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Chemins de Traverse: Tome 2
Chemins de Traverse: Tome 2
Chemins de Traverse: Tome 2
Livre électronique195 pages1 heure

Chemins de Traverse: Tome 2

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À propos de ce livre électronique

En 2009, dans un premier recueil, j'ai voulu fêter vingt ans d'écriture en vous proposant ceux qui, parmi mes poèmes me semblaient les meilleurs.
Mais à présent, les choix que j'ai faits alors me semblent moins évidents : est-il possible de juger objectivement ?
Aussi ai-je décidé de vous livrer dans ce nouveau tome, tous les poèmes écartés dans un premier temps, en y ajoutant ceux écrits depuis.
Contrairement à mon premier recueil, ils ne sont pas classés par thème, mais dans l'ordre approximatif de leur création, laissant se télescoper les idées et les humeurs, comme dans la vie.
Ainsi, chaque lecteur décidera, parmi les poèmes de ce recueil, de ceux qui le touchent davantage, ou au contraire de ceux qui lui parlent moins.
Pour moi, je n'en renie aucun.
LangueFrançais
Date de sortie8 déc. 2016
ISBN9782322006458
Chemins de Traverse: Tome 2
Auteur

Guy Piegay

Sur la fin de ma vie professionnel de technicien des Travaux Publics, j'ai pris goût à la poésie et à l'écriture en général. Cette activité meuble agréablement ma retraite depuis plus de vingt ans...

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    Aperçu du livre

    Chemins de Traverse - Guy Piegay

    Merci à Marie Ange mon épouse

    Pour sa précieuse collaboration.

    En guise d’introduction…

    En 2009, dans un premier recueil, j’ai voulu fêter 20 ans d’écriture en vous proposant ceux qui, parmi mes poèmes, me semblaient les meilleurs.

    Mais à présent, les choix que j’ai faits alors me semblent moins évidents : est-il possible de juger objectivement?

    Aussi ai-je décidé de vous livrer aujourd’hui tous les poèmes écartés dans un premier temps, en y ajoutant ceux écrits depuis.

    Contrairement à mon premier recueil, ils ne sont pas classés par thème, mais dans l’ordre approximatif de leur création, laissant se télescoper les idées et les humeurs, comme dans la vie.

    Ainsi, chaque lecteur décidera, parmi les poèmes de ce recueil, de ceux qui le touchent davantage ou au contraire de ceux qui lui parlent moins. Pour moi, je n’en renie aucun.

    TABLE DES MATIERES

    J'ALLAIS T'AIMER.

    LE TEMPS.

    VOYAGE.

    JUSQUES A QUAND?

    LE BAISER.

    JE VEUX DIRE.

    AMOUR DERAISON.

    AMOUR DESERT.

    AMOUR REVE.

    AMOUR TENACE.

    LES POURRIS.

    MARCHE!

    NOS FILS.

    L'ARTISTE.

    MON AMI L'AVEUGLE.

    PLANTER LE COIN.

    RICHE.

    JOYEUX NOEL ET BONNE ANNEE.

    POURQUOI?

    LES EXILEES.

    ERRANCE.

    INSOMNIE.

    TRAVAILLEUR.

    YOUGOSLAVIE 93

    ESCAPADE EN ITALIE.

    PETIT BONHOMME.

    LES EGLISES DE VENISE.

    LES PONTS DE VENISE.

    LE CHENE.

    PERDUE A VENISE!

    L'ESCALIER DE L'EXPO.

    PAGE BLANCHE.

    ENTRE LES DEUX!

    LES FEMMES DE MON PAYS.

    QU'Y PUIS-JE?

    ROUGES PIVOINES.

    J’AI MARCHE!

    AU MOINS UNE ETINCELLE!

    LIBRE COMME L'AMOUR.

    MEMOIRE ASSASSINEE.

    INVITATION A LA DANSE.

    MON ONCLE VIGNERON.

    SAINTE CONSORCE – SAN FRANCISCO

    UN COUP DE GEL.

    SILENCE!

    VOTE UTILE.

    NON-RETOUR.

    NOCTURNE.

    AU CŒUR DE LA CITE.

    AU NOM DE L’AMITIE.

    DEUX PEUPLES, UNE SEULE TERRE.

    LES PHARAONS.

    ILS ONT ABATTU L'OLIVIER

    LEUR PRINTEMPS!

    VERS LE SOLEIL.

    MON ECOLE, UN JARDIN.

    PRINTEMPS DES POETES

    VAGUELETTE.

    TU ES VENUE AVANT L’AURORE.

    LAISSE L'ESPRIT.

    J’AI PEUR.

    COMMENCEMENTS.

    LE DOIGT DE JEANNE.

    L’ENFANT DE L’INDEPENDANCE.

    JEANNE ATTEND.

    QUETE.

    GENOCIDE.

    T'AS PAS DIX BALLES!

    TU CHANTES, TU DANSES!

    RENDEZ-VOUS A TOULOUSE

    BLANCHE EST LA NEIGE.

    ARTISTE ET ARTISAN.

    LES FRANGES DU TAPIS.

    ENSEMBLE, RENAITRE!

    GLYCINE

    LE TEMPS PRESSE

    UN ROSSIGNOL.

    UNE EMBELLIE.

    CLASSARDS

    COUR D’ECOLE

    D’EAU ET D’AMOUR…

    FUKUSHIMA

    LES BONHEURS DE MARGOT

    LES TEMPS SONT DURS!

