu’il ait pris la peine d’apprendre son prénom, elle songea cependant que ça n’avait pas dû être une enquête bien prenante : n’importe qui dans la discothèque connaissait la fille du patron. Elle haussa les épaules.

    « C’est cela, en effet. Faites vite, je suis fatiguée et j’aimerais rentrer chez moi. Qu’y a-t-il ? »

    L’homme lui prit les bras. Très agacée, elle eut un mouvement pour se dégager, mais il la tenait beaucoup trop solidement. Elle le foudroya des yeux, flamboyante de colère ; ils étaient maintenant face à face, leurs visages seulement séparés par quelques centimètres de distance.

    « Je sais que je vous ai fait mauvaise impression. Mais on peut arranger ça, non ? Donnez-moi l’occasion de vous faire plaisir. »

    La jeune femme le détailla d’un regard froid et critique, des pieds à la tête. « Je ne vois vraiment pas ce que vous pourriez faire dans ce domaine, malheureusement. »

    Ignorant l’insulte sous jacente dans ses propos, il rit, mais d’un rire sec ; il avait très bien compris ce qu’elle voulait dire. Il s’accrochait à son rôle de séducteur plutôt par dépit que par véritable intérêt pour elle ; lui aussi avait les yeux brillants de colère. Lucia songea soudain qu’il était probablement dangereux.

    Elle était seule avec lui sur un parking désert... elle avait envie d’appeler à l’aide. Ce frimeur ne ferait pas le poids devant les hommes de la sécurité, que son père payait en grande partie pour la protéger.

    « Vous ne vous rendez pas compte de mes capacités, je crois... Demandez-moi ce que vous voulez, et je parie que je peux vous l’offrir. »

    « ...Même si c’est illégal ? » compléta-t-elle d’un ton ironique. « Désolée, mais même pour vos beaux yeux, je ne peux pas faire semblant d’être intéressée. Encore ces bonnes manières dont vous semblez ignorant... Sur ce, je vous prierai de me lâcher. »

    Ils s’affrontèrent du regard quelques secondes. Puis le goujat battit en retraite. Lucia fut presque déçue de le voir abandonner le terrain si facilement. Elle s’était attendue à plus de résistance. Elle lui adressa un doigt d’honneur tandis qu’il regagnait la discothèque en levant les mains, comme un homme qui se rend à la police.

    Ce fut leur dernier échange.

    Mais elle devait s’en souvenir, un an plus tard.

    Entretemps, les choses s’étaient gâtées dans sa famille : son frère avait complètement perdu le contrôle de sa vie, et s’était fait des amis dans de très mauvais milieux. Alors qu’elle-même s’était toujours tenue à l’écart des clients difficiles, lui avait semblé attiré par ces lumières troubles depuis son adolescence.

    Et voilà qu’il se retrouvait en cavale, incapable de se déplacer sans risquer que la police lui tombe dessus, recherché dans toute la région, sa photo placardée partout. Il était grillé : des caméras de sécurité avaient capté son image bien claire et reconnaissable sur les lieux du crime. Pour l’instant, il était planqué, mais il suffirait qu’il craque et qu’il fasse un pas hors de son abri, et il irait directement en prison...

    Lucia se faisait un sang d’encre. Il était impulsif, tout sauf fiable, et à chaque minute elle s’attendait à voir sa photo apparaître à la télévision avec la nouvelle de son arrestation ; et elle ne lui souhaitait pas ça.

    Il avait trop besoin de sa liberté. Il deviendrait fou en prison...

    Un jour, au bar désert, avant l’ouverture de la discothèque, elle en parlait avec un garde de son père, en réfléchissant à la façon de

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