Brigitte Bardot « RIEN NE ME MANQUE. NI PERSONNE »
L’ÉTERNELLE PROVOCATRICE REPUBLIE SON AUTOBIOGRAPHIE. ELLE CONFIE À MATCH SES COLÈRES D’AUJOURD’HUI
« Sur la plage abandonnée… », une femme déterminée. Il y a près de cinquante ans, Brigitte tournait la page Bardot et faisait ses adieux au cinéma. En 1996, elle publiait « Initiales B.B. » (éd. Grasset). Si, aujourd’hui, elle réédite ses Mémoires, ce n’est pas pour se pencher sur l’icône qu’elle fut, mais pour trouver de nouveaux soutiens. Les hommes se seraient ruinés pour elle. Elle se ruine pour les animaux. Pour eux, elle se raconte, détachée, sans tabou, excessive. Emouvante, malgré tout.
Paris Match. Pourquoi republier cette autobiographie qui s’achève en 1973, quand vous avez renoncé à votre carrière d’actrice ?
Brigitte Bardot. J’ai mis vingt ans à écrire ce livre qui retrace fidèlement ma vie. Pour faire revivre ma petite enfance, il a fallu replonger dans les carnets de mon papa, remonter le fil du temps des souvenirs qui m’avaient frappée, des films que j’avais pris plaisir à tourner ou pas, des hommes plus ou moins aimés qui m’avaient bien ou mal aimée… Ce que j’ai subi, adoré, détesté, mes joies et mes problèmes: tout y est. C’est une confession très honnête, sans pareille.
Dans ses Mémoires, Roger Vadim, l’homme qui vous a révélée et fut votre premier mari, racontait que derrière votre apparente décontraction se cachent des peurs, des angoisses,
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