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Une histoire comme les autres: Roman entre mélancolie et espoir
Une histoire comme les autres: Roman entre mélancolie et espoir
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Livre électronique204 pages2 heures

Une histoire comme les autres: Roman entre mélancolie et espoir

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À propos de ce livre électronique

Une histoire comme les autres... Ou presque !

Léo a 20 ans et se complait dans une histoire d’amour orageuse et destructrice avec Mathilde qu’il aime autant qu’il déteste.
Ses amis de fac sortent, fument et s’amusent, multiplient les expériences et se rassasient des corps de passage. Encore dans l’insouciance propre à la jeunesse, ils profitent de chaque instant de leur vie de presque adulte.
Mais Léo n’est pas comme eux. Englué dans une histoire compliquée et passionnelle, il survit chaque jour, comme il peut, à cet amour qui le ronge inexorablement. A bout de souffle, ce garçon pourtant pétri de grandes ambitions sombre peu à peu dans une profonde mélancolie, ne trouvant plus la force d’affronter son quotidien.
Un jour, une toux persistante l’amène à consulter son médecin. Quelques examens médicaux après, Léo ressort des urgences où il a été transféré, guéri de toute envie de suicide : ce n’est désormais plus la peine, il est condamné.
Que lui faudrait-il de plus pour comprendre la valeur de sa vie ? Quel va être le destin de Léo, qui l’emmènera de la Bretagne à Paris, puis de Paris à Albi ? Pourquoi Mathilde est-elle devenue si étrange avec lui ?
C’est un nouveau Léo qui devra partir à la conquête de lui-même et des autres, afin de guérir des deux malheurs de sa vie : son histoire d’amour (qui lui fit perdre tout espoir), et sa maladie (l’électrochoc qui lui redonna confiance en la vie).
Y parviendra-t-il ?

Laissez-vous emporter par ce roman bouleversant dont vous ne sortirez pas indemne !

EXTRAIT

Léo lève la tête du cahier qu’il avait posé sur ses genoux. L’atmosphère blanche qui l’entoure n’est guère propice à l’inspiration, mais ce qu’il raconte là ne souffre pas du manque d’idées nouvelles ; car c’est sa propre histoire qu’il a entrepris d’écrire ; pas une fiction.
Il a conscience qu’à 21 ans, vouloir écrire une autobiographie peut paraître un brin égocentrique. Qui peut prétendre, sa vie à peine commencée, avoir quelque chose d’intéressant à raconter au monde sur sa propre personne ? Qui peut être intéressé à lire les gamineries d’un ado comme les autres, qui n’a rien fait de plus que la moyenne de ses congénères ? Seules les stars de la téléréalité, à peine sorties des couches-culottes – et certaines n’y seraient-elles pas encore ? – ont parfois assez d’égo pour oser prétendre que leur existence extraordinaire est vraiment digne d’être racontée. Et Léo n’est une star de rien du tout, pas même de sa chambrée.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un roman touchant, une histoire forte qui nous entraîne. Vraiment bluffant ! - Nicolas N.

Une histoire touchante que l'on aime, déteste, redoute, dévore, aime de nouveau. On n'en ressort pas indemne et c'est justement pour cela qu'il faut le lire ! Une belle découverte et un auteur prometteur. - tusaisqui, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ingénieur écologue de formation, pompier volontaire, Simon Brändli enseigne la biologie à l'université d'Albi et au collège.
Depuis toujours passionné d'écriture, son premier roman vient d'étre publié chez Yucca Editions.
LangueFrançais
Date de sortie12 juin 2017
ISBN9782954537931
Une histoire comme les autres: Roman entre mélancolie et espoir

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    Aperçu du livre

    Une histoire comme les autres - Simon Brändli

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    Simon Brändli

    Une histoire comme les autres

    © Yucca Éditions et Simon Brändli, Carmaux, 2013

    Tous droits réservés pour tous pays.

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    À mes grandes amours passées ou présentes,

    à ceux grâce à qui je suis là.

    Avant-propos

    S’il peut s’apparenter à un livre ordinaire aux premiers abords, on se rend compte avec du recul que les personnages ne sont pas sans relief, qu’il y a sans doute des éléments cachés et des symboles derrière tout ça – que ce soient les délires de Mathilde ou la maladie de Léo. Et si le cancer ne rongeait pas qu’un homme, mais une société tout entière ? Voilà peut-être une des clés de l’histoire.

    À partir d’une base vécue (le cancer), l’auteur nous entraîne dans une histoire fictive parfois un peu décalée. Le personnage retrace les deux années qui viennent de passer et se pose des questions sur la maladie et l’intérêt de la vie : une véritable mise en abyme. Et si ces héros n’étaient que des symboles ?

