THOMAS DUTRONC Une nonchalance teintée d’élégance
Thomas, comment avez-vous vécu ces deux mois de confinement?
Au début très mal. J’étais à la campagne, dans l’Yonne, très déprimé et angoissé. Sans compter que professionnellement, tout ce qui était prévu s’annulait: la sortie simultanée de mon album en France et aux États-Unis, mes dates de concerts à Paris et tout le reste. Ce ne sont que les quinze derniers jours que j’ai commencé à me sentir bien avec l’envie de retrouver l’essentiel. Maintenant, j’ai moins envie de voir le monde. À 35 ans, je n’aurais jamais pu imaginer vivre un jour à la campagne. Aujourd’hui, j’ai besoin d’espace, de nature, de voir des arbres et pas des gens continuellement énervés. J’ai vraiment l’impression d’avoir fait le tour des soirées et des fêtes. Je me recentre sur mes amis proches et le fait de vivre en Corse la moitié de l’année m’y aide beaucoup.
Cela veut-il dire que vous n’aimez plus Paris?
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