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Liaisons chromatiques
Liaisons chromatiques
Liaisons chromatiques
Livre électronique93 pages36 minutes

Liaisons chromatiques

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À propos de ce livre électronique

'Liaisons chromatiques' est un recueil de poésies qui parlent des méandres de l'amour, du temps qui passe, des sentiments comme autant de nuances ressenties qui s'étalent sur la palette colorée de nos vies.
LangueFrançais
Date de sortie22 avr. 2020
ISBN9782322226535
Liaisons chromatiques
Auteur

Alain Persinet

Deuxième ouvrage de l'auteur ardennais, toujours à sa passion d'entortiller les mots pour tisser autant de toiles qui le racontent, qui nous racontent.

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    Liaisons chromatiques - Alain Persinet

    Pour ma petite sœur qui dort,

    Pour ma tribu.

    L’enfance est un quai de galets d’azur

    Longeant les plages polluées,

    Poursuivant l’horizon si pur

    Qui finit par lui échapper.

    TABLE

    Les mots

    Hiver

    Le gâteau

    Le bisou

    Ame sœur

    Instant

    Les âmes sensibles

    Romantique

    Le steak

    Votre épaule

    Toxique

    Lune

    Soleils

    Monsieur mon chat

    Le tram

    Tu n’es pas venue

    Je traine

    Le bout de ma vie

    La cour aux belles

    Le chat

    Charlestown

    Un nouveau monde

    Au fond des rivières

    Agenda

    Absence

    La statue

    Valparaiso

    Horizon

    La pluie

    La source

    Dessine-moi le monde

    Les ronds dans l’eau

    Courir dans la nuit

    Soleils et néants

    Plume

    Amour muet

    Le Clown

    Drôle de pari

    Les éphémères

    Le nom des fleurs

    Délivre-moi de moi

    Tête libre

    Au-dessus des nuages

    Jaloux

    Je viens te chercher

    Le Déchu

    Le mauvais côté

    Les nuits suicidées

    Ecrire

    Bulles

    Voyageur

    Les Mots

    C'est dimanche et pourtant le grand cirque se réveille.

    Celui-là, pour lui, les jours et les nuits, c'est pareil !

    Épuisé, fatigué, je vais ouvrir sans force

    Les grilles derrière lesquelles rugissent déjà, féroces,

    Les mots que j'apprivoise à chaque heure, à grand peine.

    Il me faut pénétrer, m'exposer dans l'arène.

    Je nourris mes petits avec des pages blanches.

    Ça rugit dans ma tête, ça dévore et ça tranche.

    Grammaire et orthographe sont des fauves sans pitié,

    Syntaxe, lui, semble sourd à mes velléités

    De faire de jolies phrases toujours plus audacieuses

    Et créer des tournures encore plus périlleuses.

    Sous le fouet inflexible et sûr de ma dictée,

    Peu à peu tout ce monde s'ordonne et cesse de se cabrer.

    Mais, pour ce résultat, je travaille, je m'escrime,

    Je me demande parfois à quoi donc tout cela rime !

    Tresseur de phrases, dresseur de mots,

    Pour elle, chaque jour, un nouveau numéro.

    Tout ça, c'est pour plaire à ma muse,

    Qui s'en délecte et s'en amuse,

    À demi-mot, elle me promet d'ouvrir son cœur et son si joli corps.

    Alors je me démène, je redouble d'efforts.

    Dompteur, mais aussi acrobate,

    Je joue de mon talent pour lui faire de l’épate.

    En pauvre intermittent du cœur,

    Avec obstination, j'y met toute mon ardeur.

    Alors à l'heure où l'aube se pare de mauve,

    Chaque jour j'entre à nouveau dans cette cage aux fauves.

    Hiver

    Les dents du givre sont prêtes à mordre,

    Car voilà qu’il gèle à pierre fendre,

    En plus il tombe des cordes,

    Profitez-en donc pour vous pendre.

    Il n’y a plus rien à espérer,

    C’est pas le ciel, ce chien couché,

    Qui nous rendra la joie de vivre,

    L’été est mort, l’hiver arrive.

    Le soleil nous pose ses lapins,

    Il neige, on n’y voit presque rien,

    C’est pas facile de marcher seul.

    On se fait petit, tout merdeux

    Quand la nature ouvre la gueule.

    On se tiendrait chaud tous les deux,

    L’hiver irait bien se faire voir,

    Gaffe, ça glisse pas mal sur ce trottoir.

    Sur le toit de la maison,

    Des oiseaux font du toboggan.

    C’est vraiment une drôle

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