    Des remises en question, des analyses. C’est dur, parfois cruel. Certains passages ne sont pas à mettre entre toutes les mains – quoiqu’avec ce qu’on voit de nos jours, tout est possible –, mais il serait malgré tout dommage de passer à côté du symbolisme de l’histoire. Pour un premier roman, l’essai est réussi. Alors on aimera ou on détestera, mais on ne ressortira pas indifférent, et c’est déjà ça. Personnellement, j’ai aimé, détesté, aimé, et dans tous les cas, il m’était impossible de m’arrêter… C’est un livre à lire jusqu’au bout. Bref, je n’en dis pas plus et vous laisse découvrir.

    Stéphanie Chaulot,

    Auteure

    Lorsqu’on a su dès le premier regard ; lorsqu’on a connu l’extase de l’absolu, ce bonheur plus grand que tous ceux de la terre, que tous ceux qu’on peut vivre en l’espace de cent vies ; lorsqu’on a vu les cris, les pleurs et les drames, qu’on a cru mourir tant de fois, mais que peu nous importait, pourvu qu’on soit deux dans l’épreuve et inséparables dans l’au-delà ; lorsqu’on aurait donné toutes ses vies pour n’en sauver qu’une de l’autre, qu’on se serait tranché la gorge pour lui éviter une épine, mais qu’on ne fut jamais là quand il fallait l’enlever, l’épine, de peur de trop en faire et de tout perdre ; lorsqu’une minute d’absence fut plus insoutenable que le feu de la géhenne ; lorsqu’on a appris à se serrer assez fort pour que les deux corps se superposent dans le même espace-temps et lorsque le coït des âmes fut ce qu’il y eut de plus beau et de plus naturel ; lorsque l’autre fut à la fois le soi et l’insaisissable ; alors on peut dire que l’on a aimé, car l’amour sans passion n’est qu’une mauvaise contrefaçon de l’amour.

    Léo Pomeyrols

    1 - Chapitre premier

    On marche pour la dernière fois vers la plage. Demain elle sera seule. Jamais le petit chemin de galets qui serpente jusqu’à la plage, à travers la falaise abrupte, ne nous a paru aussi court. À peine a-t-on quitté les autres que l’on est déjà là sur ce sable tiède, à se regarder au son de l’écume bruyante qui s’abat sur les récifs. On s’est assis au bord des vagues en cette fin de soirée de la mi-septembre, et jamais l’azur infini ne nous a paru aussi insignifiant, aussi dérisoire.

    La plage déjà s’est vidée de ses parasols, de ses petites filles capricieuses et de ses touristes grillés au soleil. À peine encore un chien au loin, courant derrière un cerf-volant, tandis qu’à l’horizon le soleil fléchit. Et bientôt, il n’y aura plus rien sur le sable que nos deux corps frêles cassés par la brise de terre. Place au silence, enfin, loin du tumulte des bars de la côte.

    Elle me regarde sans bruit et frissonne. Croyant qu’elle a froid, je la prends par les épaules et la serre contre moi. Aussitôt une timide chaleur s’immisce en mon corps, et ses mains grelottantes cessent de trembler. Sa tête se pose contre moi et on reste là, longtemps, sans rien n’oser se dire de peur que le froid ne revienne. Le temps s’écoule au ralenti sans qu’on en prenne conscience. Je quitte mes chaussures pour sentir glisser entre mes orteils, encore une fois, ce sable caillouteux de Bretagne. Il n’évoquera pour moi rien d’autre désormais que le souvenir de cet instant, tout contre la princesse qui à présent feint de dormir sur mon épaule.

    La nuit s’est déjà posée sur la mer depuis longtemps, lorsque Mathilde s’approche de mon oreille pour y déposer un baiser, et y murmurer : « Je vais devoir rentrer, il se fait tard ».

    Je ne peux retenir les quelques larmes qui se déversent en silence sur ma joue. Je me tourne vers elle, et m’aperçois qu’elle non plus ne fait aucun effort pour tenter de rester digne. Elle ne pleure pas, mais son regard fuyant et ses yeux humides, guère plus fiers que les miens, trahissent une émotion comparable.

    « On se reverra, n’est-ce pas ? » Cette phrase résonne dans ma tête. Il est peu probable qu’on se revoie un jour. Dans peu de temps, trois cent dix kilomètres nous sépareront et la vie aidant, on ne tardera pas à s’oublier. Ç’aura été une douce idylle, c’est tout. Il sera sans doute trop compliqué de se revoir régulièrement, même si c’est en cet instant précis, le plus cher de mes vœux. À quoi cela pourrait bien servir de tenter une, deux, trois fois de revivre ces moments magiques ? Tôt ou tard de toute façon, nous devrons nous résigner à nous oublier définitivement. Mieux vaut donc certainement ne garder en tête que le rêve de cette dernière soirée, et ne plus espérer, ni tenter de se revoir.

