CLOSER On ne doit pas vous le demander souvent, mais comment allez-vous, Stéphane?
STÉPHANE TAPIE C’est vrai, on ne me le demande jamais. Comment je vais? Comme un orphelin. Je m’étais très largement préparé à la mort de mon père, mais pas à ce statut d’orphelin. Mais il y a beaucoup plus malheureux que moi. Et puis, j’ai la chance d’avoir quatre enfants magnifiques qui sont ma raison d’être.
Pourquoi avoir écrit ce livre?
J’ai commencé à écrire il y a sept ans. C’était d’une extrême violence. J’avais besoin d’extérioriser ma haine envers moi-même, l’alcool, la société. Une fois la violence évacuée,