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Joy, quand le destin s'acharne...
Joy, quand le destin s'acharne...
Joy, quand le destin s'acharne...
Livre électronique477 pages7 heures

Joy, quand le destin s'acharne...

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À propos de ce livre électronique

Joy est une jeune fille de dix-sept ans qui croque la vie à pleines dents, elle danse et pratique les Arts Martiaux. Quatre ans après le divorce de ses parents, elle quitte son père à New York, pour rejoindre sa mère à Orlando en Floride. Une nouvelle ville, une nouvelle école, des nouveaux amis, son premier amour, mais tout va exploser autour d’elle comme un château de cartes. Qui devra-t-elle choisir entre Kevin et Taylor? Comment arrivera-t-elle à gérer les secrets qui entourent sa famille ?
LangueFrançais
Date de sortie9 déc. 2014
ISBN9791029001901
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    Aperçu du livre

    Joy, quand le destin s'acharne... - Aurore François

    cover.jpg

    Joy,

    quand le destin s’acharne

    Aurore François

    Joy,

    quand le destin s’acharne

    Les Éditions Chapitre.com

    123, boulevard de Grenelle 75015 Paris

    © Les Éditions Chapitre.com, 2014

    ISBN : 979-10-290-0190-1

    À la mémoire de mon Papa qui nous a quitté trop tôt

     et pour ma maman qui m’a encouragée à aller jusqu'au bout

    et qui est devenue ma première fan.

    Prologue

    Joy venait de fêter ses dix-sept ans, cette jeune fille aux longs cheveux noirs qui lui descendaient en cascades jusqu’aux fesses, ses beaux yeux en amandes bleu azur, sa peau très mat et sa silhouette sportive, vivait à New York avec son père, Steven Milton. Celui-ci était un avocat très reconnu à Manhattan, surtout auprès des gros escrocs qu’il sortait toujours d’affaire, il avait surtout la réputation d’être un coureur de jupons qui, selon la rumeur, aurait usés plus de secrétaires, que de dossiers juridiques. Sa femme Laureen avait fini par demander le divorce, et Joy s’était retrouvée coincé entre un père qu’elle aimait autant que sa mère, sauf que c’était elle qui avait du faire un choix entre eux deux, et subir une longue bataille juridique qui ne l’avait pas laissée indemne. Elle avait choisie de rester avec son père à New York au lieu de suivre sa mère à Orlando en Floride ou elle était partit vivre dans une villa, qui était une résidence secondaire, peu occupée, car rare étaient les vacances en famille. Joy était née à Manhattan, bien qu’elle avait tous ses amis dans le Bronx. Sa vie était de pratiquer les Arts Martiaux régulièrement avec son père, lequel l’avait initiée toute petite, et était devenue championne de Karaté avec la ceinture noir dans sa catégorie aux États-Unis. Avec la souplesse de son corps elle s’était mise à la gymnastique et avait découvert les chorégraphies de rue, elle avait eut l’idée d’inventée une forme de danse qui incluait les figures en Arts Martiaux, la gymnastique acrobatique et les chorégraphies apprissent avec ses amis, le tout avaient donnés droit à une danse inconnue mais devenue très populaire dans le quartier. Elle en avait fait son exutoire, sauf quand son père la provoquait au combat. Généralement cela venait d’un désaccord entre eux, et bien souvent c’est Joy qui le mettait au tapis. Steven n’avait que trente-quatre ans, il avait l’âge de Joy quand il est devenu père, bel homme athlétique au teint blanc, cheveux court et blond et au yeux azur que sa fille lui avait héritée, le reste elle le tenait de sa mère.

    Un an après son divorce, Steven s’était remarié avec sa dernière conquête, Tiffaine Johnson, une blonde séduisante, avec dix ans de moins. Joy la détestait et refusait toutes communications avec elle, si bien qu’au bout de quatre ans elle décida de quitter New York pour rejoindre sa mère en Floride, cela avait amené une longue discussion avec son père :

    – Tu aimais New York m’a puce ? Pourquoi veux-tu aller en Floride ?

    – Tu le sais pourquoi papa ! Je la déteste, elle m’exaspère et explique lui que le silicone ne se met pas dans le cerveau.

    – Joy tu es dur, Tiffaine t’adore !

    – Elle adore ton portefeuille papa, c’est une greluche arquer sur des talons aiguilles. Je pars vivre avec maman c’est ma décision et puis rappelle-toi ce que tu m’as toujours enseigné : « Apprend à voir autour de toi avant de prendre une décision.  » Tu as loupé le coche sur ce coup-là.

    – Ok, appelle ta mère, programme tout ça avec elle, je t’emmènerai à l’aéroport !

    Le jour du départ, Joy étreignait son père devant l’aéroport de New York. Elle allait rentrée en première dans sa nouvelle école. Sa mère avait tout arrangé pour sa venue, elle était devenue hystérique de pouvoir récupérer sa fille :

    – Tu vas me manquer ma chérie, lui souffla son père les larmes aux yeux.

