’ai longtemps été dans le déni, car j’avais en tête les récits de Michel Drucker ou de Claire Chazal, hypocondriaques assumés, qui font des check-up tous les six mois et courent chez le médecin au moindre symptôme. Moi, c’est tout l’inverse : moins je côtoie le monde médical, mieux je me porte ! Je déteste, et c’est peu dire, être auscultée et réaliser tout examen, même une simple analyse de sang pour un contrôle de routine. Je prends sur moi lorsque c’est indispensable, mais je suis dans tous mes états. Terrifiée. Chaque fois, je suis persuadée que l’on va me trouver quelque chose de grave. No comment ! Un soir, je suis allée à l’hôpital à 23 heures pour des calculs rénaux, pétrifiée à l’idée que mon rein se déchire, car j’avais une douleur atroce dans la région de l’aine et du pubis, et je savais que c’est typique des calculs de la voir se propager dans cette zone. Diagnostic ? Élongation de l’un des muscles adducteurs. Après coup, je peux franchement rire de moi et me trouver ridicule, mais cela ne change rien, hélas, l’hypocondrie n’est pas soluble dans l’humour.
« Je suis une hypocondriaque (presque) guérie »
Nov 02, 2023
4 minutes
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