GAINSBOURG FOREVER
ES PETITS SINGES, offerts par Jane Birkin, accumulés au fil des années. Des luminaires superbes signés Achille Castiglioni, Tito Agnoli ou Gino Sarfatti. Son bureau-bibliothèque, habillé des auteurs qu’il aimait, de Huysmans à Rimbaud. Le fameux fauteuil de dentiste anglais datant du XIX siècle. Une mallette à cocktails dont a profité (entre autres) Jacques Dutronc – qui a offert le panneau No Smoking de la porte d’entrée. Des disques d’or au mur, sur lequel est tendu un tissu noir, des photos de Marilyn Monroe – y compris celle de ses pieds, à la morgue – des coupures de presse relatant le scandale de la Un set d’écriture en cuir caviar. Les portraits XL de Brigitte Bardot. La moquette Axminster de l’étage. Le banc sirène, au pied du lit. Des flacons de parfum par dizaines, répartis autour de la baignoire. Un démaquillant Birkin – aucun rapport avec Jane, mais tout de même… On ressort de là émus d’avoir évolué dans cet antre à nul autre pareil, celui du plus grand musicien français du XX siècle, icône non seulement de la musique mais aussi de la pop culture, formé à la peinture, devenu cinéaste, metteur en scène de ses propres personnages y compris les plus déroutants,
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