J’ai aimé mon père sans condition. Je me souviendrai toujours de la chaleur de ses mains quand il vibrait
Dec 31, 2020
4 minutes
Par Alexandre Brasseur
Il est parti un 22 décembre, le jour de la naissance de son père. A leur manière, ils se sont rapprochés pour l’éternité. Il est parti un 22 décembre, trois jours avant Noël, l’un des plus précieux, des plus délicieux moments de mon enfance. Je me souviens d’un cérémonial merveilleux qui durait quatre ou cinq jours. Claude dressait la table, on décorait le sapin ensemble. On accueillait les amis venus de France et de Belgique avec du champagne. On dégustait le foie gras de ma mère et le chapon de mon père. On ouvrait les cadeaux après le dessert et j’allais me coucher, laissant les adultes dans le salon campagnard. Au matin, je retrouvais leur ambiance enfumée, les cendriers
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits