CHRISTINE DE JOHN CARPENTER LA FURIE ROUGE
« Detroit, 1957 ». Les riffs de de George Thorogood & the Destroyers tranchent l’air, la caméra glisse le long d’une chaîne de montage où défilent des Plymouth Fury. S’arrête sur le seul modèle de couleur rouge. Un mécanicien s’affaire sous la calandre, une main négligemment posée sur le bord du bloc-moteur. Quelque chose de l’ordre d’un redoutable esprit d’autodéfense anime alors le véhicule, qui referme violemment son capot sur le membre de l’intrus. Quelques minutes plus tard, elle en fera suffoquer un autre qui aura eu l’outrecuidance de faire tomber ses cendres de, l’adaptation au cinéma par John Carpenter, en 1983, du roman éponyme de Stephen King, sorti un an plus tôt. Une fable sanglante de la possession, du vide, de la passion, de l’auto-destruction et de la résurrection sur fond de mythe lancinant et de rock’n’roll de l’éternel âge d’or des années 1950.
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