    L’AVANT ET L’APRES

    PETIT POETE.

    PRISONNIER DU PRESENT

    REDEMARAGE…

    POEMES EPHEMERES

    RETROUVAILLES

    IL NOUS A TANT DONNE

    REVOLUTION MAINS NUES

    SE TAIRE?

    TROUBADOUR

    ENFANTEMENT.

    FREDAINES

    VENDANGES

    CULTURE ET CULTURE

    HOTEL DIEU DE LYON

    PAS ASSEZ

    LA FETE

    LA POLENTA DE LA MAMA

    SEMER L’AMOUR!

    LES BARBARES…

    IL EST RENTRE A LA MAISON

    J'ALLAIS T'AIMER.

    La joie et le bonheur de ma petite enfance

    Et ce goût de la vie que les miens m'ont donné,

    Plus que beaux souvenirs, sont les coordonnées

    Qui, toujours, de mes choix seront les références.

    L'élan qui m'a poussé, jeune encore, au départ,

    Bien loin de ma famille et des sentiers battus

    Atteste que j'avais fixé très haut mon but

    Larguant, pour l'approcher, sans cesse plus d'amarres.

    Plus tard, doutant de moi pour de telles conquêtes,

    Voulant faire le point je me mis à la cape;

    Cherchant le même port, je pris un autre cap.

    Cette joie, ce bonheur, cet élan, cette quête

    Sont la chaîne et la trame dont je fus tissé

    Pour, croisant ton sourire, être prêt à t'aimer.

    LE TEMPS.

    Loin de nous le temps fuit,

    Mais qui passe? Est-ce lui?

    Ou plutôt nous, amis?

    L'étreinte consommée, c'est le temps qui commence

    Pour cet être nouveau qu'on tire du néant,

    Qu'on appelle à la vie au hasard d'un instant

    D'amour, de soumission, voire de déchéance.

    Au cri du nouveau né, c'est le temps du départ

    Pour ce petit clamant tout haut son innocence

    Dans cet acte premier de son indépendance,

    Comme un vaisseau lancé rompt toutes ses amarres.

    L'enfance avec ses jeux, c'est le temps qu'on grappille,

    Ce que l'on en grignote est trop insignifiant

    Pour troubler sa quiétude et son rire insouciant

    Jeté comme un bouquet que le vent éparpille.

    Jeunesse au coeur léger, c'est le temps suspendu

    Dont on veut ignorer qu'il a début et fin,

    Dévorant le présent d'un appétit sans frein

    Dans la fougueuse ivresse d'amours éperdus.

    L'âge mûr assagi, c'est le temps que l'on dompte,

    Ayant compris enfin que le moindre projet

    Qu'on a élaboré dans ses rêves secrets

    Ne pourra prendre corps que si l'on en tient compte.

    La vieillesse esseulée, c'est le temps qui s'emballe ;

    Quand le corps se fait lourd, que les pas se font lents,

    Quand l'immobilité vous fige sous les ans,

    Le temps, pour vous narguer, fuit comme une cavale.

    Avec la mort soudain, c'est le temps vérité

    Qui, quel que soit son rang ou quel que soit son clan,

    Révèle à chaque humain ce que cachait vraiment

    Sa quête du néant ou de l'éternité...

    Loin de nous le temps fuit,

    Mais qui passe? Est-ce lui?

    Ou plutôt nous, amis…

    VOYAGE.

    Tel un conquistador je voyageais en rêve

    Sur une caravelle naviguant sans trêve

    En quête d'un pays étrange et merveilleux ;

    J'allais y aborder quand un sort malicieux

    M'a fait me réveiller, dépité, quel dommage!

    La rêverie n'est que l'avant goût du voyage.

    J'ai alors allumé l'écran de ma télé

    Et regardé, de ma cassette ensorcelée,

    Jaillir ainsi que de la lampe d'Aladin

    Des contrées inconnues de nos vieux baladins.

    Je suivais jusqu'au bout mes rêves programmés,

    Mais même les plus beaux ne font pas voyager.

    Accoudé au balcon, je suivais des nuages

    La course échevelée sous un lourd ciel d'orage ;

    Le vent fouettait ma joue et je m'imaginais

    Que, vivant un beau conte, à leur suite il allait

    M'enlever dans les airs comme un fétu de paille,

    L'envie de voyager tissait en moi ses mailles.

    Je voulais bien partir, mais pour courir le monde,

    De ma sécurité il fallait qu'on réponde.

    On m'a donc transporté comme dans un cocon :

    Mais, collé au troupeau, écoutant la leçon,

    Je me disais, suivant la visite guidée

    Est-ce vraiment ce qui s'appelle voyager?.

    Je suis rentré chez moi ressassant de la sorte

    Ces moroses pensées, quand on frappe à la porte,

    D'abord je reste coi, puis par curiosité

    J'ouvre et vois un enfant qui s'éloigne éploré.

    Je le rejoins, ému de tant de solitude,

    D'un tout autre voyage serait-ce le prélude?

    Pour apaiser ses pleurs, je le prends dans mes bras,

    Dans son coeur naît l'espoir, je sens son coeur qui bat.

    Il me dit évoquant une contrée lointaine:

    « Je veux revoir les miens, il faut que tu m'emmènes. »

    Son appel

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