    Joy aussi pleurait, des larmes roulaient sur ses joues, c’était un déchirement pour elle de quitter son père :

    – Tu aurais dû mieux choisir tes fréquentations papa ! Lui répondit-elle en larme.

    Son avion allait décoller, elle l’embrassa une dernière fois, et s’éloigna vers l’embarcation. Ce fut une grande joie de retrouver sa mère, qu’elle n’avait pas revue depuis quatre ans, Laureen était institutrice en petite école, métier qu’elle avait repris en Floride. Elles se ressemblaient beaucoup toutes les deux, les cheveux noirs comme l’opale, qui leurs tombaient en cascades jusqu’en bas du dos, le teint très mat, de fins sourcils. La seule chose qui différait était leurs yeux, ceux de Laureen étaient d’un vert émeraude très clair.

    Lorsqu’elle s’assit sur son siège, Joy regarda par le hublot, cela serait la dernière fois qu’elle verrait New York. Elle mit ses écouteurs sur ses oreilles et partit pour une nouvelle vie.

    Le voyage ne fut pas long, car la distance entre les deux villes prenait un peu moins de deux heures, une fois l’avion posé sur le tarmac, Joy débarqua avec les autres passagers, la chaleur était déjà étouffante.

    Elle attendait sa valise, sa mère lui avait dit de voyager léger, qu’elles feraient les magasins pour l’habiller des pieds à la tête :

    – Et puis tu n’auras même pu besoin de tes vieilleries ici, les jeunes filles se promènent en tenue légère, pas en canadienne.

    Sa mère avait gardé de la rancœur, et ce n’est pas Joy qui allait lui reprocher.

    Elle prit sa valise et sortit de l’aéroport, regardant de tout côté si elle voyait sa mère, quand elle entendit un cri qui fit retourner tous les voyageurs. Sa mère couru vers elle, et la serra si fort, que la jeune fille eu peur qu’elle lui casse les côtes.

    – Ma chérie, je suis si contente, comme tu as changé ma belle ! Je t’aime.

    – Moi aussi maman !

    La mère et la fille sortirent ensembles de l’aéroport et prirent le chemin de la villa. Joy n’en revenait pas, la dernière fois qu’elle était venue ici, elle était encore petite. Ses parents avaient cessés de venir au cours des années, car son père prétextait toujours trop de travail. La maison était très grande aux murs blanc et beige. À la place des fenêtres, ce n’étaient que des baies vitrées. Elle comprenait un étage avec une terrasse qui entourait entièrement la villa. Joy entra dans un grand hall vide, ou se trouvait un grand escalier de marbre qui permettait d’atteindre l’étage. Sur la gauche ce tenait un immense salon et salle à manger, ou était disposé d’un côté, un grand canapé d’angle en cuir blanc qui prenait à lui tout seul un mur. De l’autre côté ce tenait une longue table en marbre blanc, agrémenter de chaises à haut dossier disposés tout autour. Devant le canapé se tenait un écran plat géant incrusté dans le mur. Une grande baie vitrée se trouvait à côté du canapé et une autre près de la table qui donnait sur l’arrière de la villa. À côté du salon, se tenait une grande cuisine moderne aux murs et carrelages blanc, les éléments de couleurs gris foncé donnait un beau contraste à la pièce. Au milieu se tenait un ilot de même couleur que les éléments, avec un évier incorporé en inox brillant et un plan de travail à côté, le tout scintillant de propreté. Devant était dressé un comptoir toujours gris avec de hautes chaises noir.

    À l’arrière de la villa se dressait une grande piscine ronde à l’eau bleu clair et autour un plancher en bois spéciale où étaient disposés de longs fauteuils entourés de cuir noir et agrémenté d’un long coussin de couleur beige. Devant la piscine se trouvait une autre terrasse carrelé, où était posée une longue table en fer avec un plateau de verre trempé posé dessus et des chaises matelassés de la même couleur. Un peu plus loin, il y avait un canapé d’angle en osier noir aux coussins blanc assortit de ses deux fauteuils et une table base noir au milieu.

    Joy était heureuse, la villa était magnifique, et cela lui avait complètement sortit de l’esprit.

    – Je me rappelais pas que cette maison était aussi belle !

    – Parce qu’elle n’était pas comme ça à l’origine, ma chérie, j’ai fait refaire toute la décoration.

    Sa mère voulut absolument lui montrer sa chambre.

    – Je l’ai fait faire rien que pour toi.

    – J’ai hâte de voir ça !

