Pourvu qu’elle soit douce
À quoi ça tient, parfois, un détail ou la vie elle-même?
Allongé sous le châssis d’une vieille Renault 5, j’ai d’abord vu les chevilles fines, le genou délicat. Le reste m’est apparu après avoir roulé sur mon chariot, passant de l’ombre à la lumière: des cuisses bronzées et dures comme l’amour. J’ai cligné des yeux, faisant un effort pour ne pas me focaliser sur son entrejambe moulé dans le short en jean. Un short si serré, ai-je pensé, qu’il n’y avait la possibilité d’aucune petite culotte en dessous.
Je me suis relevé, la salopette maculée de cambouis, les cheveux moites et crasseux. J’ai pris un torchon pour éponger mon front et essuyer mes mains. Au-dessus du short, il y avait quinze centimètres de ventre plat à la peau dorée. Le renflement des tétons pointait sous le T-shirt jaune s’arrêtant au nombril. Elle avait réduit à l’essentiel le contact du textile sur sa peau. Un attisement de ce qui était à peine caché. Juste ce qu’il fallait pour vous rendre fou. Cheveux châtains taillés à la garçonne, menton fin, lèvres épaisses. Un visage où il ne manquait plus que des yeux verts quand elle a ôté ses lunettes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits