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Envers et contre tout: 2ème partie: La série Envers et contre tout, #2
Envers et contre tout: 2ème partie: La série Envers et contre tout, #2
Envers et contre tout: 2ème partie: La série Envers et contre tout, #2
Livre électronique152 pages1 heure

Envers et contre tout: 2ème partie: La série Envers et contre tout, #2

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À propos de ce livre électronique

Une relation menacée. Une lutte pour la survie. Leur amour pourra-t-il affronter la tourmente ?

Une lutte pour l'acceptation
La relation de Damien et de Mia grandit, mais des forces puissantes menacent de détruire leur nouvel amour. Lorsque les parents fortunés de Damien découvrent sa relation avec Mia, ils ne reculent devant rien pour l'arracher à sa vie… et à son cœur.

Une lutte pour la survie 
Lorsque la mère de Damien s'en prend à elle, Mia voit son avenir si durement obtenu menacé. Mia et Damien pourront-ils mettre un terme à sa soif vindicative de ruiner la vie de Mia ?

Ou sa fortune réussira-t-elle à détruire Mia et à séparer les jeunes amoureux ?

Envers et contre tout est une série new romance torride. Le tome deux est la deuxième et dernière partie de cette série de deux tomes.

LangueFrançais
ÉditeurErika Rhys
Date de sortie27 janv. 2016
ISBN9781386758747
Envers et contre tout: 2ème partie: La série Envers et contre tout, #2
Auteur

Erika Rhys

International bestselling author Erika Rhys writes contemporary romance novels featuring sexy men, strong women, and dashes of sparkling wit—the kind of books she enjoys reading. Her books include Heir of the Hamptons and the Gentlemen’s Club, Over the Edge, and On the Brink series. Erika’s heroes are driven, determined, and often wealthy, but can also be sensitive and vulnerable. Her heroines come from a range of backgrounds, and are strong, smart, and independent, but also sympathetic and caring. All her books feature laugh-out-loud moments, because humor is sexy! Erika loves dance music, shoes, long walks by herself, long dinners with friends, dark chocolate, strong coffee, and ice-cold martinis. She also loves hearing from readers, so get in touch!  http://erikarhys.com http://facebook.com/ErikaRhys.Author http://twitter.com/erikarhysauthor http://instagram.com/erikarhysauthor http://pinterest.com/erikarhysauthor

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    Aperçu du livre

    Envers et contre tout - Erika Rhys

    1

    Chapitre un

    Je battis des paupières. Des lumières rouges clignotaient et une odeur de caoutchouc brulé flottait dans l’air nocturne frais. Je clignai plusieurs fois des yeux et tentai de discerner où je me trouvais.

    Suis-je dans une ambulance ?

    Un homme en uniforme se pencha vers moi. Son regard m’examina des pieds à la tête, avant de se poser sur mon front.

    — Elle a une blessure superficielle à la tête et des coupures aux mains et aux genoux.

    De sourds élancements parcouraient le côté droit de mon front. Prudemment, je touchai le point douloureux et retirai mes doigts tachés de sang. J’attrapai le rebord de la civière pour me relever, mais j’étais attachée.

    L’ambulancier leva une main.

    — Restez étendue, mademoiselle. Vous avez une blessure importante et peut-être même une commotion. Je vais vous rouler dans la salle d’urgence.

    Que m’était-il arrivé ?

    J’entrouvris les lèvres pour poser la question, mais aucun mot ne sortit. J’étais trop confuse pour parler.

    — Et voilà, me dit l’ambulancier.

    Il me poussa vers des portes vitrées. L’enseigne au-dessus des portes annonçait l’hôpital Cambridge.

    Hôpital. Cambridge.

    Je fus envahie d’images et d’émotions.

    Les deux hommes violents qui nous avaient agressés, transformant une soirée tranquille en une course contre la mort.

    Les yeux cruels du plus petit. Le tranchant de son couteau, dangereux et froid contre ma gorge.

    L’éclat métallique de la lame du plus imposant alors qu’elle se dirigeait vers Damien.

    Le choc de la lame qui pénétrait la poitrine de Damien avec un bruit qui resterait gravé pour toujours dans ma mémoire.

    L’ambulancier poussa ma civière dans la salle d’attente animée de l’urgence. Une suite continue de visages défila devant moi, montrant un stoïcisme sombre, une attente angoissée de mauvaises nouvelles, ou un état entre les deux.

    Alors que je reprenais connaissance, la gravité de ce qui était arrivé me frappa.