    Elles montèrent ensembles le grand escalier de marbre, qui menait à l’étage, Joy savait de mémoire qu’elle contenait cinq grandes chambres, qui existaient toujours, et qui avaient dû toutes subir le relooking. Elle arriva dans un grand couloir blanc à la moquette lilas. Sa mère ouvrit la première porte qui se trouvait sur la gauche, et Joy fut éblouie par ce qu’elle y voyait. Là aussi, les murs éclataient d’un blanc de neige, le sol était recouvert d’un parquet verni de couleur gris très clair. Au milieu, dos à une grande baie vitrée, se tenait sur une sorte d’estrade, un lit étrange, il était de forme ronde. L’entourage et sa tête de lit en demi-cercle était en cuir blanc. Joy s’approcha et caressa la tête de lit pour s’assurer de sa réalité :

    – Il est magnifique, maman ! Dit la jeune fille ébahit.

    Il était posé sur un magnifique tapis blanc qui semblait doux et moelleux. Un peu plus loin se dressaient deux grandes portes opaques coulissantes. Lorsque la jeune fille les ouvrit, elle découvrit un grand espace avec des rangements sur un côté, avec de grands tiroirs roulant, en face une penderie et de l’autre côté un meuble à chaussures, le tout fait de bois clair.

    – Il est un peu vide pour l’instant, mais nous allons y remédier, ma puce, demain journée shopping ! Annonça Laureen gaiement.

    En face, une autre porte était visible, mais celle-ci était transparente, ce qui étonna Joy. La pièce était une salle de bain, la plus belle qu’elle n’eut jamais vue. Ses murs étaient lambrissées de bois clair, et comprenait une douche d’angle de couleur noir avec six jets de massages, une pomme de douche très grosse était suspendu. Une baignoire transparente se trouvait à l’opposé, elle était rectangulaire avec un repose tête et des multiples buses, qu’elle ne compta même pas, tellement il y en avait. Il y avait aussi deux vasques transparentes qui faisaient office de lavabo et était posé sur un meuble noir laqué. Les toilettes se trouvaient à l’écart ou deux petits murets recouverts de carrelage noir l’entourait.

    – Ça te plait ma chérie ?

    – C’est magnifique maman, mais juste une question, pourquoi la porte de la salle de bain est-elle vitrée ?

    – Ah oui, j’allais oublier.

    Sa mère ferma la porte sur elle, et Joy cru qu’elle rêvait. La porte s’était brouillé, comme ci qu’elle avait éclatées en mille morceaux.

    – C’est magique, j’ai adorée quand j’ai découvert ça, et dès que tu l’ouvres elle redevient transparente.

    Joy n’arrivait pas à y croire.

    – C’est géniale ! Oh maman tu m’a vraiment gâtée, je te remercierai jamais assez.

    – Et c’est pas tout ma chérie, viens avec moi.

    Joy sortit de sa chambre, et suivi sa mère qui avait redescendue l’escalier et qui l’emmena dehors devant la Mustang.

    – Tiens ! Lui dit celle-ci en lui tendant des clés, elle est à toi !

    – Mais maman c’est ta voiture, tu t’es battu pour la récupérer.

    – Je me suis battu pour toi, je voulais qu’elle te revienne, mais surement pas à sa pouliche !

    Joy éclata de rire, monta dans la voiture, invita sa mère à la rejoindre, elles firent le tour du pâté de maison dans la bonne humeur.

    Elles étaient devenues inséparables, sa mère l’emmena sur une journée, faire la tournée des magasins et réussit à remplir le dressing à ras-bord. La plupart de leurs journées elles les passaient au bord de la piscine. En deux mois, la jeune fille, avait assombrit un peu plus sa peau, ce qui faisait ressortir davantage ses yeux azur. Elles prenaient leurs petits déjeuner ensembles sur le salon de jardin, le midi elles dinaient sur la terrasse et le soir déjeunaient au salon. Leslie était une fille d’une trentaine d’année que sa mère avait engagée à son arrivée. La jeune femme était timide mais très amicale et toujours au service de chacune.

    Les vacances prenaient fin, et Joy allait bientôt reprendre le chemin de l’école avec sa mère qui avait repris l’enseignement dans une école de petits. Joy rentrait au lycée, mais c’était avec décontraction qu’elle poursuivit son chemin vers l’inconnu.