     « Hein, on se reverra ? » murmure-t-elle encore du bout des lèvres, comme si c’était une supplication. Ses yeux me cherchent, je ne peux les éviter. Son regard implorant me fait sombrer à nouveau. Alors je lui dis que oui, oui on se reverra, oui je l’aimerais à nouveau, oui on reviendra ici, sur cette plage. Même si ce n’est pas vrai. Car pour l’heure ce qui compte, c’est de ne pas tout gâcher.

    Je me lève et la serre contre moi. À travers la fine étoffe de son gilet, je sens contre ma poitrine ses seins qui pointent. Sans doute le froid. C’est vrai que le vent s’est levé maintenant. Elle s’accroche à mon cou et je la porte jusqu’à la mer. Une de mes mains glisse sous ses fesses charnues. La marée basse a dégagé la zone intertidale, laissant apparaître ça et là des algues, des petits rochers et des flaques d’eau grouillant de vie. Mes pieds nus s’écorchent contre les récifs, mais je poursuis mon itinéraire vers la mer, imperturbable. Lorsque mon corps pénètre dans l’eau jusqu’aux genoux, affublé de celui de Mathilde, la fraîcheur des vagues nocturnes me sort de ma torpeur et je marche plus vite et plus déterminé que jamais vers le petit ponton de bois sous lequel, dix jours plus tôt, nos âmes s’étaient rencontrées pour la première fois. Les rochers continuent de m’entailler la peau tandis que je longe la plage, mais c’est à peine si j’en ai conscience. Nos lèvres se cherchent, glissent sur nos joues, sur notre cou puis se rencontrent. Nos langues fiévreuses, perdues l’une en l’autre, appendices d’enveloppes charnelles, à elles seules incarnent ce que l’on est totalement, l’un et l’autre, l’un pour l’autre, en cet instant précis.

    Enfin, nous y parvenons.

    Je la dépose avec la plus infinie douceur comme s’il se fût agi d’un objet à la fois frêle et précieux, puis grimpe à mon tour sur le ponton, tout près d’elle.

    On avait décidé de se quitter là. On y est.

    Fidèles au scénario que l’on avait préparé ensemble et répété en rêves de multiples fois chacun de notre côté, elle se penche vers moi et de tout son poids m’oblige à m’allonger à même le bois frais et humide. Elle m’embrasse à nouveau, à pleine bouche cette fois, et reste ainsi quelques minutes encore, pendue à mes lèvres et dévorant de moi tout ce qu’elle peut. Un doux parfum sucré de tilleul, semblable à celle d’un sous-bois sauvage à l’époque du printemps, parvient jusqu’à mes papilles. Mon tee-shirt glisse. Puis son fin gilet. Elle n’a rien d’autre. Ses seins, cette fois parfaitement nus contre mon torse, se soulèvent au rythme de sa respiration et leurs pointes chatouillent mon corps en émoi. Elle est là sur moi et, timide, parle, parle d’un flot continu, toutes ses paroles contenues dans un même souffle et moi je l’écoute, je l’écoute sans rien chercher à comprendre de ses propos et lui réponds, de plus en plus vite, de plus en plus haletant au fur et à mesure que sa bouche s’approche de la mienne, au fur et à mesure que les ondulations de son bassin se font précises. Puis elle se redresse en arrière. Les reflets de la Lune projettent l’ombre de son corps libre. Je savoure cette image divine, mes yeux s’emplissent de la vision de ses seins lourds, mais fermes, dressés, magnifiquement galbés, ornés d’une auréole sombre et large ; des seins qui ne ressemblent en rien à ceux que j’ai déjà eu l’occasion d’apercevoir : bien plus parfaits, plus mystérieux aussi. Elle les doit sans doute aux gênes de son père, égyptien ; elle me l’a appris quelques heures plus tôt. J’avais remarqué qu’elle était typée, mais je ne savais pas d’où. Ses mains attrapent les miennes et d’un geste plein d’innocence, les posent sur sa poitrine. Cette fois elle ne parle plus. Elle me fixe, droit dans les yeux. Comme je ne bouge pas, ses mains toujours sur les miennes entament des gestes circulaires, m’encourageant à poursuivre le mouvement. Les pointes glissent entre mes doigts pour la première fois, mes pouces jouent avec l’auréole brune et mes mains, qui voudraient caresser doucement, malaxent maladroitement, trop timidement sans doute, de peur de faire mal. Ses mains à elle courent le long de mon torse nu, ses doigts légèrement potelés s’emmêlent dans mes cheveux puis descendent le long de la fermeture éclair de mon pantalon. Je la laisse faire. Tout se fait très vite. Je n’arrive plus à suivre. Plus de suite logique. Mon jean vole à nos côtés et déjà ses douces mains s’affairent sur mon caleçon. Une frénésie nouvelle s’empare de moi. Mes mains massent plus fort la poitrine, glissent dans le dos, reviennent, puis passent dans les cheveux. J’ai envie de humer, d’y enfouir la tête, d’embrasser ces protubérances provocantes qui s’étalent à cinq centimètres de mon nez. J’ai envie, mais je ne le fais pas. Par pudeur, sans doute. Ou par timidité. Ou par peur de faire quelque chose de mal, quelque chose qui soit susceptible de stopper net l’enchaînement d’actions en train de se dérouler. Je ne peux pas prendre ce risque. Comme guidées par une voix céleste, mes mains glissent le long de son ventre, de ses hanches. Je la saisis de chaque côté, je suis et accentue ses mouvements de va-et-vient. Assise sur mes cuisses, elle se relève légèrement et soulève sa jupe. Elle baisse mon caleçon très légèrement, de quelques centimètres seulement, mais suffisamment pour déclarer ouvertes les hostilités. Elle se rassoit sur moi. Ses mains me saisissent par les fesses tandis que j’expérimente de nouvelles sensations : sous sa jupe, l’étoffe de son sous-vêtement me semble de plus en plus fine. Puis elle glisse. C’est elle qui guide ; je laisse faire. Ça y est, je ne suis plus vierge. Elle non plus.