    Je me rappelai la terreur brute que j’avais ressentie en voyant Damien s’écrouler sur le trottoir, comme sans vie.

    Je me rappelai son corps affalé, anormalement immobile.

    Je revis son visage blanc qui contrastait avec tout le sang saturant son t-shirt et s’écoulant autour de sa tête et de ses épaules.

    Tellement de sang.

    L’ambulancier me mena au-delà de nombreuses salles d’examen. De l’une de ces salles, j’entendis les gémissements d’un patient et fus parcourue d’un frisson. Où se trouvait Damien ? Les policiers avaient-ils pu le sauver ? Était-il toujours en vie ou l’avais-je perdu à jamais ?

    Mon cœur et ma gorge se serrèrent et mes poumons semblèrent paralysés. Des taches blanches dansaient devant mes yeux, mais je m’efforçai de rester consciente. Je ne pouvais pas m’évanouir. Pas encore. Pas maintenant. Je devais trouver Damien.

    J’agrippai les rebords de la civière et inspirai profondément avant de serrer l’avant-bras de l’ambulancier.

    — Mon copain, Damien Barlow. Où est-il ? Il est vivant ?

    L’ambulancier me regarda.

    — Il a été conduit en chirurgie dès l’arrivée de l’ambulance. Il est vivant, mais il a été poignardé dans l’épaule et il a perdu beaucoup de sang.

    Je fermai les yeux à ces mots. C’était son épaule… pas sa poitrine. Dieu merci. Mais il y avait tant de sang. Pourquoi ? Le couteau avait-il sectionné une artère ?

    — Est-ce qu’il va s’en sortir ? Dites-moi la vérité.

    L’ambulancier me regarda avec douceur.

    — C’est trop tôt pour le savoir. Mais nos chirurgiens font l’impossible chaque jour. Croyez-moi, tout est mis en œuvre pour le sauver.

    Les heures suivantes furent les plus longues de ma vie. Je restai assise dans une pièce verte aux allures de cellule qui empestait les antiseptiques et brillait de propreté, d’acier inoxydable et de néons.

    Les minutes s’égrenèrent avec une succession de personnel d’urgence qui me soigna et s’assura que j’allais bien. J’avais des coupures aux mains et aux genoux et une entaille sanglante au front à la suite de mon évanouissement sur le trottoir.

    J’étais chanceuse. C’est ce que tout le monde me répétait. Et, d’une certaine façon, ils avaient raison. J’allais quitter l’hôpital par moi-même. Je n’avais aucun signe de commotion et je n’étais pas grièvement blessée.

    Du moins, à l’extérieur.

    Physiquement, après avoir subi pendant des années les poings de mon père, j’avais vécu bien pire. Je devrais peut-être me sentir soulagée de n’avoir pas été grièvement blessée. Je devrais peut-être remercier davantage les infirmières qui avaient pris soin de moi. Mais comment ressentir de la gratitude quand la vie de Damien ne tenait qu’à un fil ?

    Les infirmières étaient sympathiques, mais je répondais avec difficulté à leurs questions. Oui, ma tête m’élançait. Non, je n’avais pas vomi. Non, je ne me sentais plus étourdie ou nauséeuse. Non, je ne me rappelais pas mon dernier vaccin contre le tétanos.

    Entre le nettoyage, les vaccins, et les trois points de suture pour mon front, je demandais à chaque infirmière comment allait Damien, mais tout ce qu’elles me répondaient, c’est qu’il était encore en chirurgie. J’espérais pouvoir terminer ici rapidement.

    Une fois sortie, je pourrai peut-être avoir plus de détails.

    Finalement, après un tourbillon de papiers, je pus partir.

    Je quittai la salle d’examen où j’avais passé les deux dernières heures et me dirigeai vers la salle d’attente de l’urgence. J’aurais peut-être une idée de l’état de Damien là.

    En atteignant la salle d’attente, je m’approchai du comptoir, derrière lequel se trouvaient deux femmes.

    L’une d’elles leva le nez de son ordinateur.

    — Ton nom ? Que puis-je faire pour toi ?

    — Mia Martel. J’aimerais connaître l’état de Damien Barlow ; il est en chirurgie. Nous sommes arrivés ensemble.

    La réceptionniste appuya sur les touches de son clavier.

    — Damien Barlow est sorti de chirurgie. Il est en soins intensifs. Es-tu une membre de la famille ?

    — Non, je suis sa copine. J’étais avec lui plus tôt… lorsqu’il a été poignardé.

    Elle inscrivit un numéro sur une note autocollante rose et me la tendit.