    1

    Le matin de sa rentrée au lycée, Joy qui avait dormi d’un sommeil de plomb, se leva sereine et décontractée. Elle prit son petit déjeuner tranquillement avec sa mère, avant de remonter dans sa chambre. Elle ouvrit son dressing ou elle prit le premier ensemble qui lui tombait sous la main. C’était une combinaison noire donc le haut s’accrochait autour du cou et qui lui moulait parfaitement la taille. Elle releva ses longs cheveux noirs en une haute queue de cheval, se mit un peu de fard à paupière argenté et un fin trait noir autour de ses yeux et elle colora ses lèvres avec un gloss rose très pale puis mis un léger coup de blush sur ses joues. Elle orna ses oreilles avec de grands anneaux en argent et choisie des sandales noir à hauts talons, qui la releva de six centimètres, puis pris son sac. Elle posa pour une photo que sa mère tenait vraiment à prendre d’elle, lui souhaita une bonne journée, sauta dans sa voiture et partit vers son nouvelle établissement. Elle arriva sur un gigantesque parking qui faisait face à un bâtiment tout blanc qu’elle n’aurait pu regarder sans ses lunettes de soleil. Deux grandes portes en chêne entourés de deux colonnes victoriennes à chaque extrémité donnaient accès à l’entrée où il était inscrit au-dessus en grosses lettres noir « Lycée d’Orlando Reeves ». Quand elle descendit de la Mustang, elle sentit des regards sur elle, cela la gênait aucunement, elle s’était toujours sentit à l’aise en publique. Elle marcha pleine de grâce jusqu’à l’entrée et enleva ses lunettes à l’intérieur du bâtiment qu’elle rangea dans son sac. Il y avait un très long couloir ou les murs étaient remplis de casiers bleu gris. Joy jeta un coup d’œil aux portes, il fallait qu’elle trouve le bureau d’accueil pour récupérer son emploi du temps de l’année.

    Derrière le lycée se trouvait un grand stade entouré de gradins, et devant, un parc, avec de grandes belles allées goudronnés ou se trouvaient des bancs aux abords, sous d’immenses palmiers. Sur l’un des bancs étaient assis Damon et Collin qui s’embrassaient en se tenant les mains. Kevin les rejoignit en sautant sur l’assise du banc et posa ses fesses sur le dossier. Le couple s’éloigna l’un de l’autre :

    – Kevin tu fais chier ! s’écria Damon.

    – Oui ça je le sais ! Pourrais-tu pour une fois me dire un truc que je ne sais pas.

    – Tu es pas en retard aujourd’hui ?

    – Jamais le jour de la rentrée Damon, c’est une tradition.

    – Tu veux savoir un truc de nouveau Kevin ? Interrogea Collin.

    – Ouais, vas-y, j’adore les potins !

    – Une fille vient d’arriver dans une Mustang rouge, gaulée comme un mannequin et habillée comme tu les aimes.

    – Tu me fais marcher là ! Lui répondit le garçon avec un grand sourire.

    – Non ! répondit Damon, on l’a vu quand on est arrivés. Franchement ce serait mentir de dire qu’elle est laide !

    Il regarda Collin en haussant les épaules. Celle-ci l’avait dévisagée méchamment :

    – Tiens en parlant de « Laide », j’vous laisse, je viens de déjeuner.

    Damon et Collin tournèrent la tête en même temps, et virent arrivés un groupe de filles qui avait pour leader une adolescente très ronde aux cheveux blonds frisés mi long et terne. Elle avait un maquillage vulgaire, de gros traits noirs entouraient ses petits yeux en forme de scarabée, du fard vert débordait de ses paupières, et un rouge bordeaux était posés sur ses lèvres charnues. Elle portait un pantalon de cuir noir trop serré pour elle, dont le bouton menaçait de sauté à tout moment. Son haut faisait office de brassière qui montrait la moitié de son ventre débordant où l’on distinguait à peine le piercing de son nombril. Elle portait des chaussures fermés à talons avec lesquels elle se tordait sans arrêt les chevilles.

    Kevin se leva et regarda ses amis qui le fusillaient du regard :

    – Bon courage les amis ! Ah salut, Alyson désolé je dois aller chercher mon emploi du temps.

    La fille lui sourit, ce qui ressemblait plus à une grimace, et dévoila des dents jaunes. Kevin en frissonna, et se dépêcha de rentrer dans l’établissement où il prit le chemin de l’accueil. Quand il arriva, il y avait déjà une élève avec la secrétaire. Celle-ci interrompit sa conversation pour s’adresser à lui :

    – Mr Fletcher, asseyez-vous, madame Crawl aurait deux mots à vous dire au sujet de cette année.

    – Merci, Mme Brady, répondit-il ironiquement, mais c’est marqué « Accueil » à l’entrer, pas « Remballage ».

    Kevin vit l’élève se retourner, il ne l’avait jamais vu auparavant et comprit qu’elle ne pouvait être que la fille dont Collin et Damon lui avait parlé. Une silhouette très fine, elle portait une combinaison noir qui était attachée autour de son cou. Ses cheveux noir de geai devaient être très longs, car même relevés en queue de cheval, ils arrivaient au milieu de son dos. Les anneaux de ses oreilles luisaient, sa peau était très mat et ses yeux d’un bleu magnifique. Un parfum de cannelle lui arriva jusqu’au nez, il ne sut quoi faire à part lui sourire et la détailler de haut en bas.

    Joy c’était retournée sur un garçon pas plus vieux qu’elle. Il s’était assis sur une chaise, il était vêtu que de blanc comme elle était vêtue de noir. Il avait des cheveux blond et court qu’il avait décoiffé avec du gel, ce qui lui donnait un certain charme. Il avait de magnifiques yeux vert émeraude très clair, sa peau était légèrement bronzée. Il lui fit un sourire, qu’elle lui rendit, mais du détourner la tête, car Mme Brady s’adressa de nouveau à elle :

    – Voilà ! Tout est là, Melle Milton, votre emploi du temps et un plan pour s’y retrouvé au début.