    Enfin, la pression retombe. Je me laisse aller en arrière, sur le petit ponton humide. Mes doigts repoussent mes cheveux moites en arrière. Mathilde se rhabille, puis vient s’allonger à mes côtés. Ce n’est pas très confortable, mais ça vaut tous les hôtels du monde. La mer est montée, de ma main ballante dans le vide je sens les vagues qui s’écrasent contre le ponton.

    Ses lèvres frôlant une dernière fois les miennes, elle me souffle le plus délicieux et le plus douloureux des « à bientôt ». Je le sais, il résonne comme un « adieu ». Je lui rends son baiser. Je ne me suis jamais senti aussi bien, en phase parfaite avec la nuit et avec la Louve qui à présent respire dans le creux de mon cou. Je me dis que si bonheur absolu il peut y avoir sur cette terre, ça doit certainement ressembler un peu à ça. Les trois mots « je t’aime » sortent de ma bouche, et lorsqu’ils parviennent à mes oreilles j’en suis tout aussi étonné que s’ils fussent prononcés par le souffle du vent lui-même. Mon âme seule, dans un dernier réflexe, a parlé, car jamais mon moi conscient n’aurait laissé filtrer ces mots doux. Elle a eu raison de ma fierté, pour la première fois de ma vie.

    Elle se relève lentement, quitte peu à peu mon corps. Nos mains glissent, glissent, glissent, puis le contact se coupe. Jusqu’au dernier moment, jusqu’au bout de ses doigts je l’aurais cherchée, suivie. Maintenant, sans se retourner, sans un dernier mot, elle marche vers le bout du ponton.

    Moi, je l’écoute s’éloigner au son des craquements sinistres et lorsque ce n’est plus que silence, j’ouvre enfin les yeux.

    La nuit sans étoiles cache au loin la ligne d’horizon de la mer, celle que l’on avait longuement regardée ensemble, elle et moi. C’est elle, désormais, qui nous observe.

    Je me retourne alors, juste à temps pour voir disparaître dans le noir, au bout de la plage, l’ombre sombre d’un être qui déjà me manque.

    J’attends quelques minutes encore, pour lui donner de l’avance tandis qu’elle rejoint la demeure de ses parents, à quelques centaines de mètres de là. Puis à mon tour je me lève et retourne au Camping des écumes où mes amis, à la lueur des lampadaires, terminent de rassembler leurs affaires personnelles. Demain à l’aube, nous partirons.

    2 - Léo

    Léo lève la tête du cahier qu’il avait posé sur ses genoux. L’atmosphère blanche qui l’entoure n’est guère propice à l’inspiration, mais ce qu’il raconte là ne souffre pas du manque d’idées nouvelles ; car c’est sa propre histoire qu’il a entrepris d’écrire ; pas une fiction.

    Il a conscience qu’à 21 ans, vouloir écrire une autobiographie peut paraître un brin égocentrique. Qui peut prétendre, sa vie à peine commencée, avoir quelque chose d’intéressant à raconter au monde sur sa propre personne ? Qui peut être intéressé à lire les gamineries d’un ado comme les autres, qui n’a rien fait de plus que la moyenne de ses congénères ? Seules les stars de la téléréalité,

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