    — Tu dois appeler le poste de police de Cambridge à ce numéro.

    — Puis-je voir Damien ? demandai-je en prenant la note.

    Elle secoua la tête.

    — Pas sans permission de sa famille. Ce que tu dois faire, c’est appeler la police et prendre rendez-vous pour faire une déclaration et reprendre tes articles personnels. Tu peux utiliser l’un de nos téléphones pour les patients.

    — Mes articles personnels ?

    Pour l’instant, je n’avais que faire de mon sac à main.

    — Oui. Sur la scène, les policiers ont retrouvé quelques articles personnels qu’ils ont conservés pour relever les empreintes digitales.

    À ce moment, une voix féminine derrière moi se fit entendre.

    — Excusez-moi. Vous étiez avec Damien ce soir ?

    La voix était basse et mesurée, avec un accent raffiné.

    Je me tournai vers la voix et aperçus une brunette élégante dans la cinquantaine vêtue d’une éblouissante robe de soirée bleu nuit. Des diamants ornaient ses oreilles et son cou. En contraste au bruit, à la couleur et au chaos de la salle d’attente, elle exhalait calme, richesse et contrôle.

    — Oui, répondis-je. Vous connaissez Damien ?

    Je sentis le poids de son regard qui me dévisageait, m’évaluant.

    — Je suis Anne Barlow. La mère de Damien.

    Elle fit un geste vers l’homme grand et grisonnant qui se tenait à ses côtés.

    — Voici mon mari et le père de Damien, Edward Barlow. Nous sommes ici depuis une heure. Nous quittions un dîner au manoir du gouverneur lorsque l’hôpital a téléphoné.

    Je leur fis un signe de tête.

    — Enchantée, madame Barlow, monsieur Barlow. Je suis Mia Martel. En savez-vous plus sur l’état de Damien ?

    Anne haussa un sourcil parfaitement courbé.

    — Damien va aussi bien qu’on pourrait s’y attendre. Les chirurgiens ont réparé une artère entaillée et les lésions nerveuses à son épaule gauche.

    — Des lésions nerveuses ? Que voulez-vous dire ?

    Je jetai un coup d’œil à Anne, puis à Edward.

    Contrastant avec l’impassibilité d’Anne, Edward était visiblement bouleversé. Ses traits accusaient la fatigue, ses yeux étaient rouges et hantés. Il se racla la gorge avant de répondre d’une voix étouffée :

    — Damien n’est plus en danger. Mais il aura besoin de temps et de physiothérapie pour retrouver entièrement l’usage de son bras.

    Je me sentis respirer plus librement pour la première fois depuis l’agression et la tension quitta mon corps. La vie de Damien n’était plus en jeu. Ce cauchemar insensé allait peut-être enfin prendre fin.

    — Est-il conscient ? Puis-je le voir ?

    Anne me regarda comme si je n’étais rien de plus qu’un insecte nuisible.

    — Pas maintenant. Damien est sous sédation pour gérer la douleur de ses blessures. Il a surtout besoin de repos.

    Sa voix devint glaciale.

    — Vous êtes sa plus récente copine, c’est bien ça ? Si c’est vrai, il vous appellera probablement lorsqu’il sera rétabli.

    Sa plus récente copine ? Je l’observai et sentis une sombre résolution sous-jacente. Qu’essayait-elle réellement de me dire ?

    — Je comprends que Damien ne devrait pas être dérangé. J’aimerais simplement le voir un moment, même à travers une fenêtre.

    Quel était son problème ? Je ne lui demandais pas de débarquer dans l’unité des soins intensifs. Je voulais simplement m’assurer que l’homme que j’aimais était bien vivant.

    Edward se tourna vers sa femme.

    — Anne, ne pourrions-nous pas… ?

    — Absolument pas.

    Ses lèvres se pincèrent avec dégoût.

    — Mon fils a frôlé la mort ce soir. Il n’est pas en état de recevoir des visiteurs. Mia, c’est bien votre nom ?

    — Oui,

    — Rentrez chez vous, Mia. Sa famille est là pour lui. Damien est entre bonnes mains, les meilleurs neurologues de Boston s’occuperont de lui. Lorsqu’il sera assez rétabli, je suis sûre qu’il vous appellera. Je l’ai déjà dit deux fois et j’espère que je n’aurai pas à me répéter.

    Son insensibilité me blessa. Plus que tout, je voulais voir Damien, serrer sa main et sentir la vie qui l’habitait encore, même s’il ignorait ma présence. Le seul fait de le voir soulagerait la douleur de mon âme.

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