    – Merci madame !

    En partant, Joy adressa un nouveau sourire au jeune homme toujours assis et qui la déshabillait du regard. Elle prit le chemin de son premier cours. Les élèves la dévisageaient, mais le regard des autres, elle s’en fichait complètement. Au début, elle eut du mal à s’habituer à l’établissement, il était immense et pour se retrouver c’était un enfer. Elle ne revit pas le garçon qu’elle avait croisée le matin, ni dans sa classe, ni dans les couloirs, ou même dehors. L’heure du repas était arrivé, et elle suivi le mouvement vers la cafétéria. Tout ce qui était présentés ne convenait pas à la jeune fille, elle n’avait jamais aimée les cantines. elle pris un sachet de légumes croquant, frais et cru, une bouteille d’eau et retourna dehors ou elle avait envie de soleil et pas d’odeur de graisse. Elle pris place sur un banc où tout en grignotant ses légumes elle ferma les yeux, et s’enivra de vitamine D. Une ombre lui fit ouvrir les yeux. La fille lui fit un peu peur sur le coup :

    – Bonjour ! Dit Joy poliment à la fille dont elle n’arrivait pas à distinguer la couleur des yeux.

    – Alors c’est toi la fille que tout le monde parle depuis ce matin ! Répondit celle-ci d’un ton hargneux.

    Joy ne supportait pas de rester près d’elle, car une forte odeur de sueur et de friture s’échappait de celle-ci.

    – Euh… Oui peut être ! grimaça Joy.

    Plus loin, du coin de l’oeil, elle vit une bande qui s’était rapprochée, il y avait deux garçons et une fille. Elle reconnut l’un d’eux, c’était le garçon de l’accueil.

    – Salut, répliqua la fille qui lui tendit une grosse main, je m’appelle Alyson, Alyson Lancaster.

    – Excuse-moi, je te serre pas la main, je suis en train de manger.

    – Et alors je pue ? S’offensa-t-elle.

    – Ben sans te faire de peine, tu sens la transpiration et la friture, et quand tu manges c’est pas vraiment agréable.

    Alyson gonfla sa poitrine, déjà exubérante, de colère :

    – Avec ce que tu manges je devrais pas trop te déranger, ça n’a aucun goût ses trucs là.

    Les filles qui étaient avec elle se mirent à rire. Mais Joy ne se démonta pas pour autant.

    – Tu devrais pourtant t’y mettre, ça te ferait le plus grand bien, je t’assure !

    Joy qui supportait plus cette odeur de sueur et de friterie, se leva pour partir, mais une main la retint par l’épaule.

    – Tu te crois drôle ?

    Joy sentit un sentiment de colère monté en elle :

    – Lâche moi, s’il te plait, et ce sera la dernière fois que je serais poli avec toi, enlève ta main gluante et grasse de mon épaule.

    – Ah oui et tu feras quoi si j’enlève pas ma main de ta jolie épaule.

    Joy n’eut d’autre choix, elle prit la main de la fille et la retourna dans l’autre sens, la violence du geste fut extrême, personne ne se rendit compte de ce qui s’était passé, mais on entendit hurler Alyson à mille lieux à la ronde.

    Kevin voulu aller voir ce qui se passait, mais deux fois Damon le retint. Ce qui l’irrita quelque peu :

    – Putain Damon lâche moi !

    – Laisse la faire, regarde elle s’en ai très bien sortit. Elle est très maligne, et n’aime pas être embêtée, on dirait.

    Les trois amis se rapprochèrent d’Alyson qui hurlait de toute la force de ses poumons. Un professeur qui passa dans le coin, demanda le calme aux filles qui s’étaient mise à insulter Joy.

    – Que s’est-il passé ici ? Demanda le professeur un peu nerveux.

    – C’est elle, une folle monsieur, dit une des filles, elle lui a retournée le poignée en arrière.

    Le professeur regarda la fille, puis regarda Joy qui était restée sereine.

    – Est-ce vrai mademoiselle ? Lui demanda-t-il.

    Elle se leva du banc et fit face au professeur :

    – Elle porte des talons avec lesquels elle ne sait même pas marchés. Elle est tombée devant moi et s’est retournée le poignée, quand j’ai voulu l’aider elle s’est mise à hurler.

    Elle avait remis son sac sur son épaule.

    – Oui, il est vrai que ce ne serait pas la première fois Melle Lancaster. Une de vous l’emmène à l’infirmerie, les autres vous dégagez le passage, allez, allez !

    Le professeur s’éloigna, et une des filles de la bande d’Alyson, lui jeta son regard le plus noir.

    – Tu es morte !

    Joy souris et lui fit signe de la main pour qu’elle s’approche. Elles firent toutes demi-tour.

    Kevin n’en revenait pas, même eux ne s’étaient jamais attaquer à Alyson, et même Damon qui était anti violence l’applaudit. La fille leur souri, elle avait repris place sur le banc et semblait chercher quelques choses dans son sac. Les trois amis s’approchèrent, Damon fut le premier à lui parler :

    – Salut, je m’appelle Damon, voici ma petite amie Collin et mon crétin de meilleur ami Kevin. Je ne te serre pas la main, tu m’en voudras pas.

    Elle releva la tête, en riant :

    – Ouais tu as raison, attend que j’ai trouvé mes lingettes pour me nettoyer un peu.

    Elle se replongea dans son sac, mais Collin lui tendit un paquet :

    – Tiens elles sont désinfectantes, sentent super bon, et nettoient super bien. Garde-les, j’en ai plein ici.

    Elle prit les lingettes à Collin en la remerciant et s’en passa partout ou Alyson avait pu laisser ses empreintes. Elle jeta les lingettes et son paquet de légumes à la poubelle. Elle leurs tendirent la main à son tour :

    – Moi c’est Joy, Joy Milton je viens de débarquer ici, une longue histoire. Merci à toi Collin, tu m’a sauvé la vie. Je te connait toi, on s’est vu à l’Accueil ce matin.

    Kevin était subjugué par sa façon d’être, sa beauté, et sa décontraction.

    – Oui c’est ça, on s’est croisés ce matin.

    – Le problème de Kevin, reprit Damon en ricanant, c’est que Kevin est mis absent, même la prof de Français à du mal à retenir son nom.

    – Très drôle, répliqua Kevin qui se sentait honteux face à Joy.

    – Ben c’est pas grave l’année ne fait que commencer, on à tous le droit à une nouvelle chance non ?

    Ils la regardèrent tous les trois, comme ci, elle débarquait d’une autre planète. La jeune fille les regarda un par un :

    – C’est qui, qui sent bon comme ça ?

    Ils se regardèrent tous étonnés, elle s’était penchée vers Kevin qu’elle avait attrapé par la chemise :

    – Désolée tu vas me prendre pour une cinglée, mais j’adore l’odeur boisée de ton parfum.

    – Si tu veux, je te laisse ma chemise, sans problème.

    Joy ria d’un rire à la fois sensuelle et cristallin.

    – Je vais me plaire ici. Je viens de New York, et l’humour n’est pas du tout le même. Non ça va aller, garde ta chemise, je voudrais pas provoquer une émeute.

    Elle se leva, et prit la direction du lycée.

    – On se voit en cours, j’ai des papiers à faire remplir pour les rendre ce soir.

    Elle partit en leur faisant un signe de la main. Kevin s’écroula sur le banc, la main posée sur sa poitrine, les yeux fermés. Damon le regarda en secouant la tête et Collin rompit sa sérénité :

    – Je la trouve plutôt sympas, non ?

    – Oui, et elle n’a pas peur du sumo, ria Damon.

    Kevin n’avait toujours pas parlé, l’odeur de cannelle flottait autour de lui. Son ami le secoua :

    – Hé tu vas t’en remettre ou tu as besoin d’eau froide ?

    – Oui, répondit Kevin, je crois pouvoir m’en remettre.

    – Au faite, repris Damon, que t’as dit Mme Brady ce matin ?

    – Elle m’a envoyer chez madame Crawl direct, elle m’a fait tout un sermon et m’a demandé si je comptais venir plus souvent cette année !

    – Et alors ? S’impatienta Collin.

    – Alors ? Je venais de voir cette fille, bien sûr que je vais venir tous les jours, mais elle n’a pas semblé me croire. Elle m’a demandé pour le groupe aussi.

    – Faut absolument retrouver une chanteuse, reprit Damon, on a trouvés que des casseroles jusqu’ici.

    – Et tu veux trouver qui ? demanda Kevin, il y a que des batteries de cuisines dans ce lycée.

    – Si tu n’avais pas fait l’idiot avec une fille de passage, on aurait encore Victoire avec nous. Lui reprocha Collin.

    Kevin se releva furieux contre ses amis :

    – J’ai cherché de l’amour là ou Victoire me laissait sans rien, vous allez me le reprocher combien de temps encore ?

    – Kev te vexe pas ! Collin ne voulais pas être méchante.

    – Laisser tomber d’accord, on cherche une chanteuse, si personne n’est à la hauteur je dissous le groupe.

    – Mais…

    – Non, Victoire à passer sa chance, elle a voulu prendre le large ! Très bien on fera avec et si personne n’est à la hauteur alors on arrête tout !

    Il partit vers le lycée ou il alla chercher ses affaires et se rendit directement dans la salle de cours qui était encore vide, il pris place seul. Il avait trompé celle qu’il aimait, une erreur qu’il s’était reproché aussitôt. Elle était partit, sans une lettre, sans un mot, quand Kevin avait voulu la voir chez elle, elle avait tout simplement disparu et ne l’avais jamais revu. Ils avaient montés un groupe dont lui jouait de la guitare et de la basse, Collin du synthé et du piano et Damon de la batterie. Victoire était leur chanteuse, le groupe avait rencontré divers succès jusqu’à son départ et n’avait retrouvés personnes d’autre. Ils avaient essayés avec Alyson, rien que d’y repensé, un frisson couru sur ses bras, quand il sentit une présence, mais aussi un agréable parfum à la cannelle. Joy venait de prendre place à ses côtés :

    – Ça te gène si je m’assied ici ?

    – Non, vas-y, pas de problème !

    – Tes amis ne sont pas avec toi ? l’interrogea-t-elle.

    – Hein ? Ah non une petite dispute entre amis, ça peut arriver !

    – Pas à cause de moi j’espère ?

    – Oh non, pas du tout, ne te tracasse pas, c’est comme ton histoire, trop long à raconter.

    Il sourit, et pour la première fois de sa vie il se sentit à l’aise dans une salle de classe. La professeur de Français commença son cours, il l’écouta, pris des notes. Il ne savait pas si cela venait de sa voisine, mais il s’intéressa beaucoup plus au lycée d’un seul coup.

    Joy ne sut dire pourquoi, ce garçon, lui inspirait une telle confiance. Elle aurait pu lui raconter sa vie entière. Il ne lui avait pas dit pourquoi il s’était disputés avec ses deux amis, qu’elle trouvait très gentil et qui formait un couple admirable, mais ils s’étaient rabibochés au cour de l’après-midi. En allant vers son casier, elle vit Damon et Collin seul dans un coin, ils s’embrassaient, elle ne voulait pas aller les dérangés. Kevin la rejoignit :

    – Ça va ? Demanda-t-il

    – Oui, répondit la jeune fille, pas facile d’avoir des amis en couple !

    – Pardon ?

    – Quand j’étais à New York, j’avais un couple d’amis et c’était jamais agréable de rester seule avec eux, j’avais toujours l’impression d’être de trop.

    – Ah, tu parles de Damon et Collin. Oui par moment c’est même agaçant.

    Il s’était mis à rire, mais Joy sentit un malaise.

    – Et toi ? Lui demanda t’elle, tu n’as pas de petite amie ?

    – Moi ? Il avait toujours le regard fixé sur le couple, non elle est partit un beau jour, comme ça sans rien dire !

    – C’est vache de faire ça !

    – Non, faut pas la blâmer, je l’avais trompé pendant qu’elle était en vacance avec ses parents en France. J’ai regretté mon erreur et lui ai tout raconté aussitôt, mais c’était trop tard, le mal était fait !

    Joy n’avait pas détachée ses yeux de lui, et ne cilla pas quand à son tour il la regarda :

    – Et toi, pas de petit ami ?

    Elle lui souris, et fit mine de ranger ses livres :

    – Moi… Euh non ! J’avais d’autres problèmes à gérer comme le divorce de mes parents, avec qui j’allais restée, et puis j’ai choisie mon père pour au final rejoindre ma mère cet été.

    – Wouah, et je me pleins de mes problèmes.

    Joy fixa de nouveau le regard du garçon, qui la regardait toujours avec insistance.

    – On a tous nos problèmes et on les gères comme on le peux. Regarde Alyson par exemple, elle a son poignée en mauvaise état ? Il va bien falloir qu’elle gère son problème maintenant.

    Elle avait refermé son casier, Kevin n’avait pas bougé, mais ni l’un ni l’autre se lâcha du regard. Kevin paru interrogateur :

    – Quel problème va t’elle devoir gérer ?

    Joy éclata de rire face à la tête qu’il faisait et répondit simplement :

    – Moi !

    Puis elle reprit le chemin des cours, laissant Kevin avec ses propres pensées.

    Il pensa à Alyson qu’il avait revu un peu plus tôt, un bandage à la main, entourées de ses amies. Il regarda Joy s’éloigner, de sa démarche sûre et gracieuse, qu’avait-elle voulu dire par « son problème c’est moi ?  »

    Kevin sortit de sa rêverie, quand retentit la cloche. Il prit le chemin de sa classe ou il retrouva la jeune fille assise seule, il pris place à côté d’elle.

    Il était déjà trois heures et demi de l’après-midi, et les élèves se précipitèrent vers la sortit. Kevin, Damon et Collin étaient restés avec Joy qui devait rendre un dossier qu’elle avait fait signer à ses professeurs de la journée. Kevin se sentit obligé de s’excuser auprès de ses amis :

    – Écoutez, je suis désolé de m’être emporté toute à l’heure, surtout après toi Collin.

    La jeune fille lui sourit, elle n’avait jamais été son style, mais ils s’étaient toujours bien entendus dès leur première rencontre.

    – Je t’ai déjà pardonné Kevin, j’arriverai jamais à t’en vouloir, tu le sais bien.

    Elle le serra dans ses bras et lui déposa un baiser sur la joue, Damon lui serra la main en le ramenant vers lui pour une accolade amicale.

    – Faut qu’on trouve une chanteuse, reprit Kevin, et un endroit pour les répétitions.

    – Pourquoi ? Demanda Damon. On a toujours répétés dans la salle de musique.

    – Ouais je sais, mais Mme Crawl à autorisée une autre classe à s’en servir, ils ont trois groupes cette année et un seul sera désigné par un jury pour mettre l’ambiance au bal de cette année.

    – Quoi ? S’indigna Collin, mais on a toujours été le groupe des bals non ?

    – Oui, tant que Victoire était là, tout le monde savait que personne n’aurait sa chance, sauf qu’aujourd’hui ils ont tous décidés de tenter leur chance.

    Joy sortit du bureau et le silence fit place d’un seule coup. La jeune fille souriait aux trois amis.

    – Je vous ai interrompu ?

    Kevin gêné s’empressa de la rassurer.

    – Non, bien sûr que non, pardonne nous, mais…

    Il ne sut quoi dire, c’est Collin qui reprit la suite :

    – Ne t’inquiète pas Joy, tu n’es pas en cause, on a monté un groupe de musique, et tous les ans on assurait le bal de fin d’année. Mais notre chanteuse nous à lâchée et…

    Kevin vit Joy faire la grimace qui lui parut plutôt comique :

    – Ok, un groupe dissous n’est jamais bon. Et qu’allez-vous faire ?

    Kevin reprit :

    – On doit retrouver une chanteuse et une salle pour les répétitions !

    Ils étaient sortis du lycée, la voiture de Joy était un peu plus loin sur le parking.

    – Où répétiez-vous avant ?

    – Ici au lycée ! lui répondit Kevin.

    – Et pourquoi ne pourriez-vous pas récupérer cette salle ?

    – La directrice à autorisée une autre classe à s’en servir et c’était la seule salle de disponible.

    Kevin était complètement démotivé.

    – Je pense qu’on va devoir dissoudre le groupe, sans Victoire c’est mort !

    – Dit pas ça ! Lui répondit Joy en lui posant sa main sur son bras, il y a surement quelqu’un dans cette école qui à une superbe voix et qui serait ravi de chanter pour vous !

    Kevin sentit la chaleur qui émanait d’elle, sur sa peau.

    – Vous habitez loin ?

    – Non répondit Kevin, on est à quelques minutes de chez nous.

    – Allez montez tous les trois je vais vous déposer, vous serez arrivés plus vite.

    Damon et Collin se mirent tous les deux à l’arrière de la Mustang, Kevin pu s’asseoir à côté de Joy, il émanait une certaine fierté dans son regard.

    – Elle est chouette ta voiture ! Lui dit Kevin alors qu’elle fit une marche arrière pour sortir du parking.

    – Elle appartenait à ma mère, cadeau de mon père, elle l’a récupérée à son divorce et me la donnée. Elle me convient très bien.

    – Tu m’étonne, ria le jeune homme !

    Elle déposa Damon et Collin qui habitaient les plus près, Kevin se retrouva quelques minutes seule avec elle. Il y avait comme une bête dans son ventre qui grognait, il n’avait jamais ressenti cette sensation auparavant, même pas pour Victoire qu’il avait beaucoup aimé.

    Lorsqu’elle se gara devant chez lui, il fut déçu d’être arrivé si vite, il aurait voulu que ce moment dure plus longtemps.

    – Bon, ben à demain, lui dit-il avant de sortir de la voiture.

    – Ouais à demain, répondit Joy, je suis désolée pour ton groupe.

    – T’en fais pas, j’ai tout fichu en l’air, c’est de ma faute. À moi de réparer maintenant !

    Elle lui répondit par un sourire qui fit vibrer le jeune homme. Il s’éloigna pour rentrer chez lui, quand il se retourna, elle avait remis le moteur en marche et lui fit un grand signe de la main, avant de s’éloigner. Il attendit qu’elle disparaisse dans un virage pour ouvrir la porte de chez lui.

    Kevin habitait une maison, dans un quartier résidentiel. Elle était grande et confortable, et se démarquait avec ses pierres grises, ses colonnes blanches qui encadrait une porte en chêne ou un heurtoir ancien y était attaché. Un grand garage avec porte automatique était accolé à la maison, elle comprenait un salon, une cuisine typiquement américaine, un étage avec trois grandes chambres et deux salles de bains et toilettes. Une pelouse, avec une grande allée en dalle blanche menait jusqu’à la maison. Le père de Kevin, travaillait dans l’immobilier, sa mère était femme au foyer. Il vivait dans une famille unis et aimante, dont il était fils unique. Quand il rentra sa mère, ne fut pas, s’en apercevoir la Mustang à la fenêtre de la cuisine où elle

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